vendredi 27 avril 2012

Le Président de la République, S.E.M. Michel Joseph Martelly, sera de retour le lundi 30 Avril prochain en Haïti.

PRYÈ YA MONTE GRAS LA DESAN 


Le Président de la République, S.E.M. Michel Joseph Martelly, sera de retour le lundi 30 Avril prochain en Haïti.

S.E.M. Michel Joseph Martelly, sera de retour le lundi 30 Avril prochain en Haïti,


Bureau de Communication de la Présidence

Contact : Bureau de Communication
Phone : +509 31 89 88 88
Invitation à la Presse

Retour du Président de la République dans le pays lundi prochain

·        Le Chef de l’Etat donnera un point de presse à l’Aéroport International Toussaint Louverture

Port-au-Prince, vendredi 27 Avril 2012 : Le Bureau de Communication de la Présidence informe la population en général et la Presse en particulier que le Président de la République, S.E.M. Michel Joseph Martelly, sera de retour le lundi 30 Avril prochain en Haïti, après deux semaines d’absence dans le pays en raison de son état de santé qui est désormais stable selon son équipe médicale.
A cet effet, les médias sont invités à 7 : 45 a.m. au Salon Diplomatique de l’Aéroport International Toussaint Louverture où le Chef de l’Etat donnera un point de presse.
Point de Presse
Quand : Lundi 30 Avril 2012
Lieu : Salon Diplomatique de l’Aéroport International Toussaint Louverture
Heure : 7 : 45 a.m.
Qui : S.E.M. Michel Joseph Martelly

jeudi 26 avril 2012

"J'étais plus proche de la mort" déclare Martelly



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À peine remis de son mauvais état de santé après une semaine d’hospitalisation à Miami, le chef de l’État qui répondait aux questions du journaliste Alex Saint-Surin dans le cadre l’émission « Carrefour », a déclaré que son état de santé est pour le moment stable.

« Ma situation sanitaire était compliquée. J’étais très près de la mort. Je me préparais à l’accepter car la souffrance a été trop dure. Je ne suis pas mort parce que Dieu est à mon côté», a témoigné le président Martelly qui s’est dit maintenant remis à 99.9 %.

Se disant avoir été plus près de la mort que la vie, le locataire du palais national a indiqué toutefois être en attente des dernières consignes de ses médecins en Floride avant de prendre l’avion pour rentrer en Haïti, afin de poursuivre sa mission de chef d’État. 

« J’attends seulement les dernières consignes de mes médecins avant de prendre l’avion. Car désormais, je ne peux pas voyager dans n’importe quelles conditions dans la mesure où le problème que j’ai eu, a à voir avec l’altitude », a fait savoir M. Martelly, saluant au passage toute l’équipe médicale qui l’avait pris en charge.

Le président Martelly qui dit avoir pris le risque, sous les recommandations de ses médecins en Haïti, de prendre le vol pour retourner à Miami quelques jours après son intervention à l’épaule droite, a affirmé avoir craint une complication sanitaire due à une embolie pulmonaire.

« Nous avions pensé à une « embolie pulmonaire » relevée d’un diagnostic non confirmé en Haïti. Mais en arrivant à Miami, le scanner nous a plutôt indiqué ce que nous appelons « un infarctus pulmonaire » moins dangereux qui a provoqué les douleurs chez le président, a fait comprendre pour sa part, l’un de ses médecins tout en confirmant que son état de santé est normal.

Saluant les membres du gouvernement et le peuple haïtien, le premier citoyen de la nation a indiqué que le pays n’allait pas mourir en raison de son absence. Car, a-t-il ajouté : « Il existe de nombreux citoyens en Haïti qui entendent marcher dans la logique de mon rêve pour Haïti et pour le bonheur du peuple haïtien ». 


Alix Laroche
Miami, Florida
HPN



Prezidan Michel Martelly intervview 26 avril 2012. MIAMI





Ansam nap konbat kolera a. Dimanche 29 avril 2012 École Joyeux Départ Latha 11 # 48B, de 14h30 à 16H00

Ansam nap konbat kolera a


IRJANS NOU FÈ FAS JODIA YA, OBLIJE NOU KENBE YON FOMASYION SOU KOLERA A, KI KOMANSE BLAYI KÒ L ANKO. 

AP GEN DOKIMAN ESPLIKATIF, KE NOU AP REMÈT AK TOUT MOUN PREZAN. NOU PRAL MONTRE NOU TOU, KOMAN POU NOU PREPARE SEWÒM LAN TOU. NOU KWÈ FOMASYION SA A, LI PRAL KORE NOU PLIS SOU KOMAN POU NOU GOUMEN AK KOLERA. 
NAP GEN AVEK NOU DOCTÈ SEIGNON KI GEN PLIS KE 40 LANE DEPI LI AP PROFÈSÈ MEDSIN NAN PEYI CUBA. NOU SWETE NOU TOUT BONN FOMASYION. 
LAP DEBITE DIMANCHE 29 AVRIL 2012 L'ÉCOLE JOYEUX DÉPART LATHAN 11 # 48 B DE 14H00 À 16H30. ROUTE NATIONALE # 1




















mercredi 25 avril 2012

Président Joseph Michel Martelly en direct ce Mercredi 25 avril a 3:00 p.m


Président Joseph Michel Martelly en direct ce Mercredi 25 avril a 3:00 p.m. Sur radio Mega Miami. Pou entenet klike la: www.radiomega.net 
Pou patisipe: 786 265 1673 ou 712 432 3235 — avec Diaspora Haïtienne et 19 autres personnes.
 ·  · 

Kouraj nou tout ki an dèiy, nou pa poukont nou.


Nou pote vwa nou, ak tout lot moun, ke disparisyon Ajan Milot Jean-Hilaire e Calixte Walky touche, nou di yo kouraj
Ak fanmi, zanmi, e koleg li yo, Tèt kale Tèt kole nan Kwadèboukè, swete yo kouraj e li mande yo kenbe fèm. 
Nou touche pa doulè nou e nou pataje soufrans yo.
Nap viv yon period krisial nan peyi ya, e se koud ak koud pou nou mache pou peyi ya ka rete sou chemen, ki pou mennen li vè Ayiti nou vle bati ansam nan. 

Nou mande Bondye akonpagne nou e veye sou pitit li yo, ba nou limyè e konpreansyion pou nou viv ansam, nan lanmou yon pou lot, nan yon mem sousi, AYITI DABÔ, pou san frè nou ak sè nou sispan koule. 

Kouraj nou tout ki an dèiy, nou pa poukont nou. 

Patriotikman Nyrvah Florens Bruno

mardi 24 avril 2012

Wyclef Jean garant de Kanzki



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Wyclef Jean se porte garant de Pierre Edouard Kanzki qui, selon lui, n'est partie prenante et n'a jamais été partie prenante dans aucun complot. Dans une note adressée au journal, la mégastar internationale et ambassadeur itinérant du gouvernement du président Michel Martelly, a fait un intervention ce lundi 23 avril 2012 pour fixer sa position.
Toujours selon la note, Wyclef Jean affirme que Pierre Edouard Kanzki est son ami, il est comme son jeune frère. « Je l'aime beaucoup. Lui aussi, il m'aime beaucoup. Je le connais à fond. Pierre Edouard et toute sa famille sont aussi des amis du président Martelly. Ce sont des amis du gouvernement. Pierre Edouard était à mes côtés tout au cours de la campagne pour le second tour des élections. C'est un jeune homme honnête, dynamique, intelligent, grand travailleur, qui n'a jamais été mêlé à aucune affaire louche, qui n'a jamais été impliqué dans des affaires illégales », lit-on dans la note. 

Pour sa part, Pierre Edouard Kanzki, accusé dans ledit complot visant à renverser le président Michel Martelly du pouvoir, dit protester ouvertement et avec la plus grande véhémence contre ces graves accusations des autorités haïtiennes et dominicaines. L'intéressé, dans une note de presse acheminée au journal, rappelle au peuple haïtien tout entier et au peuple dominicain qu'il n'a jamais été mêlé ni n'est mêlé, directement ou indirectement, à aucun complot, de quelque nature que ce soit au préjudice de quelque personne que ce soit. 

« J'invite alors la population haïtienne à la lecture de plusieurs déclarations, pour les plus exhaustives, d'officiels dominicains, tels le principal candidat du parti du président Fernandez, monsieur Danilo Medina, de la magistrate Yeni Berenice Reynoso, qui attestent, formellement et sans détour, de l'absence manifeste de tout complot à l'encontre du gouvernement haïtien et, singulièrement, du président Joseph Michel Martelly », a écrit Pierre Edouard Kanski, rappelant que les accusations portées contre lui portent atteinte à son honneur et à celui de sa famille. 

M. Kanzki a, par ailleurs, estimé que de telles précisions portées par de plus hauts dignitaires du gouvernement dominicain, plus directement concernés dans cette cascade de violations graves et caractérisées des libertés publiques, des lois de la République et de tout un corps de règles reconnues par les nations civilisées comme protectrices des droits humains, certifient et proclament solennellement l'absence corrélative de tout fait délictueux imputable à lui et de tout fait justificatif de sa présence par-devant quelque autorité politique ou judiciaire que ce soit. « Une telle présence du sieur Kanzki par-devant 
lesdites autorités est, certes, rendue ainsi sans objet et de nul effet », a indiqué la note signée par l'intéressé. 

Le citoyen Pierre Edouard Kanzki demande aux autorités haïtiennes de lever clairement face à la nation tout voile de suspicion qu'elles avaient tenté de faire peser indûment sur ses fragiles épaules et les invite ainsi à proclamer et confirmer, sans ambages, devant ce peuple, sa pleine innocence de cet imbroglio politico-financier dans lequel elles ont tenté de l'impliquer. « Au nom de la vérité, que la lumière soit ! », a-t-il conclu. 
[Le Nouvelliste en Haiti]

samedi 21 avril 2012

Semaine de la Diaspora: Allocution de l'honorable Sénateur Simon Déras


Mr le Ministre des Haïtiens vivant à l’étranger.
Mesdames, Messieurs les élus haïtiens d’outre- mer.
Honorable Président de la Commission permanente des Affaires Etrangères.
Honorable Président de la Commission permanente des Haïtiens vivant à l’étranger.
Mesdames, Messieurs les hauts cadres de l’Etat.
Mesdames, Messieurs, les Membres de la société civile et de la société politique.
Haïtiens, Haïtiennes de la Diaspora.

Distingués invités,

Le Parlement se réjouit de participer, á l’invitation du MHAVE, à cette rencontre fraternelle et patriotique sous l’égide de la République. Il exhale sa joie et sa grande fierté d’accueillir cette communauté vivante, laborieuse, brillante, de la Diaspora Haïtienne, solidaire de la Terre natale.
Mesdames, Messieurs des terres d’exil, le Parlement vous salue et vous souhaite la bienvenue dans votre pays, dans votre famille où tous, nous sommes unis par le sang, par la race, par le terroir, par la culture et par nos rêves de faire d’Haïti un monde nouveau, organisé, nourricier, verdoyant, prospère, où il fait bon vivre… Dans les années soixante-dix, Ghislain Gouraige écrivait dans son livre « La Diaspora d’Haïti et l’Afrique » « qu’Haïti se love sur elle-même en marge du monde anglo – saxon et de l’univers espagnol qui se partagent le continent. » Aujourd’hui, l’isolement d’Haïti n’est ni géopolitique, ni culturel… il est économique et technique… C’est le seul PMA des Amériques.
Mesdames, Messieurs, de la Diaspora haïtienne, le phénomène de la globalisation, avec son concept de village planétaire, a voulu tout ajuster ; les cultures, les nationalités, les pensées, tout le bagage intrinsèque des peuples, tout ce qu’ils ont de « sui generis » ont failli y rester… De même que la France avait plaidé pour l’exception culturelle et un monde multipolaire, certaines diasporas, notamment celle d’Haïti, se sont accrochées à leur idiosyncrasie et se sont rapprochées de leur mère-patrie. 
Haïti a bénéficié, durant de nombreuses décennies, d’une attention particulière, soutenue, de la part de ses fils et de ses filles, évoluant en terre étrangère. Cet attachement charnel s’est manifesté par le maintien vivace de la langue maternelle, le créole, dont l’usage a été officialisé dans certaines mégapoles cosmopolites dont New-York par exemple. Ce sentiment a pris la forme de l’indicateur précis et éloquent qu’est ce formidable soutien financier, évalué à près de deux milliards de dollars américains que la Diaspora a injectés annuellement dans leurs familles et par extension dans l’économie haïtienne, pour défier la faim, l’ignorance, le dénuement qui guettent nos proches au quotidien. A toutes ces expressions d’amour du pays, s’ajoute l’offre de services des hommes et des femmes de savoir et d’expertise qui veulent contribuer au développement intégral de la chère Haïti.
Mesdames, Messieurs de la Diaspora Haïtienne, les expériences des haïtiens du pays et de l’étranger sont certes différentes mais elles sont ravinées par les mêmes préoccupations liées à notre identité, notre culture, notre déracinement et la désolation d’Haïti.
Nous sommes tous, dans la foulée de nos luttes, dans le corset de nos existences, nos conforts ou nos tribulations, interpellés par les malheurs d’Haïti, par son spectacle de pays constamment sur la sellette, par son déficit navrant en matière d’éducation, de santé, de production agricole, d’infrastructure et de services de base…
Nos démarches à l’intérieur comme à l’extérieur pour jeter les bases d’une nouvelle Haïti ne sont pas jumelées, ne sont pas coordonnées, ne forment pas un mouvement conscient et synergique. 
Nous savons que par une tradition de méfiance et une tendance plus prononcée à détruire qu’à construire, les uns ignorent les efforts des autres.
Nous savons aussi que souvent, ce sont des écrans de fumée, des perceptions fausses, des clichés obsolètes qui nous maintiennent dans des postures d’hostilité, les uns vis-à-vis des autres, empêchant ainsi l’émergence des solidarités porteuses d’intégration constructive.
Nous savons tout aussi bien que la Diaspora Haïtienne a développé de grandes initiatives de regroupement et de mise en commun de ses ressources. Nous pouvons citer, entre autres exemples, les mouvements de Grahn, de The Haitian league, du Congrès des Haïtiens pour fortifier Haïti qui ont organisé des congrès, promu des activités culturelles et scientifiques, établi des liens avec des institutions haïtiennes et conduit des combats pour défendre les droits des haïtiens vivant à l’étranger. 
Le Sénat vous félicite, citoyens et citoyennes de la Diaspora pour votre leadership exceptionnel qui se traduit, d’ailleurs, par la présence de ce parterre d’élus venus pour participer à nos travaux, à nos agapes. Au nom de la convivialité légendaire qui anime AYITI TOMA, nous leur adressons des salutations spéciales et pleines de déférence, en pensant que ces contacts vont se décliner en coopération utilitaire et structurante pour Haïti. 
Le Parlement est présent à vos côtés Frères et Sœurs de chair et de cœur. Il a épousé votre combat pour recouvrer la nationalité haïtienne et votre droit de vote. Il persiste et signe. Ne craignez rien, l’histoire, dans peu de temps, vous donnera gain de cause.
Notre soif d’échanges pour mieux nous connaitre et pour articuler ensemble l’effort d’organiser Haïti au plan économique, social, politique et spatial ne souffre l’économie d’aucun sujet fondamental… je rappellerai vos propres messages, Haïtiens et Haïtiennes d’outre-mer, à l’occasion du deuxième Congrès international de la Diaspora qui eut lieu du 6 au 9 août 2009 au Trump International Beach Resorts à Miami en Floride… Le but de ce congrès, « la Grande Famille Haïtienne », disiez-vous, est de combiner et de capitaliser les ressources de la Diaspora Haïtienne (intellectuelles, financières, professionnelles etc.) pour développer des stratégies fiables en vue d’aider les haïtiens du Pays et de l’étranger »
L’accent sera mis, aviez-vous souligné, sur les moyens à mettre en œuvre pour doter le pays d’une certaine autonomie économique - gestion de l’eau, productivité agricole, reforestation, tourisme et le retour en toute sécurité sur la terre natale…
Mesdames, Messieurs, A vos marques ! Optimisez, Maximisez, les extrants de votre inspiration, de vos cogitations de ce moment prometteur !
Que Dieu veille sur Haïti. 

Simon Dieuseul Desras
Président du Sénat de la République


samedi 14 avril 2012

Horreur ??? Lire et faire circuler le message.?


??? Lire et faire circuler le message.?
Prenez garde et informez votre entourage !
Afrique, terre de Cobaye pour les industries pharmaceutiques 
FAIRE LARGE DIFFUSION S'IL VOUS PLAIT AUTOUR DE VOUS C'EST VRAIMENT HALLUCINANT COMME BÊTISE HUMAINE ! ! ! !
MIEUX VAUT LE SAVOIR ET FAIRE ATTENTION QUE DE L'IGNORER 

Il est presque minuit, et nous venons de visualiser un reportage hallucinant sur la deuxième chaîne de télévision française. Depuis le mois de Septembre 2004 un laboratoire américain du nom de GEDEAD s'est implanté à Douala pour (officiellement) tester un médicament 'préventif' du nom de VIREAD sur des jeunes camerounaises saines c.a.d. SERONEGATIVES! ! 
A raison de 4 Euro par mois + des examens médicaux gratuits et une promesse de prise en charge en cas de contamination, les filles sont encouragées à n'avoir que des rapports sexuels non protégées avec des partenaires multiples. On leur ment que ce fameux VIREAD les protège, que c'est un vaccin et qu'elles ne pourront plus jamais être contaminées. En plus, elles auront contribué au progrès de la science!!!! 
Le but (toujours officiel) de cet essai est justement de voir si le fameux viread protège. Donc après avoir absorbé cette pillule sans du tout savoir ce qu'elle contient, les filles sont livrées à la nature et reçoivent 4 Euros par mois lorqu'elles viennent se faire tester mensuellement pour le SIDA et pas pour les autres MST tout aussi graves comme les hépatites et autres maladies virales... (Officiellement) , 400 filles volontaires et pas informées du tout ont ainsi été recrutées par un camerounais ayant reçu une somme de 800 000$ de ce labo américain. Beaucoup de ces filles ayant déjà été contaminées, ont été purement et simplement abandonnées dans la nature (témoignage à l'appui). 
A mon avis la mission secrète ciblée est simplement de continuer à propager le sida, déjà terriblement élevé chez nous. Ne pouvons-nous pas dire qu'il s'agit ici d'un crime contre l'humanité ? Inoculer un virus de sida à Douala à des prostituées ne manque pas de stratégie. Douala est la plaque tournante du Cameroun . Ce n'est qu'une histoire de temps avant que ce virus ne se répande dans tout le pays. 
Un responsable du ministère de la santé déclare sans aucune crainte de choquer que son poste a été crée après l'implantation de ce laboratoire. Donc il n'a pas pu empêcher cela et il ne peut interdire ce test. VOILA. 
De tels tests se passent actuellement dans plusieurs pays pauvres tels que Haiti, Jamaique, République Dominicaine, Cambodge et d'autres pays africains, nous avons vu la République centrafricaine par exemple... On a parlé de 10 pays sans les citer tous explicitement. .. 
Nous crions de douleur face au sentiment d'impuissance qui nous envahit devant notre petit écran d'ordinateur. >> La seule réaction que nous puissions avoir est d'envoyer ce mail à tous ceux dont nous connaissons l'adresse électronique. Si vous ressentez la même chose que nous, nous vous prions d'envoyer ce mail à tous ceux qui vous sont chers.. Peut-être arriverons-nous à informer un grand nombre de personnes... >> Faites attention à vous et sensibilisez vos familles! >> Dr Judith Kareine Dubois, M.D> Dr Abbé Amoumbba, M.D > Professeur Marc-Antoine De Pigani, Virologue. > Daphney Saint-Pierre, Phamacologue.>

jeudi 12 avril 2012

RAPPORT DE LA COMMISSION SUR L’ARMEE D'HAITI AU PRESIDENT MICHEL MARTELLY


Port-au-Prince, le 23 décembre 2011
Monsieur Michel Joseph Martelly
Président de la République
Palais National

Monsieur le Président,
La Commission d'Etat d'Organisation de la composante militaire de la Force Publique créée par Arrêté en date du 21 novembre 2011 vous présente ses respects et a l'honneur de soumettre  à votre attention, conformément aux termes de son mandat principal, le rapport d'étapes annexé à la présente correspondance.

Dans ce travail préliminaire de synthèse qui annonce, par anticipation, les grandes lignes du Rapport final,  l'accent est mis sur certains préalables indispensables à la réalisation des phases concrètes de l'organisation de la Force Militaire dont l'entrée en service officielle pourra coïncider avec la commémoration de la bataille de Vertières et du jour des Forces Armées, le 18 novembre 2012.

Ces préalables comprennent entre autres :
  • l'interdiction sur tout le territoire des recrutements et entrainements illégaux de type militaire,
  • la solution du problème d'indemnisation et de pension de l'ancien personnel des Forces Armées d'Haïti,
  • la définition avec la Minustah d'une stratégie conjointe de retrait progressif de ses troupes
  • le dépôt au Parlement du projet de loi organique du Ministère de la Défense
  • la réflexion sur la mise en application du service civique mixte obligatoire.
  • une campagne de communication et sensibilisation.

De telles mesures serviront à mieux informer les instances tant nationales qu'internationales sur le cheminement suivi par la Commission aux fins d'atteindre ses objectifs.

Monsieur le Président,
Pour produire  ce rapport préliminaire, la Commission a été amenée à:
  • élaborer un formulaire de consultation à l'intention des secteurs vitaux de la Nation via les délégations, vice-délégations et les Mairies et se fixer un délai raisonnable pour recevoir les avis desdits secteurs.
  • recenser l'effectif  de l'ancien personnel des Forces Armées d'Haïti en attendant qu'il satisfasse aux  critères d'évaluation et de rengagement tels que l'âge, l'état de service et de santé, le casier judiciaire.
  • proposer une solution définitive au problème d'indemnisation de l'ancien personnel des FADH par  l'émission en faveur des intéressés de chèque mensuel d'indemnité jusqu'à extinction complète de la balance restante.
  • procéder à l'inventaire des bases urbaines de la Minustah devant être prises en charge par la PNH et celles en dehors des villes par la nouvelle force militaire haïtienne
  • prendre en compte les points et zones stratégiques du pays tels que : Barrages hydro-électriques, Centrales thermiques, Chutes d'eau, Salagnac, Fressac, Chien Content, Boutiliers, Centrale de communication, Centrale de distribution d'eau, Palais National, terminaux pétroliers et Centres de stockage des produits pétroliers, Ports et Aéroports, nappes phréatiques, zones protégées,
  • retenir les sites pour l'implantation respective des Quartiers Généraux des régions militaires de l'Ouest-Sud-Est, de l'Artibonite-Centre, du Grand Nord et du Sud-Grand-Anse-Nippes. 
  • identifier comme sources de financement de la composante militaire de la Force Publique : les revenus sur les investissements du fonds de pension des FADH, une ponction raisonnable sur le budget du Fond d'Entretien Routier (FER) pour le Corps du génie et la mise en œuvre de la recommandation de principe de la Banque Mondiale qui prévoit l'affectation de 1 à 2% du Produit National Brut à l'organisation de toute Force Militaire.
  • proposer un plan quinquennal de développement et de financement de la nouvelle Force
  • établir une liste de champs : doctrine  et justice militaire sur lesquels des projets de lois et de normes seront proposés pour étoffer le cadre légal des Forces Armées d'Haïti, nouvelle version.
  • retenir le Service de santé, le Service Juridique, le Corps du génie, le Service d'agronomie, le service d'agents frontaliers et forestiers comme unités prioritaires à rendre opérationnelles pour assurer la relève au fil du désengagement progressif de la Minustah. 

Monsieur le Président,

La Commission voudrait particulièrement solliciter votre attention sur le caractère flexible des phases séquentielles d'implémentation du projet dont l'opportunité et la faisabilité ont déjà fait l'objet d'un très large consensus national comme en témoignent les 64% d'opinions favorables obtenus lors du sondage réalisé au premier semestre de l'année 2004. A cet effet, la Commission recommande à court terme de mettre à profit l'élan de sympathie de la population et le support de nos partenaires pendant qu'elle poursuit les consultations avec les secteurs vitaux de la Nation, l'inventaire des moyens matériels disponibles, l'élaboration de normes et l'identification de toutes autres sources de financement nécessaires au fonctionnement de la nouvelle force.
Tout en vous remerciant de la confiance dont vous avez bien voulu l'honorer, la Commission vous prie, Monsieur le Président, de bien vouloir agréer  l'expression de ses salutations les plus déférentes.

Yvan Richard Maurrasse,  Secretaire d'état à la défense, President
Reginald Delva, Secretaire d'etat à la Securite publique, Vice-President
Jean Bergenarc Barrethe, Secrétaire Rapporteur
Gérard Gourgue, Membre
Georges Michel, Membre
Jean Thomas Cyprien, Membre
Guy Noël, Membre

CONTEXTE ET ETAT DU DOSSIER

Depuis Février 2004 et pour la troisième fois dans son histoire, la République d’Haïti voit son sol souillé, sa souveraineté violée et les droits élémentaires de ses ressortissants foulés aux pieds. L’impact de cet événement sur le comportement des citoyens est désastreux. Le sentiment d’une forme de tutelle imposée est unanimement partagé au point que les clivages idéologiques, les sensibilités politiques, les désaccords et les divergences s’estompent au regard  de l’urgence qu’il y a de mettre fin  à cette anomalie grave. Les tensions sociopolitiques enregistrées tout au long de l’année 2003 étaient déjà les prémices d’une crise  irréversible.

En effet, sur fond de polarisation extrême et de violence larvée, des secteurs politiques et sociaux antagoniques se sont affrontés sans que l’un ou l’autre eut pu tenir un discours articulé et cohérent, annonciateur d’une alternative crédible. D’un conflit haïtiano-haïtien, il a fallu peu de temps pour qu’il se transformât en crise internationale aux dimensions, à vrai dire, exagérées dont s’est saisi le Conseil de Sécurité en invoquant les dispositions du chapitre VII de la Charte des Nations Unies applicable aux Etats Membres dont la situation interne  constitue une menace pour la paix, une rupture de la paix ou un acte d'agression à l’échelle régionale ou mondiale.

Ainsi, en votant la résolution 1542 du 30 avril 2004 et en déclarant agir en vertu du chapitre sept de sa charte constitutive, le Conseil de Sécurité confère-t-il à l'Etat d’Haïti  le titre peu envieux de pays dont la situation interne menace la paix, la sécurité et la stabilité dans la région. Depuis lors, et ce, jusqu'à la résolution du 15 octobre 2011 reconduisant le mandat de la MINUSTAH pour une nouvelle période de 12 mois, le Conseil de Sécurité, quoi qu’il ait admis que des progrès ont été accomplis sur le terrain, ne manque jamais d’invoquer le chapitre VII qui d'ailleurs ne cadre nullement avec la situation d'Haïti.

Quelle est aujourd’hui la validité et la pertinence de cette assertion faisant de l'Etat d'Haïti une menace pour la paix et la stabilité dans la région? Après plus de sept ans, le moment n’est-il pas venu de dresser sans complaisance aucune le bilan du travail réalisé par la MINUSTAH qui a pris le relais de la Force Multinationale Intérimaire (France, Etats-Unis, Canada et Chili) avec une feuille de route précise et claire?

Il est indéniable qu'avec la disparition de certaines zones de non droit et de certains gangs armés qui défiaient les forces de l'ordre, la MINUSTAH a fini par engranger quelques succès, mais bien en deçà de sa taille et son armement sophistiqué. L’organisation des élections, très hypothétique au début, a pu devenir une réalité même s'il faut constater un décalage dans la périodicité clairement indiquée dans la constitution. En effet, des élus ont pu succéder à des élus sans que cela puisse soulever de problèmes majeurs, cependant ces quelques succès de la MINUSTAH déployée en Haïti dans le but d’y établir un climat sûr et stable comme préalable de tout progrès économique et social demeurent  insuffisants pour affirmer  que l’objectif a été atteint.

Des zones d’ombre subsistent encore compte tenu de nombreux facteurs internes et externes. De plus, cette opération  de déploiement  s’est déroulée par nécessité en contradiction avec les prescrits de la Constitution qui dispose en ses articles  263 et 263-1 : "La force publique  se compose de deux  corps distincts, à savoir la police nationale  et les forces armées d’Haïti et qu'aucun autre corps ne peut exister sur le territoire national". D'autres dérives, dénoncées et documentées ont contribué a ternir l'image de la MINUSTAH et  pervertir l'idéal des Nations Unies

Ainsi, la MINUSTAH, quelqu’aient  pu être la raison de sa présence sur le sol national et l’utilité de son action devra se désengager progressivement selon un calendrier précis aussi bien par principe que par stratégie. Alors, il appartient aux Haïtiens de combler le vide qui en résultera,  ceci relevant  du sens commun et  découlant de la simple logique. Du coup se trouve posée la question de la prise en charge de la sécurité nationale par les instances haïtiennes.

 La nécessité de combler le vide à venir porte les haïtiens à mieux se comprendre. A ce titre, il est tout à fait encourageant de constater que, par rapport à l’Armée, le consensus le plus large est réalisé, que la masse critique est atteinte au point que les discussions même houleuses portent davantage sur la forme que sur le fond c'est-à-dire de quel type d’armée le pays a besoin. Les consultations engagées auprès  des secteurs vitaux du pays représentés par la société civile plurielle  participe de la volonté  des dirigeants actuels d’associer et d’impliquer la nation dans une campagne longue peut-être mais combien exaltante de reconquête de notre dignité nationale.

La quasi-totalité des haïtiens  réalisent qu’une maison ne peut être bien gardée, protégée et défendue que par ceux qui l’ont reçue en héritage

Historique de la question
A partir du 1er février 1916 date à laquelle une nouvelle force créée par l'Occupant remplaça l'armée nationale, les fonctions de police et d'armée furent assurées par une force unique qui prit  tour à tour les noms de Gendarmerie (1916-1928), Garde d'Haïti (1928-1947), Armée d'Haïti (1947-1958) et Forces Armées d'Haïti (1958-1995).

Les Constitutions de 1946 et de 1987 tentèrent  d'y remédier en créant 2 entités distinctes, l'Armée et la Police, mais ces dispositions restèrent lettre morte et ce jusqu'au démantèlement en 1995 de la force armée créée en 1915 et à son remplacement par la  PNH  à qui on demandait de faire le même travail d’armée et de police.

Dès la création de la PNH, des observateurs lucides avaient signalé que la démobilisation des FADH et la dévolution de toutes leurs attributions à la PNH était une décision  irréfléchie lourde de conséquences.  L'effondrement sécuritaire et sociopolitique provoqué par les événements de 2003-2004 et l'intervention militaire qui s'ensuivit ont prouvé qu'aucune police ne peut remplir les missions dévolues aux forces armées.

Depuis lors, la question du retour de l’Armée se posa déjà comme une évidence, en témoignent  les 64%  d'opinion favorable à  la remobilisation des FADH obtenus dans un sondage réalisé au 1er semestre de 2004.

Dans la foulée, d'abondantes réflexions sur la question ont été produites par deux Commissions respectivement en 2004-2006 et 2007-2009.

Si les Rapports de ces Commissions n'ont pas débouché sur la remobilisation de l'Armée ils ont eu, en revanche, le mérite d'avoir entretenu sur la question un débat qui est loin d'être clos et d'avoir fait considérablement avancer le dossier du point de vue de la réflexion sur le sujet.

Entre 2010 et 2011, la question de l'armée a été l'un des thèmes de campagne de bon nombre de candidats dont l'actuel Président Michel Joseph Martelly qui s'est d'ailleurs prononcé publiquement en faveur de l'existence d'une armée conformément aux prescrits constitutionnels.

Aujourd'hui, l'opportunité et la faisabilité de la remobilisation de l'Armée font l'objet d'un large consensus et les préoccupations portent davantage sur la forme que sur le fond. C’est donc dans cet esprit qu'a été créée par Arrêté en date du 21 novembre 2011 la Commission d’Etat pour l’organisation de la composante militaire de la force publique avec la mission principale de soumettre au Président de la République un échéancier d'organisation de ladite force le 1er janvier 2012.                    
ECHEANCIER D'ORGANISATION
DE LA COMPOSANTE MILITAIRE DE LA FORCE PUBLIQUE
Cet échéancier  tient compte du calendrier de désengagement de la MINUSTAH et porte sur la formation d'un effectif de 3,500 hommes sur une période de trois ans et demi selon le chronogramme suivant :

A - COURT  TERME  (Janvier -novembre 2012)
PHASE I 
Les Préalables
1.  Communiqué d'interdiction des recrutements et entrainements illégaux de type militaire
2.  Démarrage de la campagne de communication et de marketing du projet
3.  Annonce de la solution du dossier d'indemnisation des membres de l'ancien personnel des FADH
4.   Soumission au Parlement du plan quinquennal de financement de 5 ans de la Nouvelle Force
5.   Soumission d'une loi organique du Ministere de la défense
6.  Opérations d'évaluation de l'effectif de l'ancien personnel des Forces Armées d'Haïti
7.  Reconstitution des carrières du personnel militaire et publication de la liste des mises à la retraite.
8.  Définition d'une stratégie de sortie de la MINUSTAH
9.  Publication du Rapport final de la Commission d'état

La Mise en Œuvre

10.    Nomination d'un Etat-major de transition
Chef d'État-major:   Général de brigade
G1   (Personnel) : Colonel
G2   (Renseignement): Colonel
G3   (Entraînement) : Colonel
G4   (Logistique): Colonel
G5   (Communication) : Colonel
Secrétaire de l'État-major: Colonel

11.  Mise en place d'une structure de coordination avec la Minustah et avec la PNH

12 Recrutement du personnel administratif et technique de soutien à l'Etat-major de transition

13. Prise en charge et fermeture du bureau des militaires  démobilisés

PHASE II

14. Délimitation des sites des Quartiers Généraux des 4 régions militaires et des postes d'observation
15. Aménagement et préparation des bases d'entrainement
16. Recyclage du personnel militaire évalué et retenu
17. Création d'un Comité d'application du Service Civique

Mixte obligatoire

18. Prise en charge des bases désoccupées par la MINUSTAH

19. Poursuite de la campagne de communication

PHASE III

20. Processus d'opérationnalisation des unités et corps prioritaires de la nouvelle Force

21. Ouverture du registre d'inscription pour les 500 premières recrues

22. Commémoration de la bataille de Vertières et entrée en service officielle de la nouvelle Force

B -  MOYEN  TERME  (novembre 2012 -novembre 2014)
23.    Identification des pistes d'atterrissage
24.    Activation des autres Régions Militaires
25.    Réactivation des services techniques
26.    Réouverture de l'Académie Militaire
27.    Poursuite des opérations de recyclage et de recrutement
28.    Poursuite des opérations de prise en charge  des bases  désoccupées par la MINUSTAH

A  LONG  TERME  (novembre 2014 à + )

29.  Opérationnalisation de la Nouvelle Force avec son effectif total de 3,500 hommes

30.  Départ définitif de la MINUSTAH

31.  Evaluation et renforcement de la structure de coordination avec la PNH
32. Occupation des zones stratégiques et Contrôle effectif du territoire

33.    Spécialisation et formation continue

34.    Evaluation périodique