Préval Betrayed Duty As Guardian Of The Law
Originally: UN PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE QUELQUES JOURS AVANT LA FIN DE SON MANDAT TRAHIT SA MISSION DE GARDIEN DE LA LOI ET DU DROIT
Jean-Claude Bajeux, Ecumenical Center for Human Rights, 2011-01-18
Haiti Democracy Project web page item #4632 (http://www.haitipolicy.org)
UN PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE QUELQUES JOURS AVANT LA FIN DE SON MANDAT TRAHIT SA MISSION DE GARDIEN DE LA LOI ET DU DROIT
Haïti a été pendant longtemps un pays respecté à travers le monde.
Un pays qui s’était libéré d’un effroyable système d’esclavage qui avait aidé les combattants de la liberté à travers les Amériques, un Miranda, un Simon Bolivar.
Et même jusqu’en Europe avait aidé la Grèce.
Voici maintenant un héritage jeté par-dessus bord.
Voici que nous avons, maintenant, le privilège d’offrir refuge à ceux la même qui ont massacré nos frères nos sœurs. A ceux qui ont lentement exterminé nos jeunes, nos militants, nos pères, nos mères, nos épouses et nos enfants, le peuple haïtien, dans le marécage de Fort-Dimanche et partout dans le pays profond. Refuge et impunité à ceux qui avaient tranquillement détourné l’argent du pays dépensant et gaspillant à tous vents le confiant à la garde de banques étrangères
OUI, VOICI LE MOMENT DE S’INDIGNER,
OUI VOICI LE MOMENT DE SE METTRE DEBOUT
et de crier d’une seule voix contre les pasteurs voleurs de troupeaux ou qui le sont devenus ces chefs d’état transgressant leur mandat, gardiens de la maison offrant à des brigands refuge et protection au delà de toute décence et de tout honneur.
Sous le prétexte fallacieux qu’il serait venu le temps pour le pays de se réconcilier avec soi-même
En accueillant à la même table les coquins d’hier et d’aujourd’hui. Pour que le bien se réconcilie avec le mal.
Parce qu’il serait venu le temps de prêcher l’oubli des souffrances de tant de familles les tortures et la lente extermination à Fort-Dimanche la permanente humiliation des sans droits la différence entre le mal et le bien qu’il serait venu le temps pour tous d’être compagnons de marche vers l’avenir en honorant et acceptant l’ignominie d’hier et qu’il soit dorénavant connu que la République d’Haïti désormais ne reconnaît plus l’existence du crime.
Qu’elle accepte de recevoir sans problème ceux qui ont fait couler le sang de ses fils et de ses filles
ceux qui ont maintenu tout un peuple prisonnier de la faim et de la misère.
Telle est la nouvelle qu’un chef d’état a lancée au monde a annoncée à son peuple vingt et un jours avant le terme de son mandat.
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