lundi 31 janvier 2011

Les autorités haïtiennes autorisent le retour de l'ex-président Aristide


Les autorités haïtiennes autorisent le retour de l'ex-président Aristide
Les autorités de Port-au-Prince ont fait savoir qu'elles ne s'opposeraient pas à un retour de l'ancien président, exilé en Afrique du Sud depuis 2004. Mi-janvier, l'ex-chef de l'État avait exprimé son intention de rentrer en Haïti.
Par Dépêche (texte)
 
AFP - Le gouvernement haïtien s'est dit prêt lundi à accorder un passeport à l'ancien président Jean-Bertrand Aristide, pour lui permettre de rentrer au pays dont il a été chassé par une insurrection armée en 2004.
Si ce retour se confirme, M. Aristide, toujours très populaire dans les milieux défavorisés, serait le deuxième ex-président à regagner Haïti après Jean-Claude Duvalier. L'ancien dictateur "Baby Doc" a regagné Port-au-Prince le 16 janvier après 25 ans d'exil en France.
Dans un communiqué, le ministère de l'Intérieur et des Collectivités territoriales a indiqué qu'il était prêt à donner un passeport à l'ex-président Aristide, qui vit en exil en Afrique du Sud, si la demande en était faite.
"Le gouvernement de la République donne l'assurance qu'aussitôt produite, une telle demande sera honorée avec célérité", dit le texte, démentant au passage qu'une demande de passeport ait été refusée à M. Aristide.
Selon un de ses avocats à Miami, Ira Kurzban, M. Aristide a écrit lundi à la ministre haïtienne des Affaires étrangères, Marie-Michèle Rey, pour lui demander de lui remettre immédiatement un passeport diplomatique.
Dans le courrier, que l'AFP a pu consulter, l'avocat demande que "les plans en vue de son retour débutent immédiatement".
"Je demande aimablement que le gouvernement de la République d'Haïti engage un dialogue avec le gouvernement de la République d'Afrique du Sud afin de garantir le retour immédiat du président Aristide", peut-on lire dans la missive qui demande aussi que la "sécurité" de l'ex-président soit garantie.
Dans un courriel envoyé à l'AFP, Me Kurzban indique par ailleurs que M. Aristide se trouve toujours en Afrique du Sud.
Dans un communiqué diffusé mi-janvier, l'ancien président avait expliqué vouloir rentrer au pays pour des raisons médicales et aussi "pour contribuer à servir mes frères et soeurs haïtiens en tant que simple citoyen dans le domaine de l'éducation".
"M. Aristide est un ancien président et comme tel, il a droit à un passeport diplomatique selon la loi et la Constitution", a déclaré Maryse Narcisse, porte-parole de M. Aristide à Port-au-Prince. Mme Narcisse a dit à l'AFP qu'elle était prête à retirer dès que possible un formulaire de demande de passeport pour l'ancien chef d'Etat.
Jean-Bertrand Aristide, 57 ans, ancien opposant à la dictature duvaliériste (1957-86) et prêtre partisan de la "théologie de la libération", a été élu une première fois à la tête du pays en 1990, avant d'être chassé du pays huit mois plus tard par un coup d'Etat militaire.
Revenu à la tête de l'Etat en octobre 1994, grâce à une intervention militaire des Etats-Unis, il termine son mandat en 1996, laissant le pouvoir à son dauphin, l'actuel président René Préval.
L'ancien prêtre des bidonvilles, relevé de ses voeux par une dispense vaticane pour pouvoir se marier, est réélu en novembre 2000. Mais il est contraint à l'exil en février 2004, sous la menace d'une insurrection armée conjuguée à des pressions internationales notamment des Etats-Unis et de la France qui lui reprochent son incompétence.
Un retour de l'ex-président surprendrait Haïti en pleine crise politique: le président Préval doit se retirer le 7 février alors que les résultats définitifs du premier tour de la présidentielle ne seront connus que mercredi.
Les résultats préliminaires annoncés début décembre ont provoqué des violences de la part des partisans du candidat arrivé troisième et donc exclu du deuxième tour. Le deuxième tour est désormais prévu le 20 mars.
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Un second tour sans Celestin



Haïti-Elections : Hillary Clinton réaffirme le message de Washington – Un second tour sans Celestin 

lundi 31 janvier 2011

P-au-P., 31 janv. 2010 [AlterPresse] --- La secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton a réaffirmé le 30 janvier aux différents acteurs politiques haïtiens le message de Washington en faveur du respect des recommandations de l’OEA pour la résolution de la crise électorale, passant par le retrait du candidat du pouvoir Jude Celestin.
« Nous voulons voir l’application des recommandations de l’OEA », a dit Hillary Clinton en s’envolant pour une brève visite en Haïti.

Au pied de l’avion, la secrétaire d’État a été accueillie par l’ambassadeur des États-Unis en Haïti Kenneth Merten et aucun officiel haïtien n’a été en ce moment remarqué.

Dans l’agenda de la secrétaire d’État américaine, il y a eu notamment des rencontres avec le président René Préval, les candidats Mirlande Manigat, Michel Martelly et Jude Celestin ainsi que le représentant spécial des Nations-Unies, Edmond Mulet et des dirigeants d’associations.
« Nous voulons aider le peuple haïtien », a déclaré Hillary Clinton. « Une des façons dont nous voulons l’aider est de s’assurer que son choix politique soit respecté », a-t-elle ajouté.

Devant l’aéroport, un petit groupe de personnes, portant des pancartes, a rejeté « l’ingérence » américaine dans les affaires haïtiennes.

Ces protestataires, critiques également vis-à-vis du gouvernement en place, ont exigé l’annulation des élections présidentielles et législatives du 28 novembre 2010 qualifiées de « sélections » et appelé à une « solution haïtienne ».

Des tentatives d’allumer des barricades enflammées ont été vite déjouées par la police, qui a rapidement pris le contrôle de la situation.

Hillary Clinton a effectué cette visite à deux jours de la proclamation des résultats définitifs des élections du 28 novembre 2010, dont les résultats préliminaires ont été violemment contestés par la population.
Une mission d’évaluation de l’OEA a confirmé les fraudes dénoncées et a, en substance, recommandé un deuxième tour entre Manigat et Martelly, laissant de coté Celestin, contrairement a ce qui se profilait à partir des résultats préliminaires.
Le parti au pouvoir, Inite, a publiquement fait retrait de sa participation dans la course à la présidence, mais l’impasse électorale ne semble pas encore résolue, en dépit de l’annonce d’un second tour le 20 mars.
A part la crise électorale, Hillary Clinton devait aborder également la question de la fin de mandat du président René Préval. « C’est un des problèmes dont nous devons parler », a-t-elle confié avant sa rencontre avec le chef de l’État.
A la veille de la visite du chef de la diplomatie américaine, plusieurs secteurs de la société haïtienne ont estimé, dans une déclaration commune, que la crise actuelle menace de « fragiliser les acquis républicains et démocratiques ».
Des sénateurs de l’opposition, le groupe des 12 candidats demandant l’annulation des élections et plusieurs dirigeants d’organisations socio-politiques et syndicales réclament le départ de Préval le 7 février, le renvoi du CEP et l’installation d’un « gouvernement de transition sera mis en place pour porter le projet de sauvegarde de la dignité nationale et celui de la reconstruction nationale ». [rh gp apr 31/01/2011 00 :30]

Haiti crise

De sources combinées: Edmond Mulet aurait appelé Michel Martelly et l"informer que Jude serait au 2e tour

Hillary Clinton visite Haïti, l'OEA Presses recommandations

Traduction Google français 

 
Hillary Clinton parle avec les travailleurs lors de sa visite Partners in Health Centre de traitement du choléra à Port-au-Prince le Janvier 30 octobre 2011.(Images Alex Brandon / AFP / Getty)

Secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton s'est rendue à Port-au-Princepour rencontrer les sortants président haïtien René Préval et d'autres leaderssur le dimanche 30 janvier, pour discuter de l'élection présidentielle contestée et de trouver le "meilleur compromis."

Clinton appuie les dirigeants à adopter des recommandations par l'Organisation des États américains (OEA) des experts, une solution internationale soutenue par le contentieux électoral.

Les recommandations de l'OEA réviserait le contentieux électoral, et le lieu chanteur Michel Marelly sur le bulletin de vote.

Dans le scrutin Novembre, l'OEA a estimé que l'ancienne première dame Mirlande Manigat et Martelly ont été les seuls qui méritait d'être sur le bulletin de vote au lieu de Jude Célestin, un candidat cueillies à la main par Préval. 

Les résultats des élections protestations enflammé qui a laissé cinq mois il ya mort. Même si le parti au pouvoir a déclaré Célestin serait abandonner la course présidentielle, il ne le fait pas, selon le Washington Post.

Lors de sa visite, Mme Clinton a rencontré les trois candidats. 


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«Nous avons fait très clairement que nous appuyons les recommandations de l'OEA, et nous aimerions voir ces mises en oeuvre. Et je vais faire ma propre évaluation sur la voie à suivre», Clinton, qui a rencontré les trois candidats, a déclaré , selon un relevé délivré par le Département d'Etat américain. 

Les fonctionnaires ont peur que le conflit s'étend sur les élections décourager les flux d'aide et des investissements dans le pays après le tremblement de terre massif et destructeur qui a tué plus de 200.000 personnes dernière Janvier.

En plus de rencontres avec Préval et les trois candidats, Mme Clinton a également visité une clinique de traitement du choléra. Depuis l'automne dernier, 3.500 Haïtiens sont morts à cause de la maladie.

Clinton a noté qu'il ya eu un nombre important de cas de choléra nouvellement signalés et dit: «nous avons un long chemin à parcourir." 

Préval, dont le mandat est censé mettre fin le 7 février, a prorogé son mandat pour trois mois après le passage d'une loi d'urgence, ce qui a incité les manifestations violentes.

dimanche 30 janvier 2011

APPEL PATRIOTIQUE POUR LA SAUVEGARDE DE LA DIGNITE NATIONALE ET DE LA DEMOCRATIE



Des Sénateurs de l'opposition et représentants de la classe politique et de la société civile tentent d'obtenir l'annulation des élections, le départ du Président René Préval le 7 février et la mise en place d'un gouvernement de transition

samedi 29 janvier 2011, 

Radio Kiskeya

Peuple haïtien, l'heure est grave. Malgré les combats héroïques menés par nos ancêtres pour nous léguer une nation libre et souveraine, le Président Préval, dans son entêtement à se perpétuer au pouvoir, a fini par engager le pays dans une dépendance totale au détriment de la dignité nationale.

En effet, le Président Préval a d'abord court-circuité le CEP en tant qu'institution indépendante, en faisant appel aux organisations internationales pour juger de la faisabilité des élections et de l'opportunité de la date du 28 novembre 2010.

Après la tenue d'élections frauduleuses et entachées d'irrégularités de toutes sortes, après le viol du droit inaliénable de millions de compatriotes qui n'ont pas réussi à voter, le Président Préval a ensuite introduit des étrangers au sein de l'appareil électoral et fait intervenir l'OEA pour faire accepter l'inacceptable.

De tels agissements constituent des accrocs majeurs à la constitution et aux lois en vigueur.

Malgré les vigoureuses contestations produites à la suite des résultats préliminaires proclamés par le CEP, malgré les revendications d'annulation formulées par la majorité des candidats, les plateformes et partis politiques, les groupes territoriaux et les organisations de la société civile n'ayant pas participé aux élections, malgré les remarques et propositions judicieuses émanant des observateurs électoraux et d'importants secteurs internationaux allant dans le même sens, l'OEA , la MINUSTHA et d'autres représentants de la communauté internationale se sont acharnés à réclamer un second tour avec les candidats qu'ils ont eux-mêmes choisis.

Un tel choix imposé, sous menaces non voilées, va enfoncer le pays dans une crise beaucoup plus profonde. En effet, la majorité des candidats concernés et tous les secteurs politiques qui n'ont pas participé aux élections contestées vont nécessairement remettre en question la légitimité et la légalité d'un gouvernement mal élu.

Pour contrecarrer les demandes légitimes d'annulation des élections contestées et faire passer la recommandation illégale de l'OEA, des membres de la communauté internationale ont choisi de s'immiscer davantage dans les affaires internes de la république avec la complicité agissante du Chef de l'Etat.

Fort de cette aggravation de la crise qui a déjà dépassé la dimension d'une crise purement électorale au point de fragiliser les acquis républicains et démocratiques, nous avons pour devoir de rappeler que :

• Le CEP s'est disqualifié en tant qu'institution indépendante. Il doit tirer la révérence ; ses décisions n'ont désormais aucune valeur juridique.

• Les candidats qui accepteraient de participer à ce soi-disant second tour, entaché de violations constitutionnelles graves, ne feront que renforcer la position anti nationale du Président Préval

• Tout gouvernement issu de ce soi-disant second tour pourra être considéré comme des suppôts de la communauté internationale ;

• Le Président Préval et son gouvernement doivent partir immanquablement le 7 février 2011.

En conséquence, un gouvernement de transition sera mis en place pour porter le projet de sauvegarde de la dignité nationale et celui de la reconstruction nationale.

Après avoir déjà adressé plusieurs messages de concertation et de solidarité, nous, Signataires de l'accord multipartite du 22 décembre 2010 de Kinam II, lançons aujourd'hui un vibrant appel au peuple haïtien des quatre coins du territoire national, à la diaspora haïtienne et aux vrais amis d'Haïti de la Communauté internationale pour trouver une solution allant dans le sens de la dignité et de l'intérêt de la nation. Comme il est encore possible pour le Président Préval de se ressaisir, la Nation entière doit se réveiller pour assumer de nouvelles responsabilités historiques.

Vive Haïti ! Vive la Démocratie ! Vivent les élections inclusives et démocratiques !

Ont signé

Pour les Sénateurs

Sénateur Jean William Jeanty

Sénatrice Edmonde Supplice Beauzile

Roumer Maxime

Nenel Cassy

Pour le Groupe des 12 Candidats

Jacques Edouard Alexis

Plateformes politiques Alternative : Arry Marsan

Rasamble Turneb Delpé

Liberation Serge Jean Louis

UCCADE Jeantel Joseph

Tet Kole Monchery Fednel

KOMBAS Joseph Pierre Lamothe

MNP28 Dejean Bélizaire

MRN Omar Garat

MDN Deus Jean François

COREGA Alex Lamarre

MPNKP Chavannes Jean Baptiste

Goupman Fanm Florence Noel

Groupe Etudiants Cilly Lefort

Syndicat/ CATH Gabriel Miracle 

Groupe Territorial Gerald Mathurin 

Collectif des Candidats/tes Waner Cadet Eskamp ``Constantin Peter

Première Haitienne d'origine à être rectrice d'une université américaine

Première Haitienne d'origine à être rectrice d'une université américaine

First Haitian-American College President Raises Bar at Community College


Une personnalité parmi les nombreuses compatriotes qui font honneur à notre pays à l'extérieur, Mme Carole Berotte Joseph, vient d'être nommée Présidente du City University of New York - Bronx Community College.  Elle était jusqu'à date Présidente du  Massachusetts Bay College, une université dont le campus principal se trouve à Wellesley, une banlieue de Boston Massachusetts. Elle milite dans l'enseignement supérieur depuis plus de 35 ans, parle couramment quatre langues et est une experte reconnue en matière de politique d'éducation et de la sociolinguistique. Sous sa direction, Massachusetts Bay Collège a adopté une approche globale sur l'apprentissage à travers des programmes d'études à l'étranger, de l'éducation internationale, et des cours de langue étrangère qui différencie Bay College de la plupart des collèges communautaires dans le Commonwealth.

Une bonne nouvelle mettant en exergue les valeurs haitiennes à l' étranger par ces temps de laideur qui frappent notre pays. Au nom du comité de modération, nous lui présentons toutes nos félicitations.

Herve

"The way I grew up, I learned not just to tolerate the differences in people but to really appreciate them."
carole
Dr. Carole Berotte Joseph
 Première Haitienne d'origine à être rectrice d'une université américaine

Dr. Carole Berotte Joseph Named President of Bronx Community College; Distinguished Educator Returns Home to CUNY

Five years ago, when Carole Berotte Joseph left State University of New York (SUNY) to become the first woman to head Massachusetts Bay Community College and the first Haitian-American to lead an institution of higher education in the country, those who knew her history never doubted that she would transform the institution. A staunch advocate of community colleges, Berotte Joseph had a vision when she took the helm five years ago not only to make MassBay one of the premiere community colleges in the state of Massachusetts, but in the country.


The fact that MassBay is often overshadowed by its bigger, better known neighbors, Babson and Wellesley colleges, never deterred Berotte Joseph from her vision of positioning MassBay as an international leader. 

"Community colleges and the critical role they play in our global economy are not fully appreciated or recognized," says Berotte Joseph, who is one of only 49 African-American women serving as college and university presidents in the United States. "Today community colleges account for nearly 45 percent of the country's college enrollment. They are the foundation of a cost-effective, quality educational track to baccalaureate and advanced degrees, and the source of a highly skilled, technologically sophisticated American workforce." 

Jon Bower, the chairman of the college's board of trustees, says Berotte Joseph has done a terrific job of positioning MassBay as a premiere community college. He credits her as an executive, calling her "an excellent fiscal manager," and with building a strong management team as well as boosting the college Foundation's annual giving from a nominal amount to more than $300,000 in the 2008-2009 academic year. 

"She's an important symbol to our students," said Bower. "Many of our students are immigrants, minorities and women," he said, explaining that she raises students' aspirations by providing them with a vibrant, personal example. 

Berotte Joseph, who holds a Ph.D in bilingual education and sociolinguistics from New York University, re-organized MassBay's academic divisions into five areas to parallel the key economic drivers in Massachusetts and with a focus on student support and student success—health sciences; humanities; social sciences and professional services; science, technology, engineering and mathematics (STEM); and transportation and energy. 

Berotte Joseph, along with co-editor Arthur Spears, recently published "The Haitian Creole Language: History, Structure, Use, and Education." The book represents a rich global take on language practice in Haiti and the Haitian Diaspora, especially in North America with contributors from established International and well-known Haitian scholars. 

Below is one of her recent interview with: Color Magazine
When Carole Berotte Joseph was inaugurated as president of Mass Bay Community College in 2005, she became the first Haitian-American college president in the country. She has been in higher education for more than 35 years, is fluent in four languages and is a noted expert on education policy and sociolinguistics. Under her leadership, Mass Bay has embraced a global approach to learning - through study abroad programs, international education, and foreign language classes - setting it apart from most community colleges in the commonwealth.
CM: What was it like moving from Port-au-Prince to Brooklyn when you were 8 years old?
CBJ: It was exciting; it was something new. When we first got here my parents kept us very guarded, very protected. We were not going out and playing in the streets even though in those days Brooklyn and Bushwick were really very good neighborhoods. We did go to catholic schools, elementary and high school. Then for college I told my parents, `Give us a break!'

Growing up in that time there were very few Haitians in the United States, most of my friends were Hispanic, Puerto Rican and Columbian. I grew up in their homes hearing Spanish, speaking Spanish. I also had Spanish in my family because I have a grandmother of Cuban background. We grew up in a kind of multicultural, multilingual environment.
CM: As the daughter of a teacher and a nurse, what values did your parents instill in you that helped you in your career?
CBJ: They instilled the values of family life, pride in what we did and who we were. They instilled the values of multiculturalism in us, so we had friends from all over. My family, we like to say, is a little United Nations, because we have people from all cultures intermarrying and whatever. I grew up in a very positive family, with respect for all people, respect for serving people. My parents did a lot of volunteer work. They were also very involved in their church in the community. Those kinds of values were important. Hard work, striving for perfection, being proud of yourself, those were things they always drilled in us.

CM: What did it mean to you when you became the first Haitian-American president of a college in the United States?
CBJ: It was kind of the crowing of my career, because I had been in higher education for a long time. But it also meant, as a very active community person, I had to succeed, because I was a role model and a lot of people were looking up to me. Personally, it meant that I had to make sure we had a second and a third. I'm happy to say that this year we have another (Haitan-American) who has just been named the president of a college in California.

CM: Was that personally satisfying, knowing that you led the way for him?
CBJ: Absolutely. I met him at a leadership program for aspiring college presidents. He said to me, `I hope that one day I can follow your footsteps.' I said, `Of course you can!'

After that leadership program, I told him he needed to start throwing his hat in. I was a professor for 23 years and then an associate dean. I got most of the jobs I applied for. It wasn't until another president who was a friend told me, "Carole, if you want to be a president you need to start applying. You're not just going to get the first one you apply for," that I realized it's a little more competitive. I kind of nudged him to start applying, and sure enough, this one came through.

CM: You are bringing a more global approach to Mass Bay. Why is this important and how are you achieving this?
CBJ: I see myself as a citizen of the world. Maybe it was because of the way I grew up, I learned not just to tolerate the differences in people, but to really appreciate them. My father was an international student. He studied in Belgium and the U.S. He knew how tough things were in the U.S. He always told his girls that we needed to be three times as good because we had the additional glass ceiling for women. You have to be good because you are foreign born, you have to be good because you're a women and you are of color. Part of my global approach comes because I have a very multicultural family. 
As a leader in a community college we prepare a lot of people for the work force. Business and industry are always telling us that they want people who are flexible, who are global. Now with the world being so flat - as (Thomas) Friedman's book reminds us - we're so close with technology that people really need to understand what other people are doing, how they live, how they think. I think it just enriches your perspective.

CM: Can you sense two different barriers, one for being a minority and one for being a woman?
CBJ: I can tell the difference. I can tell when people are acting chauvinistic. They go, "She's a woman and should do this or shouldn't do that." When it's racism, it's been pretty clear. I had a blog going on about me where they would call me (racial slurs). Another time, I opened the college when there was snow, but not so much that we couldn't open. Somebody at a meeting said, `What kind of a Haitian radio station was she listening to that she decided to open the school today?' When that got back to me, I really felt sorry for the person. If she had said, `What kind of crazy person, or president, opened the school?' I would have been OK with that. Did she have to bring up that I was Haitian?

My parents gave us very, very good self-concept. So through all this, I knew that I could do the job, that I was as good as anyone else.
And looking back, it's taken a lot of hard work and guts, but if I were to leave the college today, I would feel great. I have a really good team, and in the five years that we have been here, we have really achieved a lot.

CM: Who are your favorite authors who write in Haitian Creole?
CBJ: Well first off, Yves Dejean, who is a linguist. Locally we have Marc Prou, a professor at UMass Boston and former student of mine. I spent 23 years teaching at city college in New York, so it's been wonderful to see so many of my students who really became tops.

samedi 29 janvier 2011

Il impute au président Préval la responsabilité de la crise politique pour avoir obstinément refusé de dialoguer avec l’opposition

Haïti-Élections
Le sénateur Anacacis s’insurge contre la plateforme officielle INITE après la décision de celle-ci de faire retrait de la candidature à la présidence de Jude Célestin
Il impute au président Préval la responsabilité de la crise politique pour avoir obstinément refusé de dialoguer avec l’opposition
samedi 29 janvier 2011,

Le sénateur de l’Ouest, Jean Hector Anacacis, candidat à la présidence du Mouvement de la Jeunesse Haïtienne (MODEJHA), est sorti vendredi du profond mutisme dans lequel il s’était confiné depuis les élections du 28 novembre 2010 pour fustiger les dirigeants de la plateforme officielle INITE (Unité) à qui il reproche d’avoir lâché leur candidat à la présidence, Jude Célestin.
Connu comme un proche à la fois du président René Préval, de son poulain Jude Célestin et de la plateforme officielle INITE, le parlementaire qui, a maintes reprises, a entretenu la presse de faits et réalités intimes du pouvoir, assimile à des « mafieux » les dirigeants de la plateforme qui, dans un communiqué, ont annoncé le retrait de la candidature de M. Célestin. Les signataires du communiqué en question sont le sénateur Joseph Lambert, l’ancien ministre de l’Intérieur Jean Joseph Molière, le président du Sénat, Kély Bastien et l’ancien président de la Chambre basse, Louisjeune Levaillant.
Anacacis appelle Célestin à ne signer aucun document de désistement sous peine de « mort politique », par le fait qu’il aurait ainsi reconnu son implication dans les fraudes électorales. Il rappelle en ce sens que, selon la Loi électorale, seul le candidat peut faire retrait de sa candidature et non le parti sous la bannière duquel il brigue le poste électif.
Il présente Célestin comme un novice en politique qu’il avait mis en garde contre l’entreprise d’ « embauchage électoral » qu’avait constitué la formation de INITE. Il le crédite aussi d’un caractère fort qui expliquerait qu’au cours de la campagne électorale les « grands manœuvriers » aient résolu de le « liquider », certains de ne pouvoir le manipuler.
Pour Anacacis, c’est le bilan du travail effectué au Centre National des Equipements (CNE) par Célestin qui a permis au président Préval de réaliser ses deux mandats. A ce dernier, il reproche d’avoir obstinément refusé de dialoguer avec l’opposition, « ce qui a eu pour conséquence de plonger le pays dans la crise ». [jmd/Radio Kiskeya]

Raymond Laurent reçoit sur les ondes de CKUT 90,3 www.ckut.ca (Madame Mirlande Manigat , Michel Soukar, Sauveur Pierre Étienne)



Samedi Midi Inter Raymond Laurent reçoit sur les ondes de CKUT 90,3 www.ckut.ca



http://radiotime.com/station/s_31297/CKUT_903.aspx

 

Dernier heure Samedi 29 janvier 2011

de 10h30 à 14h00



Samedi Midi Inter

Raymond Laurent reçoit sur les ondes de CKUT 90,3 www.ckut.ca

EN ENTREVUE :

Madame Mirlande Manigat
secrétaire général depuis le 3 août 2007 du (RNDP)
Rassemblement des Démocrates
Nationaux Progressistes d'Haïti
Vice-Rectrice chargée de la Recherche, du Développement Institutionnel et de la Coopération Internationale.
C'est un parti qui joue un rôle important sur la scène politique haïtienne et
compte changer la vie des Haïtiens.
&
L'Historien haitien Michel Soukar,
&

Sauveur Pierre Étienne,Politologue

Membre directoire de l'Organisation du Peuple en Lutte (OPL)


Enseignant-chercheur à l'Université d'État d'Haïti,

Sauveur Pierre Étienne est aussi membre

du Centre de recherche et de formation économique

et sociale pour le développement (CRESFED).

S. P. Étienne a déjà publié Haïti : l'invasion des

ONG, ouvrage paru aux éditions du CIDIHCA en 1997.

vendredi 28 janvier 2011

Résultats définitifs du 1er tour mercredi, second tour le 20 mars, annonce le CEP

Haïti-Elections-Crise

Résultats définitifs du 1er tour mercredi, second tour le 20 mars, annonce le CEP

Dans le nouveau calendrier électoral, publié vendredi à l’heure où la crispation politique est perceptible, l’organisme électoral retient la date du 16 avril pour révéler le nom de celui ou celle qui succédera à René Préval

vendredi 28 janvier 2011,

Radio Kiskeya

Le Conseil électoral provisoire a publié vendredi le calendrier du second tour des présidentielles et législatives controversées de novembre dans lequel il est notamment prévu la proclamation, le 16 avril, de la victoire du ou de la successeur (e) du chef de l’Etat sortant, René Préval, qui sera vraisemblablement la constitutionnaliste Mirlande Manigat ou le chanteur Michel Martelly.

Intervenant moins de 48 heures avant la visite dimanche à Port-au-Prince de la chef de la diplomatie américaine, Hillary Clinton, au moment où la communauté internationale soumet le pouvoir à d’intenses pressions pour mettre fin à la crise post-électorale, l’annonce du CEP fixe au 2 février (mercredi prochain) la publication très attendue des résultats définitifs du premier tour.

La plateforme présidentielle INITE, dont les visas d’entrée aux Etats-Unis de certains dirigeants ont été supprimés, a pratiquement éjecté son candidat Jude Célestin en annonçant son abandon de la course électorale.

Toutefois, jusqu’à ce vendredi, l’intéressé n’avait toujours pas signifié à l’institution électorale son retrait officiel dans les formes juridiques requises.

Le calendrier confirme également la tenue du second tour le 20 mars qui sera suivi de la publication des résultats préliminaires le 31 du même mois ainsi que de la période de dépôt et de traitement des contestations, début avril.

Pour ce premier second tour de l’histoire d’Haïti, les deux protagonistes disposeront d’un mois de campagne, soit du 17 février au 18 mars.

A noter que parmi les principales activités prévues dans l’entre-deux-tours, figurent la publication des listes électorales entre le 11 et le 17 février et la réalisation d’une campagne de sensibilisation de l’électorat du 20 février au 19 mars.

Dans son communiqué, le Conseil électoral, très critiqué pour ses rapports opaques avec la présidence, renouvelle son engagement à mener à terme le processus devant déboucher sur l’élection d’un nouveau Président, la mise en place de la 49e législature et le renouvellement du tiers du Sénat.

Pressé par la communauté internationale d’appliquer à la lettre les recommandations d’une mission technique de l’OEA sur l’évaluation des élections, l’organisme électoral devrait, sauf surprise, boucler un premier tour chaotique et à rebondissements en annonçant un face-à-face entre Mirlande Manigat, 70 ans, arrivée en tête, et Michel Martelly, 49 ans.

Ce dernier devrait devancer mercredi prochain Jude Célestin, accusé de fraudes massives après être terminé deuxième dans les résultats préliminaires qui avaient, début décembre, provoqué une vague de violences meurtrières et précipité le pays dans une nouvelle crise politique.

Une douzaine de candidats à la présidence, quatre Sénateurs et des partis de l’opposition se sont lancés dans une hypothétique croisade en vue d’obtenir l’annulation des élections et l’installation d’un gouvernement de transition à l’expiration du mandat du Président René Préval, le 7 février. spp/Radio Kiskeya