Trois (3) citations, en rapport avec les évènements d'Haïti, que je souhaite partager avec vous:
1) Il faut tenir à une résolution parce qu'elle est bonne, et non parce qu'on l'a prise.
La mascarade électorale du 28 nov. n'a aucun fondement pour pouvoir justifier un second tour. On ne doit pas persister, signer et prendre la résolution de se dire et de se convaincre que l'on a eu des élections le 28 nov. Pas besoin d'experts étrangers, pire de l'OEA qui est juge et partie (l'OEA avait des responsabilités pour le bon déroulement du vote), pour conclure à l'annulation du processus électoral du 28 nov.
Leur conclusion, non officielle cependant, de porter MARTELLY au second tour et d'écarter CELESTIN, et ce faisant suite à une farce électorale, va uniquement conduire au chaos, à une guerre civile fratricide. La fuite et la publication du rapport par Associated Press (AP) y contribuent aussi. Cela a donné le temps à ce que l'on fourbisse ses armes (au propre et au figuré: armes et arguments), que l'on se prépare pour cette dite guerre.
On ne va pas y échapper. D'ailleurs tous les pays étrangers conseillent à leurs ressortissants en Haïti de faire des provisions dès maintenant et de se "terrer" chez eux dès la proclamation officielle de ce résultat, prévue pour le 13, à la requête de report souhaité par PREVAL afin que la Nation puisse se focaliser toute entière aux commémorations du 12 janvier, aux souvenirs des disparu(e)s, à la compassion sincère et fraternelle avec les sinistré(e)s, les blessé(e)s, les handicapé(e)s, les orphelin(e)s, les malades tant physiques que psychiques, les sans-abri, ...
Au fait, je suis resté silencieux sur la thématique des orphelin(e)s. Ce n'est pas mon domaine de compétence, même si j'ai des opinions là-dessus, comme tout un chacun. Cependant je suis très étonné de ne lire aucun article de fond, aucune analyse, aucune étude approfondie sur la thématique des orphelin(e)s en Haïti, des jeunes qui sont les forces vives futures de la Nation. Qui connait actuellement leurs potentialités intrinsèques? Et par la force des choses on est obligé de les laisser partir ailleurs où l'herbe sera plus verte pour eux, où ils auront du lait et du miel. Peut-être?
L'adoption de "vrais", de "réels" orphelins présente déjà en elle-même des avantages patentés mais aussi des inconvénients certains. De quel côté penche la balance? Il appert que ce soit vers les avantages. C'est pourquoi elle est pratiquée universellement, mais selon des règles et des procédures strictes à respecter. Sera-ce toujours positif dans le contexte actuel, post-séisme haïtien où il y a beaucoup d'enfants qui ne sont pas de "réels" orphelins, mais des enfants abandonnés, et peut-être même des enfants "disparus", c'est-à-dire n'ayant pas encore retrouvé leurs parents (se rappeler l'action des évangélistes américains: les enfants avaient leurs parents; se souvenir de l'action d'une association française au Tchad; ...).
Si l'on a activé, précipité les adoptions sans respecter les règles de l'art en cette matière, il faut s'attendre à des problèmes futurs majeurs. On a lancé une bronca médiatique contre KOUCHNER le stigmatisant d'avoir été insensible, de n'avoir pas hâter le processus, d'avoir fait souffrir inutilement les orphelin(e)s et les parents adoptifs, alors que peut-être tout simplement il suivait les règles de l'art.
Si elles existent, c'est parce que elles ont leur raison d'être. C'est pour que tout se passe bien, dans le meilleur des mondes. A l'évidence je vais choquer des gens, mais je dois écrire: "il ne faudrait pas que ces orphelin(e)s soient des pions de bonne conscience, des "joujoux" de bonheur éphémère et que l'on abandonne dès le moindre problème, la moindre difficulté. Comme parfois certaines personnes avec leur animal de compagnie (lors des vacances, quand il a atteint sa taille énorme normale, quand il grève le budget pour son entretien, quand il cause des problèmes, ...)! Il suffit de se souvenir du gradient comportemental des mauvais traitements à des infanticides de certains parents avec leurs enfants naturels, légitimes, de sang et de chair. Puis le trafic d'enfants! Pas besoin d'être exhaustif!
Enfin, dans notre monde contemporain matérialiste (le fric justifie tout, tous les moyens) il faudra s'attendre à ce que des mères et pères haïtiens, pour améliorer leur futur quotidien misérable, surgissent, avec des documents authentiques, en bonne et due forme, pour réclamer leurs droits de parentalité, surtout si toutes les procédures légales d'adoption n'ont point été respectées. Qui vivra verra!
Ne restons pas à ces considérations pessimistes, tristes (mais hypothétiques) surtout quand l'on constate le départ des enfants de leur terre natale, leur exil, leur déracinement pour aller vivre sous d'autres cieux. Considérons que tout se passera bien, dans le meilleur des mondes, que toutes les procédures ont été respectées, que les adoptions ont été réalisées selon les règles de l'art.
Il faut conclure sur la joie, le bonheur des parents adoptifs. Ils sont heureux de pouvoir réaliser leur projet noble de parentalité. Il suffit de regarder leurs sourires éclatants, parfois leurs larmes de joie, lors des retrouvailles. Il faut deviner le soin, la tendresse, ...qui ressortent des préparatifs d'accueil en regardant le décor, l'ameublement, les accessoires, les jouets, ...de la chambre du futur enfant. On aimerait bien partager le foyer illuminé par le bonheur des parents adoptifs, et des cris, des rires, des pleurs, de la joie de vivre enfantine par l'arrivée de l'orphelin(e) qui n'a plus ce statut d'ailleurs. Tous les parents le(la) nomme "mon enfant".
Dans les foyers filmés et divulgués dans les médias télévisuels on est heureux de visionner et de constater le bonheur qui transcende du comportement et du visage des enfants adoptés. On sent qu'ils vivent dans la tendresse, le bonheur, l'Amour en somme de leurs parents adoptifs. Et ce qui ne gâche rien, dans un cadre environnemental propice au bonheur: piscine parfois; cercles empathiques familial, amical, scolaire et de voisinage, ...; jouets à profusion; vêtements bcbg; chambre individuelle plus vaste que le dortoir où l'orphelin vivait à 15; etc.
En compagnie de quelques amis, je regardais à la télé une émission montrant le cadre de vie d'un adopté vivant dans une concession avec piscine. Alors un copain a dit avec un ton humoristique, mais empreint de pointes de tristesse, d'envie, de jalousie et de regrets avec une voix tremblotante, larmoyante, chevrotante:
Gamin, tu as une chance de veinard, de cocu. Tu passes de la misère à la richesse par une fée avec une baguette magique. Moi, je suis dans ma cinquantaine, j'ai bossé comme un forcené, et je n'aurai jamais une piscine dans ma concession, et pire je ne me souviens pas des câlins de mes parents biologiques. Je n'ai pas le souvenir d'en avoir eus.
Alors pourquoi pas l'adoption quand tout semble être un conte de fées?
Pourquoi tout ne se déroulerait-il pas comme un long fleuve tranquille?
2) N'attends pas que les événements arrivent comme tu le souhaites. Décide de vouloir ce qui doit arriver dans le beau, le bon, le bien... et tu seras heureux.
On souhaite que le peuple haïtien puisse bien choisir par les urnes son nouveau président, ses nouveaux pouvoirs exécutif et législatif, selon les règles de l'art. Alors décidons l'annulation de la mascarade électorale et recommençons. Ne nous reposons pas sur l'étranger, l'International, l'OEA. L'international n' a pas su et pu réaliser de vraies élections. Il essaie depuis lors par tous les moyens, même par des coups de baguette magique ou hypnotique, de ne point être le dindon de la farce, de se sortir d'une mauvaise passe, de ne point être co-responsable d'un gaspillage de $29.000.000US, en faisant en sorte que les Haïtien(ne)s prennent des vessies pour des lanternes.
Et les deux (2) candidats qui sont retenus ainsi pour le second tour ne vont jamais plus se "solidariser" avec les autres, même si "deep down inside them" ils savent que le processus électoral dès le 28 nov. fut une mascarade électorale. Au début, ils étaient solidaires des 12 candidats qui réclament l'annulation du vote du 28 nov. mais se sont désistés après des coups de fil de M. MULET les informant confidentiellement qu'ils se trouvaient en bonne position. Charité bien ordonnée commence par soi et ainsi la fin justifie tous les moyens. Foutaises de leur part!
C'est la chance divine tombée du Ciel, ont-ils dit en leur for intérieur. Tant mieux pour eux! Tant pis pour les autres! Ils se fichent d'autrui comme de l'an 40, comme d'un "kleenex". Ils exploitent, usent, manipulent autrui. "That's all". Alors on ne sortira point encore de la galère. Si l'un ou l'autre devenait président(e), il ou elle agirait comme PREVAL: bonheur personnelle [et de la clique de courtisan(e)s pour l'une et de "déhancheurs" et "déhancheuses" ("bèl gouyad bounda déhô, mawi-jozèf") de bassin et bas-ventre pour l'autre] et non pas félicité collective, celle de la Nation.
3) A quoi reconnaît-on que l'on est amoureux ou c....? C'est très simple. On est amoureux ou c.... quand on commence à agir contre son intérêt.
Si cette citation reflète la vérité, comme certaines élites et certains responsables d'Haïti agissent et dirigent le pays contre son intérêt (le pays le plus misérable de l'hémisphère américain), qui plus est contre leurs propres intérêts particuliers (sic), en faisant en sorte qu'Haïti soit gouverné très mal par les ONGs internationales [gouvernance par 10.000 ONGs (vous avez bien lu 1 et 4 zéros)], et par les organisations internationales (ONU, OEA, CARICOM, ..., MINUSTAH, CIRH pilotée par CLINTON même s'il y a un co-pilote),
* alors ils sont amoureux de l'international, ils sont "ba-ba" de l'étranger, ils tombent en pâmoison et se consument d'amour pour n'importe quoi, n'importe qui, pourvu qu'il vienne d'ailleurs, de l'étranger,
* ou.....J'en doute fort.
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J'étais resté silencieux, comme décidé après mûres réflexions.
Le texte ci-dessous m'oblige à enfreindre ma promesse.
Je devais inéluctablement le partager avec vous.
Dja Paul
dja_paul@yahoo.fr
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