vendredi 17 août 2012

Parti haïtien Tèt Kale


Parti haïtien Tèt Kale, le pouvoir se dote d'un « chapeau légal »
Le Nouvelliste | Publié le : jeudi 16 août 2012
 Roberson Alphonse roberson_alphonse@yahoo.com

Le Président du Mouvement Tèt Kale, M. Georges Racine dans son intervention au palais national le 8 août dernier

Une nouvelle formation politique, le Parti haïtien Tèt kale, est enregistrée au ministère de la Justice. L’étude des pièces est  complétée, l'autorisation de fonctionner et la reconnissance légale lui sont acquises, a confié au journal Me Jean Renel Sanon, ministre de la Justice, le jeudi 16 août 2012. 
« Le président Martelly n’est pas membre du PHTK mais il  a des affinités avec le parti », a ajouté le ministre, lui-même membre de cette nouvelle formation politique.
« Je devais intégrer un parti, j’ai choisi PHTK », a indiqué Jean Renel Sanon. « Ce n’est pas incompatible. Tout citoyen a le droit de faire de la politique », a-t-il argumenté, révélant au passage que c’est Anne Valérie Thimothé Milfort,  chef de cabinet du président Martelly, qui dirigera le PHTK avec le soutien d’une vingtaine de personnes dont Yanick Mézil, ministre à la Condition féminine et aux Droits des femmes, Antoine Joseph, Yasmine Saba, Guy William, Clémenta Délice.
« C’est un parti de centre droit à tendance libérale, favorable au désengagement de l’Etat dans l’économie, à la transformation profonde et durable du pays… Le PHTK a déposé avec ses pièces la liste de 5 000 membres répartis sur tout le territoire. Conformément à l’article 18 du décret du 31 juillet 1986 sur les partis politiques, le ministère de la Justice s'est  prononcé dans un délai de 30 jours francs sur l’octroi de la reconnaissance », a expliqué Me Jean Roudy Aly, directeur général du ministère de la Justice.
Le Nouvelliste a assayé en vain de joindre Anne Valérie Thimothé Milfort, directeur de cabinet du président de la République et présidente du Parti Tèt Kale afin de receuillir son opinion.
Plateforme en vue
« Je n’ai pas participé à la mise en place du Parti haïtien Tèt Kale », a confié l’ex-sénateur Joseph Lambert, coordonnateur de Konbit Sidès. « En tant que coordonnateur de Konbit Sidès, je suis très certainement intéressé à faire partie d’une plateforme avec le PHTK », a affirmé Joseph Lambert, ex-membre des plateformes Lespwa et Inite et allié déterminant du président Martelly quand il était au Grand Corps. Considéré comme un animal politique, Lambert conseille aujourd’hui Martelly sur des dossiers politiques.
Comme Joseph Lambert, l’ex-sénateur Youri Latortue, numéro un du Parti Ayiti an aksyon (AAA), envisage la possibilité d’une plateforme politique. « Il y a des éventualités pour que Ayiti an aksyon fasse partie d’une plateforme avec le PHTK. Mais, pour le moment, nous n’avons pas encore entamé de discussions à ce sujet », a confié l’ex-sénateur Youri Latortue, conseiller lui aussi du chef de l’Etat sur les questions politiques. 
Le président Michel Joseph Martelly a gagné la présidentielle sous la bannière de Repons Peyizan, un petit parti méconnu de la scène politique. Au Parlement, il ne comptait en tout et pour tout que trois députés. « Je ne suis pas au courant des démarches visant à la création du Parti haïtien Tèt Kale », a confié au journal Marie Evelyne César, coordonnatrice nationale de « Pati Peyizan ».  « Pati Peyizan se prépare à aller aux élections avec ses coordinations communales et départementales », a-t-elle ajouté, soulignant qu’aucune discussion n’a eu lieu jusqu'à ce moment afin de savoir si Pati Peyizan fera ou non partie d’une plateforme avec PHTK.
« Je ne suis pas au courant des démarches visant à la création du PHTK. Ces derniers temps, je suis très impliqué dans le social », a confié Me Jean Henry Céant de Aimer Haïti. « Le président et moi sommes des amis. On discute de temps à autre mais pas de politique », a indiqué la notaire, qui considère l’amendement de la Constitution non exécutoire.   
L’emblème du PHTK est un point fermé. Il sera très probablement à côté d’autres emblèmes quand les électeurs choisiront leurs représentants aux élections sénatoriales et pour les collectivités territoriales.

Quel lien entre le parti et le mouvement Tèt Kale ?
Le 8 août en cours, au palais national, le président de la République, Michel Martelly, accompagné de la première dame, Sophia Martelly, avait rencontré des membres du Mouvement « Tèt Kale »(MTK).

A cette occasion le chef de l’Etat les avait remercié pour leur travail et avait décerné 65 certificats de mérite aux membres « pour leur enthousiasme et leur dévouement en qualité de secouristes de l’Académie du Mouvement «Tèt Kale » durant le carnaval des Fleurs 2012 », selon la note de la présidence.

« Les différents secouristes ayant pris la parole ont félicité le couple présidentiel d’avoir facilité la création de l’Académie MTK dont la principale mission est de voler au secours des personnes en difficulté. De son côté, le président du Mouvement Tèt Kale, M. Georges Racine, a adressé ses félicitations au Président Martelly, principal instigateur de ce mouvement social qui vise à aider  la population haïtienne à faire face aux situations difficiles », rapporte encore la note de la présidence.

« Le président de la République, tout en étant convaincu que le MTK doit continuer à être en adéquation avec sa vision d’une Haïti solidaire, garantit aux membres de ce mouvement tout son appui et promet de travailler sur la mise en place de mécanismes pouvant faciliter l’extension du Mouvement à tout le pays. »
Le Nouvelliste a tenté sans succès de savoir si le Parti haïtien Tèt Kale, le Mouvement Tèt Kale et l’Académie du Mouvement «Tèt Kale » sont des éléments d’un seul ensemble.
« Je ne souhaite pas m’exprimer pour le moment », a indiqué Georges Racine, énigmatique. « Je ne peux pas vous dire si c’est un mouvement, si c’est un parti. Contactez moi lundi et je serai en mesure de vous fournir plus d’informations », a dit l’ex-secrétaire d’Etat.
Roberson Alphonse roberson_alphonse@yahoo.com

mardi 14 août 2012

GRÂCE POUR HAITI



Quel article prescrit, dans notre loi mère, la constitution, qui autorise les parlementaires à traduire à la cour de cassation le président d'Anel Joseph Président du CSPJ. Pourquoi ne pas accepter simplement de suivre les lignes constitutionnelles prescrites

Parlementaires !

Référez-vous à votre boussole, qui n'est nulle autre que la constitution. Vous n'êtes pas au-dessus de la loi. Il est vrai, vous préconiser des négociations politiques plutôt que de vous référer à notre guide, la constitution qui garantisse le bon fonctionnement de notre nation.

On ne peut négocier continuellement l'avenir du pays et faire embuche à son essor. La philosophie qui doit avoir la primauté, c'est Haïti d'abord.

Vous êtes à la haute cour, du tribunal du peuple et l'histoire retiendra votre apport à la population, votre égo avait pris place à votre devoir patriotique.

À bon entendeur

Patriotiquement Nyrvah Florens Bruno