jeudi 24 mai 2012

Term of Agreement: 20 years (Croix-des-Bouquets)

May 23, 2012

Candidate de la mairie de la commune de la Croix-des-Bouquets,
Nyrvah Florens Bruno,
Candidate of the City Council of Croix-des-Bouquets
33 Marin 7, Carefour Marin, Croix-des-Bouquets, Haiti
Tel.:509 3821 4693
nyrvahfbruno7@gmail.com
www.opl-mv.org

Madame Nyrvah Florens Bruno,
Haiti Reconstruction Projects
Croix-des-Bouquets

You have advised that you wish to proceed with reconstruction projects in your community as per letter dated November 11, 2011 (attached). We have advised you on our recommendation for addressing reconstruction starting with delivery of one or more of our PWTP 500 water purification plants, as first step, followed by sustainable village development and waste-to-energy power plant.

In order to proceed with delivery of these projects we will need to prepare feasibility and due diligence necessary to determine if projects are profitable. This step is necessary to secure participation of investor/financier in each of the specific projects you wish to do.

The cost of preparation of feasibility and risk assessment (see attached) for reconstruction projects must be provided and funded by Croix-des-Bouquets and Government of Haiti. PWC, Pure Water Corporation can provide assistance via consultancy contract agreement.

We would appreciate receiving your reply and information on the following:
• Data and Statistics on intended Projects?
• What is the quantum of solid waste generated in the State/Region/Community?
• What the current and future needs of water of the State/Region/Community?
• What is the current and future Energy need of the State/Region/Community?
• What financial model and platform would be acceptable to the State/Region/Community?

If Sovereign and Local Government or local customer can provide, SBLC, asset backed bank instrument or Sovereign Guarantee; we can provide Bank Guarantee drawn on international bank for backing local funding/financing platform for delivery of our equipment, technologies, services and “know-how” for education.

Term of Agreement: 20 years

We seek to do business based on private enterprise, PPP/BOOT platforms, with clearly defined roles of Haiti Government, as stakeholder, for the provision of lands with access to fresh water source (ground, river, lake, etc), along with provision of licenses, permits, right of way, access roads and guarantees on payment for reliable supply of “pure water and clean energy” and construction of sustainable developments, buildings and related infrastructure.

Our technology transfer capabilities will enable us to manufacture our equipment locally and provide jobs immediately and to next generation.

We look forward to working with you, to develop a “made in Haiti” solution to your current and future sustainable development needs.
 

TET KALE FOK SA CHANJE.

mardi 22 mai 2012

Haïti/Diasporama : Luck Mervil a trouvé l’erreur … Interview exclusive!



http://www.canalplushaiti.net/?p=1401

Un véritable conte de fée, c’est ainsi qu’on pourrait qualifier la merveilleuse histoire de l’icône du showbizz canadien, Luck Mervil, qui est en réalité un haïtiano-québécois, ou en définitive, un haïtien pure souche, un fruit des entrailles populaires de Quisqueya :  « …Je suis né devant la cathédrale d’Haïti , (ndlr : la Cathédrale de Port-au-Prince, au Bel-Air, quartier populaire se trouvant au cœur de la capitale haïtienne) dans le lit de ma mère et non à l’hôpital, mes parents n’ayant pas les moyens de me payer une naissance à l’hôpital… », nous signale, l’ auteur-compositeur-interprètemusicien,acteur  de renommée mondiale, qui, malgré les apparences, n’a pas encore réalisé le rêve de sa vie…
Né le 20 octobre 1967 à Port-au-Prince (Haïti),  Luck Mervil, qui était l’un des principaux panelistes du colloque organisé en Haïti du 16 au 20 avril 2012, à l’occasion  de « La Semaine de la Diaspora », anime actuellement l’émission 3950 sur les ondes de TV5. La planète entière se souviendra longtemps de  sa magistrale interprétation de ‘Clopin’ dans la non moins célèbre comédie musicale Notre-Dame de Paris, en compagnie des Patrick Fiori, Daniel Lavoie, Noa,  Bruno Pelletier, Julie Zenatti et un certain…Garou.
L’ex-chanteur et créateur (avec Rudy Toussaint) de ‘Rudeluck’  est aussi impliqué dans le monde sociopolitique et n’y va pas de mains mortes, en parlant de l’aide internationale vis-à-vis de son pays d’origine: «… les onze milliards de dollars qui ont été donnés par les contribuables toutes nationalités de la terre confondues retournent malheureusement et inexorablement là d’où ils sont venus. C’est ainsi que 90 % de l’argent accordé par Washington pour l’effort d’urgence et de reconstruction d’Haïti a été dépensé à Washington. Trouver l’erreur? … », …s’indigne le philanthrope.
Luck Mervil qui ne rate jamais une occasion pour venir se ressourcer au bercail, donne cependant, un train de mesures qui devrait être adopté, par qui de droit, pour son éventuel retour  définitif au pays de ses ancêtres, entre autres : «…(…)…Pas tant que la Constitution haïtienne refusera l’accès à la nationalité haïtienne aux filles et aux fils des pères et mères esclaves de la nation libératrice des hommes et femmes enchaînés du monde…(…)… il y aurait une encyclopédie de raison à vous donner, mais cela ne m’empêche pas d’aimer ce pays et de croire en son peuple. C’est tout un monde « et certains Haïtiens inclus » qui retiennent la force vive haïtienne. Comment ne pas admirer ce peuple de braves, parmi les braves?… »,
L’ animateur de télévision québécois profite de la tribune de ‘DIASPORAMA’ pour lancer un message clair à la diaspora haïtienne , naturalisée , pour une raison ou une autre : «  … Battez-vous pour ne pas perdre ce que vos ancêtres ont gagné avec leur sang, votre droit à la nationalité haïtienne. Vous savez comme moi que les seules raisons pour lesquels on vous refuse ce droit acquit sont: l’appât du gain, la soif de pouvoir, le désir de garder un statu quo qui est bénéfique à une minorité et ennemi du bien commun, etc…. »
Mesdames, mesdemoiselles et messieurs les VIP de « Diasporama », nous vous présentons en exclusivité et avec un immense plaisir, l’interview intégrale de la Mégastar canadienne , l’un des plus authentiques fils des Jean-Jacques Dessalines, Toussaint Louverture, de Henri Christophe, Alexandre Pétion…                       
LUCK MERVIL !…
Diasporama.- Luck Mervil, depuis quand avez-vous laissé Haïti?
Luck Mervil.- Dès l’âge de quatre ans et j’en ai aujourd’hui quarante-cinq.
D.- Pour quels motifs avez-vous laissé Haïti?
L.M.- La réponse du fils est que je suivais tout simplement mes parents qui eux quittaient leur patrie comme tous les citoyens des pays du tiers-monde de la terre et partaient en quête d’un avenir meilleur. La réalité est géopolitique, Haïti aurait très bien pu s’en sortir si des pays tels que les États-Unis et le Canada qui étaient alors en expansion n’avaient eu besoin de mains-d’œuvre à bon marché.
D.- Dans quelle (s) condition (s) avez-vous laissé votre pays d’origine?
L.M.- J’étais trop petit pour m’en souvenir, mais l’histoire me dit qu’à l’époque, dans les années 60, régnait une dictature féroce soutenue par les Américains et qu’Haïti payait un tribut à la France pour s’être libéré trop tôt de l’esclavage… « l’esclavage qui fût la base de la première économie mondiale »… et qui par ailleurs faisait bien leur affaire.
D.- Pouvez-vous nous parler de vos activités artistiques, professionnelles ou universitaires?
L.M.- Je suis avant tout autodidacte, réalisant qu’il y avait une distance morale que je n’étais pas prêt à franchir, celle entre la loi et la réelle justice, j’ai quitté mes ambitions d’homme de loi, d’homme politique pour œuvrer entre autres dans le milieu artistique ou j’ai lentement, mais sûrement acquis une renommée internationale. Je me suis principalement illustré comme chanteur, mais également comme acteur, animateur Radio sur les ondes de Radio-Canada, animateur télé pour lequel, j’ai gagné le prix du public Québécois, le «Métrostar» et comme écrivain. J’ai notamment publié un essai sur l’état du monde intitulé : « Ma race est la meilleure ». Je suis également un activiste très impliqué au sein de la communauté, aussi bien au Québec qu’ailleurs dans le monde. J’ai été coopérant et porte-parole du CECI (Centre Canadien d’Étude et de Coopération internationale) de 2004 à 2010, je suis titulaire de la médaille de la paix YMCA 2004, de la médaille du patriote de l’année 2005 de la Nation québécoise, détenteur de la médaille de l’Assemblée Nationale du Québec, membre à vie de la société St-Jean-Baptiste, médaillé 2007 du Carrefour des communautés du Québec, Chevalier de St-Véran et médaillé des arts et des lettres de la Pologne.
D.- Vous êtes au Canada depuis l’ age de 4 ans, maintenant vous en avez 45, vous avez beaucoup voyagé, votre profession l’exige,  vous avez vu des merveilles à travers la planète, entre-temps, quels pays avez-vous visité avant de confirmer votre implantation définitivement au Québec?
L.M.- Comme vous le savez sûrement, lorsqu’on fuit un pays hostile au bien commun, on ne regarde pas où l’on va. ’’À cheval donné, on ne regarde pas la bride’’, dit-on. Mes parents bien que d’origines modestes… « Je suis née devant la cathédrale d’Haïti dans le lit de ma mère et non à l’hôpital, mes parents n’ayant pas les moyens de me payer une naissance à l’hôpital »… on fait une demande à l’ambassade canadienne qui a été acceptée et nous nous sommes installé au Canada.
Cela dit, j’ai vécu en France, en Angleterre et aux États-Unis
J’ai eu aussi la chance de visiter grâce à mon métier d’artiste et ma situation de porte-parole et de coopérant international des pays tels que le Népal, le Malawi, le Rwanda, le Sénégal, le Mali, le Burkina Faso, L’Afrique du Sud, l’Ukraine, la Russie, la Hollande, le Brésil, le Guatemala, le Mexique, Cuba, la Belgique, la Suisse, la Grèce, l’Inde, etc.
D.- Quelle relation développez-vous avec la communauté haïtienne de Montréal?
L.M.- Je ne la développe pas, je la vis au jour le jour. Cependant, mon implication n’est jamais sectaire. Je ne ghettoïse pas. Les gestes que j’accomplis sont pour le bien commun. Je suis humain avant tout Homo Sapiens et de ce fait je me sens une affinité filiale avec tous ceux qui m’entourent, les bons comme les cons. Nous sommes un et c’est dans cette optique que je partage avec tout humain quel qu’il soit sans préférence aucune.
D.- Existe-t-il des associations pouvant défendre les intérêts des Haïtiens là où vous êtes?
L.M.- Les mêmes qui défendent les intérêts de tous les citoyens locaux. Bien qu’il y ait parfois des situations d’inégalités, d’abus, d’incompréhension culturelle et autres, je dois avouer que la plupart des institutions et habitants du Québec font des efforts pour remédier à ces bévues. De toute façon, dans les faits, il n’a pas de règle particulière pour les Haïtiens ou pour les autres ethnies, la loi est une pour tous.
D.- Qu’est-ce que vous appréciez chez les Canadiens et que vous aimeriez retrouver chez les Haïtiens?
L.M.- Pour vous dire franchement, mon expérience à moi me dit que les humains sont plus ou moins les mêmes partout, il n’y a à mon avis rien qu’un Canadien ne ferait s’il était mis dans la même situation qu’un Haïtien et le contraire en mon sens à moi est tout aussi vrai.
D.- Quels genres de difficultés rencontrez-vous au Canada?
L.M.- Aucun que je ne puis surmonter.
D.- En ce moment, comment sont vos rapports avec « Haïti-Chérie »?
L.M.- C’est drôle que vous le mentionniez, j’ai reçu aujourd’hui même une invitation de leur part à un événement qu’ils organisent et je me disais que si je suis au pays ce serait avec plaisir que j’y serai. Je dois d’ailleurs en aviser l’organisatrice, bref, ils sont cordiaux. J’espère que cela répond à votre question.
D.- Quels genres de support apportez-vous, en ce moment, à votre pays d’origine?
L.M.- Après le tremblement de terre du 12 janvier 2010, avec la légendaire générosité québécoise j’ai amassé en deux heures à peine plus de 8 millions de dollars qui ont été donné à raison de 50 % au CECI et 50 % à la Croix-Rouge canadienne. Depuis je préside et suis membre fondateur d’un organisme du nom de Vilaj Vilaj qui tente tant bien que mal de construire un premier village intégré en Haïti. J’y ai jusqu’à maintenant sacrifié deux ans de ma vie et malgré toutes les difficultés que vous pouvez certainement imaginer, nous continuons Vilaj Vilaj et ses partenaires à croire qu’un réel changement est possible.
Toutefois, les onze milliards de dollars qui ont été donnés par les contribuables toutes nationalités de la terre confondues retournent malheureusement et inexorablement là d’où ils sont venus. C’est ainsi que 90 % de l’argent accordé par Washington pour l’effort d’urgence et de reconstruction d’Haïti a été dépensé à Washington… Trouver l’erreur?
D.- Aimeriez-vous retourner vivre définitivement en Haïti? Si oui, sous quelles conditions? Sinon pourquoi?
L.M.- -Pas tant que les corrompues ne seront jugé aussi coupable que les corrupteurs, qu’ils soient d’Haïti où d’ailleurs.
-Pas tant que des parlementaires élues par un peuple créolophone ne parleront pas la langue de ce même peuple lors des débats publics essentiels à l’avancement du bien commun. Ceux qui ne veulent pas être compris par leur population, alors qu’ils doivent prendre des décisions en son nom, n’agissent certainement pas dans l’intérêt du peuple. D’ailleurs je vous serais très reconnaissant de faire traduire cette entrevue en créole, car si c’est pour les Haïtiens que vous écrivez, sachez qu’ils sont plus de dix millions et qu’en grande majorité, ils parlent créole.
-Pas tant que les décisions concernant le peuple haïtien seront subventionnées par et pour les intérêts de capitaux étrangers.
-Pas tant qu’aucune règle d’éthique démocratique ne sera respectée.
-Pas tant que la Constitution haïtienne refusera l’accès à la nationalité haïtienne aux filles et aux fils des pères et mères esclaves de la nation libératrice des hommes et femmes enchaînés du monde.
-Pas tant que la Constitution haïtienne interdira la consultation du peuple haïtien par voie de référendum pour modifier cette même constitution « article 284.3 », alors que celle-ci existe selon son préambule pour assurer « la concertation et la participation de toute la population aux grandes décisions engageant la vie nationale. »
J’arrête, il y aurait une encyclopédie de raison à vous donner, mais cela ne m’empêche pas d’aimer ce pays et de croire en son peuple. C’est tout un monde « et certains Haïtiens inclus » qui retiennent la force vive haïtienne. Comment ne pas admirer ce peuple de braves, parmi les braves?
D.- Parlez-nous de vos bons et mauvais souvenirs d’Haïti?
L.M.- Les mots me manqueraient et les pages vous feraient défaut.

D.- Quels sont vos espoirs pour la jeunesse haïtienne d’Haïti?
L.M.- Vu le manque de vision de la plupart de leur dirigeable « dirigeant », j’espère que leur pays sera toujours leur patrie dans quinze ans. Comment espérer quand des hommes et des femmes, soi-disant éclairés ne prennent pas leur responsabilité en ce qui à trait à l’héritage à léguer aux générations futures.
D.- Quels sont vos espoirs pour la jeunesse haïtienne de la diaspora?

L.M.- J’espère qu’ils n’oublieront pas que coule dans leur veine la mémoire d’un passé qui ne doit être oublié par aucun humain de bonne volonté. Je souhaite qu’ils découvrent qu’ils sont humains avant tout et qu’à ce titre ils ont droit de citer à l’instar de tous les peuples de la terre.
D.- Quels conseils donneriez-vous à la diaspora haïtienne concernant son pays d’origine?
L.M.- Battez-vous pour ne pas perdre ce que vos ancêtres ont gagné avec leur sang, votre droit à la nationalité haïtienne. Vous savez comme moi que les seules raisons pour lesquels on vous refuse ce droit acquit sont, l’appât du gain, la soif de pouvoir, le désir de garder un statu quo qui est bénéfique à une minorité et ennemi du bien commun, etc. Personne ne viendra changer pour vous votre pays si ce n’est leur propre avantage. Si vous voulez que ce pays continue d’appartenir aux Haïtiens, investissez en Haïti, cessez d’avoir peur et faites travailler des haïtiens, formez les locaux, ils ne demandent que ça. 
D.- Que pensez-vous de la présence de la Minustah en Haïti?
L.M.- Le mandat initial de la Minustah consiste à :
  • restaurer un climat sûr et stable;
« Si l’on se fie aux habitants de l’île, le climat n’est ni sûr, ni stable »
  • appuyer le processus politique en cours : On passe de premiers ministres en premier ministre, on remet en question la légitimité du président de la République.
  • Renforcer les institutions gouvernementales et les structures d’un État de droit :
« En deux ans un député fut arrêté, M. Arnel Bélizaire, il y a une commission d’enquête pour faire le point sur les faits et tous attendent des éclaircissements », le gouvernement ne sait plus sur quel pied danser en ce qui à trait à sa constitution.
  • Promouvoir et à protéger les droits de l’homme à Haïti :
Deux factions armées se réclament de l’armée haïtienne et personne ni du côté de la Minustah ni du côté du gouvernement ne se prononce.
Des policiers qui risquent leur vie pour 17 000 gourdes tombent comme des mouches, toujours le silence de ces agents de paix.
 Je n’ai rien contre eux, mais s’ils sont là pour faire quelque chose, qu’on m’explique quoi et qu’on me le démontre avec des faits à l’appui.
 La Mission a également continué à mobiliser ses ressources logistiques pour contribuer aux efforts visant à faire face à l’épidémie de choléra d’octobre 2010 dont ils sont eux même à l’origine.
Selon le site des Nations Unies,http://www.un.org/fr/peacekeeping/missions/minustah/ , dans la section « faits et chiffres » voici l’effectif des forces sur le terrain à ce jour:
Effectifs actuels (au 31 mars 2012)
10 773 membres du personnel en uniforme
                                7 526 soldats
                                3 247 policiers
 Personnel civil
                                558 membres du personnel civil international
                                1 362 membres du personnel civil local
224 volontaires des Nations Unies
Note : Les statistiques concernant le personnel civil international et local datent du 31 décembre 2011.
PAYS CONTRIBUTEURS
En effectifs militaires :
Argentine, Bolivie, Brésil, Canada, Chili, Équateur, France, Guatemala, Indonésie, Japon, Jordanie, Népal, Paraguay, Pérou, Philippines, République de Corée, Sri Lanka, des États-Unis et l’Uruguay.
En personnel de police :
Argentine, Bangladesh, Bénin, Brésil, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Canada, République centrafricaine, Tchad, Chili, Chine, Colombie, Côte d’Ivoire, Croatie, Égypte, El Salvador, Espagne, États-Unis, France, Grenade, Guinée, Guinée-Bissau , Inde, Indonésie, Jamaïque, Jordanie, Kirghizistan, Lituanie, Madagascar, Mali, Népal, Niger, Nigéria, Norvège, Pakistan, Philippines, Roumanie, Fédération de Russie, Rwanda, Sénégal, Serbie, Sierra Leone, Sri Lanka, Suède, Thaïlande, Togo, Turquie, Uruguay et Yémen.
Pertes en vies humaines :
        66 militaires
        30 policiers
        42 membres du personnel civil international
        27 membres du personnel civil local
        5 autres
        170 au total
Pertes humaines lors du tremblement de terre du 12 janvier 2010
Aspects financiers
Méthode de financement : Évaluation selon un fonds d’affectation spécial
Budget approuvé (du 1er juillet 2011 au 30 juin 2012) : 793.517.100 dollars [A/C.5/66/14] 
D.- Devrait-on remobiliser et réhabiliter les Forces Armées d’Haïti (FAD’H)? Pourquoi?
L.M.- Je ne crois pas que le peuple haïtien soit contre, tout est dans la manière de présenter les choses et dans la planification de celle-ci. Si c’est une priorité plus grande que de créer de l’emploi propre à loger et nourrir les citoyens qu’on le démontre et je suis sûr que tous les Haïtiens se feront une joie d’accepter. Je ne suis pas nécessairement contre, mais est-ce pour le moment une priorité? Ces hommes sont-ils adéquatement entraînés, agissent-ils en accord avec des règles bien établies, accepté et compris de tous? Je ne suis ni pour ni contre, bien au contraire.
D.- Les Haïtiens devraient-ils rester indéfiniment sous la coupe de la communauté internationale?
 L.M.- Non.
D.- Avez-vous réalisé le rêve de votre vie?
L.M.- Non.
D.- Luck Mervil… le mot de la fin?
L.M.-Merci…Sur mon épitaphe je veux que soit inscrit pour que tous ceux qui le lisent, réalisent la suite des choses, « À bientôt ».
D.-  Luck Mervil, CANAL+HAÏTI et ‘Diasporama’  vous remercient pour votre support dans le cadre du Mouvement de la Reconstruction d’Haïti, de la liberté d’expression
et de la liberté de la presse.
Andy Limontas & Luck Mervil
Andy Limontas & Luck Mervil


Propos recueillis par Andy Limontas pour la Chronique « Diasporama » de CANAL+HAITI:  » L’Agence Haïtienne de Nouvelles »
email: andylimontas@yahoo.fr
Tous droits réservés@CANAL+HAITI, mai 201
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lundi 14 mai 2012

Déclaration de la très honorable Michaëlle Jean devant l’impasse politique qui perdure en Haïti.



Ottawa, 14 mai 2012

De notre entière responsabilité.

L'heure est grave. La Nation n'est pas immortelle, elle agonise. Le pays est à bout de souffle, à bout de tout. Le monde entier assiste, sans plus d'illusion, au spectacle désolant des impasses politiques haïtiennes qui se succèdent à coup de rivalités partisanes et stériles, d'inquisition sur des questions insensées comme celle de la double nationalité, alors qu'Haïti a besoin du concours de toutes ses filles et de tous ses fils, de les voir répondre à l'appel des aïeux, si souvent sublimé, mais si peu suivi, devenu lettres mortes : "l'union fait la force!" De l'union nous n'avons que faire, nous lui préférons la division et les affrontements sans fin. Tant et si bien, que nous n'avons pour force que celle d'enfoncer davantage notre terre et toute une population dans la précarité, l’abjecte pauvreté, la misère, le désarroi.

Il m'arrive, je l'avoue, d'avoir honte de cette pitoyable trahison de nos exploits et de nos conquêtes d'antan. Trahison de nos aspirations les plus nobles à la liberté, l'égalité et la fraternité. Trahison de nos rêves les plus grands de briser toutes les chaînes.

J'ai mal à mon cœur d'Haïtienne d'être interpellée par ceux, sourire en coin, qui tirent la ligne et ne voient plus en Haïti qu'un pays foutu, déliquescent, sans boussole, sans État, sans avenir, un tronc pourri, un monde de corruption et, certains n'hésitent pas à le dire, d'incapables.
J'assistais récemment à une table ronde où le verdict à propos d'Haïti était impitoyable, tant la situation bloquée des derniers mois est accablante. Voir des élus déterminés non pas à se retrousser les manches, mais à sacrifier l'intérêt de l'ensemble sur l'hôtel de l'obstruction systématique, sans retenue, sans foi ni loi, est insoutenable. L'exercice perdure et il est d'une cruelle irresponsabilité. Ce désordre assassine un pays et le plonge dans les ténèbres, dans une confusion telle que des esprits nostalgiques se prennent à regretter l’ordre des anciennes dictatures.

Le mouvement violent des plaques tectoniques n'est rien à côté. On aurait cru cette catastrophe, sans commune mesure, capable de rappeler à la raison et à la discipline. 

On espérait un sursaut d'humanité, un pas décisif vers une éthique du partage. Chassez le naturel, il revient au galop. L'équipée est bien relancée dans la médiocrité. Car médiocres nous sommes si nous ne nous ressaisissons pas. Médiocres, si nous n'arrivons pas à réaliser l'unité nécessaire et à mettre de côté l’égoïsme et nos intérêts particuliers. Médiocres, si nous refusons le dialogue et le compromis historique salutaire au nom du bien commun, du pays à refonder, d'une Haïti nouvelle à créer. Médiocres, si nous restons englués dans l'indifférence chronique et la fuite en avant qui nous caractérisent devant l'échec qui pourtant crève cruellement les yeux à chaque carrefour. Médiocres, dans notre manque d'audace, de courage et de cohérence. Médiocres, dans notre complaisance, notre contentement aveugle, et notre fatalisme alors qu'il faut de toute urgence, ensemble, redoubler d'efforts. Médiocres, face à la jeunesse en mal de modèles à suivre et d'opportunités, pour le présent comme pour l'avenir.

Pourtant, il pourrait en être autrement. Nous pourrions montrer ce dont nous sommes capables, cesser de renaître du désespoir, faire preuve de vision, créer de toute notre énergie, de tous nos cœurs et nos cerveaux volontaires, l’espoir. Encore faut-il que nous le voulions. La volonté collective nous fait défaut, elle n'est toujours pas au rendez-vous. Autrement, nous investirions tout pour un gouvernement au plus vite constitué; un État viable; des institutions fortes; une fonction publique remembrée et compétente; un accès universel à des services de santé sur tout le territoire; des écoles et des programmes de qualité avec des maîtres formés; une université d'État remise sur les rails avec un campus dans le Nord à démarrer et d'autres à construire dans chaque région du pays; un système de justice accessible, efficace, indépendant et fiable; une police nationale professionnelle capable de garantir la sécurité des lieux, des personnes et des frontières et de participer au développement; des collectivités plus fortes qui participent de manière décentralisée à la croissance locale, régionale et nationale; des organisations de la société civile incluses dans le mouvement de relève et impliquées dans la recherche de solutions aux problèmes affligeants; une économie diversifiée pour un redressement de la production nationale et la création d’emplois, de leviers et de niches sur tout le territoire; l'agriculture priorisée, la pêche et les métiers de la mer organisés; l'entreprenariat facilité; des lois, des règles, des codes édictés pour la sécurité publique et pour mettre fin au chaos général, à l'incurie dangereusement mortifère; une politique énergétique et de reboisement innovatrice; la propreté et la salubrité partout pour notre plus grande fierté, notre intégrité et notre sens de la dignité; des citoyennes et des citoyens dont on reconnait les droits et libertés, mais qui sont aussi conscients de leurs devoirs.

Il y a exactement un an, un président démocratiquement élu passait la cocarde à un autre, légitimement choisi lui aussi par la voie des urnes. Le nouveau président de la République n’aura pas eu la partie facile pour former un gouvernement et le consolider, tant le terrain est miné. Que l’on comprenne qu’empêcher, retarder la formation d’un gouvernement est pur sabotage, irresponsable et suicidaire. Le temps est compté, chaque jour, chaque mois dans l’impasse est un coup de massue asséné à la nation. Le monde nous regarde non plus désolé, mais décontenancé face à un tel bourbier politique totalement déshonorant. Sans gouvernement, le pays, déjà au bord du précipice, ne se relèvera pas, tous les efforts seront engloutis.

Le pays c'est nous, chacune et chacun d'entre nous. Sa réussite dépend aussi de nous.

Je dis «nous», ne cherchant pas à m’extraire du destin de la terre qui m’a vue naître.

Il est de notre entière responsabilité de montrer ce que nous sommes vraiment capables d’accomplir. 

Michaëlle Jean

jeudi 10 mai 2012

Le nouveau cabinet ministériel


9 mai 2012


Ministre des Affaires Étrangères et des Cultes - Laurent Lamothe 
Ministre de l'Intérieur et des Collectivités Territoriales - Thierry Mayard-Paul
Ministre des Affaires Sociales et du Travail - Ronsard St-Cyr 
Ministre de l'Agriculture des ressources naturelles et du Développement Rural - Thomas Jacques 
Ministre délégué auprès du Premier Ministre chargé des Droit de l'Homme et de la lutte contre la pauvreté extrême - Marie Carmel Rose Anne Aguste 
Ministre à la Condition Féminine et aux Droits des Femmes - Yanick Mézil 
Ministre de la Culture - Jean Mario Dupuy 
Ministre de la Communication - Ady Jean Gardy 
Ministre de l'Éducation nationale et de la Formation professionnelle - Réginald Paul 
Ministre de l'Économie et des Finances - Marie Carmel Jean Marie 
Ministre de la Justice et de la Sécurité Publique - Jean Renel Sanon 
Ministre de la Santé Publique et de la Population - Florence Duperval Guillaume 
Ministre du Tourisme - Stéphanie Balmir Villedrouin 
Ministre des Travaux Public, Transports, Énergie et Communications - Jacques Rousseau 
Ministre de la Planification et de la coopération externe - Josépha Raymond Gauthier 
Ministre délégué auprès du Premier Ministre chargé des relations avec le Parlement - Ralph Théano 

D'autres portefeuilles telles les ministères du Commerce et de l'Industrie, de l'Environnement, des Haïtiens vivant à l'étranger, de la Jeunesse, des Sports et de l'Action Civique n'ont pas été attribuées. 

mercredi 9 mai 2012

Haïti dispose d'un nouveau gouvernement


Laurent Lamothe, Premier ministre haïtien.
Laurent Lamothe, Premier ministre haïtien.
REUTERS/Swoan Parker

Par RFI
Haïti retrouve la stabilité politique. Plus de trois mois après la démission de son prédécesseur, Laurent Lamothe, le nouveau Premier ministre, a promis aux sénateurs qui ont investi la nouvelle équipe l'organisation d'élections dans les prochains mois.

Avec notre correspondante à Port-au-PrinceAmélie Baron
Les vingt sénateurs présents ont approuvé à l'unanimité la composition du nouveau gouvernement et la politique générale du Premier ministre. Il faut dire que des parlementaires qui s'opposaient à la tenue de ce vote ont quitté, dans la soirée, la séance en signe de protestation.
Beaucoup de ministres, proches du président Martelly, ont été reconduits dans leurs fonctions. La première des choses à noter est que Laurent Lamothe devient le « super ministre » du pouvoir exécutif, puisqu'il va occuper à la fois les fonctions de Premier ministre et de ministre des Affaires étrangères, le poste qu'il occupait dans le précédent gouvernement.
Laurent Lamothe a d'ailleurs promis aux sénateurs que les élections locales et sénatoriales, qui auraient dû se tenir en 2011, seront organisées avant la fin de l'année. Des scrutins qui devraient coûter entre 30 et 35 millions de dollars.
Dans cette équipe gouvernementale, deux nouveaux ministères font leur apparition : le ministère de l'Information et le ministère de la lutte contre la Pauvreté. Mais ce gouvernement n'est pas encore complet, les portefeuilles du Commerce, de l'Environnement et des Haïtiens vivant à l'étranger n'ont pas encore été attribués.
Liste des ministres déjà nommés
  • Jean Renel Sanon : Ministre de la Justice


  • Thierry Mayard-Paul : Ministre de l’Intérieur et des collectivités territoriales (R)


  • Jean Mario Dupuy : Ministre de la Culture


  • Laurent Lamothe : Ministre des Affaires étrangères (R)


  • Yanick Mezile : Ministre à la Condition Féminine (R)


  • Ady Jean Gardy : Ministre de l’Information (N)
  • Ralph Theano : Ministre en relations avec le Parlement (R)


  • Stéphanie Balmir Villedrouin : Ministre du Tourisme (R)


  • Reginald Paul : Ministre de l’Éducation (R)


  • Marie Carmelle Jean Marie : Ministre des Finances
  • Josepha Gauthier : Ministre de la Planification et de la coopération externe
  • Thomas Jacques : Ministre de l’Agriculture


  • Florence Duperval Guillaume : Ministre de la Santé Publique (reconduite)


  • Marie Rose Anne Auguste : Ministre de la lutte contre la Pauvreté (N)


  • Ronsard Saint Cyr : Ministre des Affaires Sociales


  • Jacques Rousseau : Ministre des Travaux Publiques (R)


R = ministre reconduit
N = nouveau ministère

Bravo Premye Minist Laurent Lamothe pou not de konfians anko yon lot fwa ke Sena Repiblik la few pou dirige gouvenman peyi ya

Bravo Premye Minist Laurent Lamothe pou not de konfians anko yon lot fwa ke Sena Repiblik la few pou dirige gouvenman peyi ya. Mouvman  koodinasyion Tet Kale Tet kole nan komin Kwadebouke kwe ke pachemen sa dwe mennen peyi ya sou wout pou li amtre ak chemen devlopman. Nou kwe ke gouveman Martelly -Lamothe se yon mariaj de volonte et det'eminasyion ki jwen fos yo nan volonte popilasyion an pou akonpaye yo, debloke peyi e mete l sou wout pou li rantre nan modenisasyion.
Mouvman  koodinasyion Tet Kale Tet kole nan komin Kwadebouke, pwofite di mesi a Senat'e Simon Desras ki leve tet li anho de tout mele ya, e aji an homm Deta pou li plase majorite ya, popilasyion ki san rele, san repond nan, san sekou ki ap tann deja two lonta n,  an nan premye plas la, p'ep la pap blye sa ,a. Li l'e li tan pou nou vanse ansam nou ap pran chemen, Ayiti dabo.

mardi 8 mai 2012

Halte a la revole qui sucitera une crise qui pourrait mener a une guerre civile


 À la veille de la fête de notre  bicolore, il serait de très mauvais goût qu'une telle démonstration de force impliquant en plus, une force étrangère à la souillure encore une fois de trop, à notre dignité de peuple.
Cette question délicate ne se résoudra, que par le dialogue. Nos jeunes gens qui s'affichent et brandissent leur affiliation à l'armée haïtienne, sont nos compatriotes, les  têtes de files, qui les entrainent, sont nos militaires, notre force armée, qui constitutionnellement fait force de loi. Le spectre de l'armée déjà, fait reculée les bandes manipulées et armées, qui cherchent à déstabiliser la stabilisation politique du pays
Notre passé glorieux, nous impose les lignes de notre politique. Cette guerre larvée entre les différents secteurs de notre société risque de nous détruire étant que peuple, elle tend à nous réduire en une foule de personnes partageant une portion de terre.
Ce que nous vivons aujourd'hui, est la stupidité de nos dirigeants passé non éclairé, qui ont gardé un peuple dans l'obscurantiste totale de l'instruction. Nous vivons les retombées comme un coup Massu.
L'ignorance fait bouclier aux décisions éclairées. Nous sommes enclavés de contradictions
Nous avons un système de gouvernance qui ne répond pas aux exigences de notre peuple, imposé par des intérêts non collectifs et contradictoire à notre réalité de peuple.
L'unité de notre peuple, est impérative pour définir une orientation politique adaptée à notre société.
Nous avons besoin d'hommes et de femmes d'État pour mener le pays, l'amateurisme détruit.
Nous ne devons pas calquer d'aucune société étrangère notre politique, nous ne sommes pas socialisée comme elles, nous ferons échec. Notre politique doit être haïtienne.
Nous devons avoir deux grands courants idéologiques épousant l'essence de la nation haïtienne.
La rupture de l'afflux Parti politique, est une nécessité pour le bon fonctionnement de notre pays.
Il est temps de voir à la construction de notre pays dans toute l'acceptation du terme et de hisser au premier rang les intérêts du pays. HAITI D'ABORD



Des opérations menées dans certains quartiers de la capitale en vue de déarmer les anciens militaires qui circulent en uniforme dans plusieurs villes du pays, a appris Haiti Press Network.
Dans un check point tenu par des policiers du Corps de maintien de l’ordre (CIMO) et ceux de la UDMO, assisités de policiers de l’ONU, au moins deux anciens militaires ont été interpellés au Bicentenaire, avons nous appris.
« C’est la police haïtienne qui conduit les opérations, comme d’habitude la Minustah peut apporter un appui », a déclaré à HPN une source onusiennes qui a souhaité garder l’anonymat.
Les deux ex militaires arrêtés dans le centre de la capitale ont été placés en garde à vue au commissariat de police de Port-au-Prince.




Laurent Salvador Lamothe présentera au Sénat mardi 8 Mai 2012 pour l’énoncé de sa politique générale



Le Premier ministre ratifié pourra présenter l’énoncé de sa politique générale ce mardi au Sénat de la République, date qui coïncidera avec le départ d’un tiers du Sénat. Laurent Lamothe et le nouveau cabinet ministériel devront être présents à la cité de l’Exposition ce 8 mai en vue de présenter à la nation les grands points de sa politique générale.
Selon Lamothe ” nous travaillons d’arrache pied, nous ne dormons presque pas, nous avons une équipe composée de plusieurs experts et professionnels qui travaillent sur une Politique Générale qui va atterrir au sein de la population, qui va répondre aux points principaux des problèmes du pays et venir avec des solutions concrètes [...] la Politique Générale sera axée sur le thème de la lutte contre la pauvreté extrême …tous les programmes gouvernementaux, seront axés sur cette lutte, c’est une chose sur laquelle je compte.
Il y a beaucoup de personnes et de secteurs qui vont se retrouver dans la Politique Générale de Laurent Lamothe, cependant ce n’est qu’une Politique Générale, donc elle va être axée sur les grands thèmes et les grands défis à relever. Je ne veux pas entrer dans trop de détails, car vous savez que c’est une présentation que je vais faire d’abord mardi devant le Sénat et ensuite devant la Chambre des députés. Je veux qu’ils aient la priorité d’entendre ce qu’il y a dans cette Politique Générale.
Je peux vous dire que ce thème général, ne va pas rester seulement dans le cadre de la Politique Générale, j’ai également une équipe qui travaille sur un plan d’action pour l’atterrissage, parce que nous allons parler des moyens que nous allons mettre en œuvre pour résoudre ces grands défis. Cependant, cette Politique Générale sera accompagnée d’un plan d’action comprenant des chronogrammes, toute une liste de projets qui doivent atterrir et toutes les personnes qui doivent intervenir dans cet atterrissage …
nous travaillons sur différents points du cabinet, nous évaluons les différents ministères pour voir quel ministère a travaillé plus qu’un autre, quel ministre est le plus performant [...] le plus important c’est que premièrement, nous ayons un gouvernement d’ouverture où tout le monde se retrouve, et deuxièmement un gouvernement qui a avant tout la population dans son cœur …
Un des changements que nous allons voir aussi, c’est que dans notre esprit de transparence, nous allons mettre par exemple, une partie du Conseil des Ministres en direct à la télévision et il va être décentralisé. Nous n’allons pas tous les faire à Port-au-Prince, mais aussi en province. Pendant ces Conseils des Ministres, les élus locaux et notables de la zone pourront s’exprimer … nous avons pour les 5 prochains mois, environs 14 milliards de gourdes [± 335 millions de dollars] dans le budget d’investissement et bien entendu, nous allons l’axer, comme nous le faisons déjà, sur les promesses déjà faites [...] nous n’allons pas mettre des choses en études ou en prospection, nous allons mettre des choses concrètes, des choses qui vont atterrir, sur lesquelles nous nous sommes mis d’accord, où nous pouvons donner un chronogramme d’exécution … “



Le nouveau président russe a assuré que son mandat de six ans déterminerait le destin du pays “pour des décennies”                                                                                            L’homme fort de Russie entame son troisième mandant présidentiel confronté à une vague de contestation inédite de la population.
Le président russe Vladimir Poutine a promis lundi à la Russie une nouvelle étape de son développement, estimant, lors de sa cérémonie d’investiture, que son mandat de six ans déterminerait le destin du pays “pour des décennies”. “Aujourd’hui, nous entrons dans une nouvelle étape du développement national. Nous devrons résoudre des tâches d’une ampleur nouvelle”, a-t-il dit.
“Les années à venir vont être déterminantes pour le destin de la Russie pour les décennies à venir et nous devons comprendre que la vie des générations futures, les perspectives historiques de notre État et de notre nation dépendent de nous”, a déclaré l’homme fort de la Russie devant une foule de 3 000 invités réunis dans le Grand Palais du Kremlin. Vladimir Poutine, qui est très critiqué par l’opposition pour son autoritarisme, a promis aussi de “renforcer la démocratie” en Russie.
Quelques minutes plus tôt, vêtu d’un costume sombre et d’une cravate rouge, il avait prêté serment sur la Constitution. “Je jure, en tant que président de la Fédération de Russie, de respecter les droits et libertés du peuple et du citoyen”, a-t-il déclaré. Le président sortant, Dmitri Medvedev, avait, tout juste avant, prononcé ses derniers mots de chef d’État.
Une vingtaine d’opposants arrêtés
“Je suis heureux aujourd’hui que Vladimir Poutine devienne président, c’est un homme d’expérience et un dirigeant fort”, a déclaré celui qui est appelé à devenir Premier ministre, conformément à la permutation des postes que MM. Medvedev et Poutine ont annoncée à l’automne 2011. “J’ai travaillé de manière ouverte et honnête, dans l’intérêt des gens. J’ai tout fait pour qu’ils soient libres et regardent l’avenir avec confiance”, a ajouté Dmitri Medvedev.
Selon l’agence officielle Itar-Tass, une vingtaine d’opposants, dont l’un des leaders libéraux Boris Nemtsov, ont été interpellés dans le centre de la capitale, où ils s’étaient rassemblés pour dénoncer le retour au pouvoir de Vladimir Poutine.
La veille, plus de 400 personnes avaient déjà été interpellées lorsque la police a dispersé sans ménagement un vaste rassemblement de l’opposition. Ces heurts ont fait plusieurs dizaines de blessés, chez les manifestants et les policiers. Un impressionnant dispositif de sécurité a été déployé lundi dans le centre de Moscou.
Vladimir Poutine a été élu avec près de 64 % des voix, en mars, pour un mandat de six ans. L’opposition avait fait état de nombreuses fraudes et avait organisé des manifestations pour contester sa victoire et celle de son parti en décembre aux législatives. Jamais son régime n’a été confronté à un tel mouvement de contestation, qui a rassemblé jusqu’à plus de 100 000 personnes à Moscou cet hiver. Vladimir Poutine avait quitté la présidence russe en 2008 pour devenir Premier ministre, faute de pouvoir effectuer un troisième mandat consécutif. Source : AFP