dimanche 30 septembre 2012

La fondation de la reconstruction d'Haïti passe par les collectivités territoriales.


Avoir parcourus les différentes communautés dans nos collectivités territoriales, je me permets d'avancer ceci : Elles ont toutes un point commun l'absence totale de vision moderne de développement.

President Martelly at Brooklyn College 9-26-12





samedi 29 septembre 2012

Le discours du président Michel Martelly tenu mercredi devant l’Assemblée Générale des Nations Unies


Jeudi, 27 Septembre 2012 14:52
michel-martellyDialogue international, protection de l’environnement, équité de genre, démocratie sont parmi les mots clés de ce discours.

Monsieur le Président,
Je viens ici, Monsieur le Président de l'Assemblée générale, à cette 67e Assemblée générale des Nations unies, apporter, au nom du peuple haïtien, ma contribution au débat qui réunit aujourd'hui les représentants de tous les peuples du monde.

Votre élection comme président de l'Assemblée est pour moi un message clair : celui que les petits Etats membres des Nations unies peuvent y jouer un grand rôle, apporter leur contribution à la paix, même dans un contexte mondial de morosité économique.

Je voudrais au nom de la délégation haïtienne vous féliciter d'avoir suscité, encouragé ce débat qui, malheureusement, concerne nombre de membres de la grande famille des Nations unies.

Permettez-moi aussi de rendre un hommage bien mérité à Monsieur Ban Ki-moon, secrétaire général de l'Organisation, pour le dynamisme, la sagesse, le discernement, la vision et le courage dont il fait montre, plus d'une fois, dans la gestion de situations internationales d'une extrême délicatesse.

Qu'il soit également remercié de l'attention particulière qu'il accorde à Haïti, mon pays.

Monsieur le Président,
Dans les intentions comme dans les faits, depuis mon accession au pouvoir, l'Haïti que je chéris, essaie, avec des hauts, avec des bas, des succès sûrement, des faux pas parfois, d'émerger. Je m'y emploie hardiment, courageusement.

Je peux le prétendre : l'impulsion est donnée et je ne doute pas que nous pourrons en voir les résultats d'ici quelques mois, d'ici quelques années.

Comment pourrait-il en être autrement? Car l'Haïti d'aujourd'hui, celle que j'ai pour mission de servir, a compris que tant qu'entre nous dureront les chicanes, tant qu'il y aura frustrations, misère, sous-développement et inégalités, le monde en général, Haïti en particulier, ne sera jamais à l'abri de troubles et de disputes.

Tant que les choses iront mal au cœur des nations, elles seront tentées de se tourner vers leurs voisins et de leur chercher querelle. Les exemples n'ont pas manqué tout au long de l'histoire du monde, tout au long des siècles.

C'est pour cela que nous disons aujourd'hui que s'il est opportun de rechercher des solutions pacifiques aux différends internationaux, il est peut-être plus judicieux de chercher à les prévenir.

Tant que l'accès à l'eau, aux grand marchés, tant que la juste rétribution des matières premières et la saine compétitivité économique ne seront pas au rendez-vous, des conflits, nous en vivrons!

Tant que, toutes nations unies, nous ne conjuguerons pas nos efforts pour que l'accès à la santé, au travail, le respect des différences, deviennent réalité, nous continuerons d'être confrontés à des conflits et réduits à rechercher, péniblement, des solutions pacifiques.

Monsieur le Président,
• La parité des genres, dont nous nous sommes faits les champions,
• la démocratie que nous prônons,
• le traitement égal devant la loi qu'au quotidien nous tachons de faire appliquer,
• le respect de l'environnement qui s'inscrit dans notre programme de gouvernement sont, à mon sens, des paramètres qui préviennent les mouvements migratoires incontrôlés, les changements climatiques, les guerres inutiles, les massacres à relents religieux, les conflits ethniques, le terrorisme.

Dans notre quête commune d'harmonie dans un monde aux cultures différentes et aux religions diverses, nous devrons permettre à des rêves nationaux d'émerger, des rêves qui peuvent se résumer à offrir la possibilité à chaque homme et à chaque femme, quelles que soient leur couleur, leur religion ou leur tendance politique de vivre en paix et d'élever leurs progénitures dans la dignité.

L'Haïti de Toussaint Louverture, voilà plus de deux siècles, l'avait déjà compris.
Mais ces rêves nationaux, verront-ils le jour, si les engagements pris en vue d'accompagner le développement des pays comme le nôtre ne sont pas suivis d'effet?


Si préjugés et suspicions de toutes sortes à l'encontre des moins nantis gardent encore la tête dure?
Pour prévenir ces différends, il nous faut sur les autres un autre regard, un regard, purifié j'allais dire "à la fontaine de Siloé".
L'Haïti qui souffre l'appelle de ses vœux.

Monsieur le Président,
A la veille de la présidence d'Haïti à la tête de la Caricom, je répète qu'avec bonne foi et bonne volonté, les choses peuvent changer car nos destins, de quelque bord que nous puissions être, sont intimement liés.

Dans-un monde où la tendance globale est la constitution de grands blocéconomiques et sociaux, les Grands ne pourront demeurer grands que s'ils savent transformer la pluralité des enfants de la planète en une seule et grande famille sociale et économique, respectueuse des traditions culturelles et religieuses des uns et des autres - sans exclusion ni exclusive.

Le nécessaire dialogue doit donc prévaloir entre nous, pas ces dialogues de sourds auxquels nous assistons impuissants depuis des décennies, mais de vrais échanges et négociations qui seuls peuvent mettre un terme à ces interminables conflits qui ne cessent d'endeuiller les familles et veulent troubler la paix du monde.

Monsieur le Président,
L'histoire nous a appris qu'il n'y avait pas de justice et d'égalité dans les relations internationales, que chaque nation cherchait son intérêt propre. La création des Nations Unies a allumé chez les peuples l'espoir que les choses pouvaient être différentes. Il ne faut pas laisser mourir cette flamme.

Dans n'importe quelle famille en général, dans celle des Nations unies en particulier, il ne saurait y avoir des grands et des petits, des géants et des nains, mais des êtres égaux qui ont des intérêts à défendre, des opinions à faire valoir, sur la base d'une relation tournée vers l'avenir, une relation empreinte de liberté, d'égalité, de fraternité et de recherche du bonheur pour tous.

Mais qu'on ne s'y méprenne pas, l'espace idéal pour la paix dans le monde, pour la prospérité et la lutte contre la pauvreté, reste le cadre démocratique.

Haïti, sous mon leadership, l'a compris, et s'y emploie activement : en renforçant les institutions locales réputées faibles ou jugées inopérantes.

Haïti l'a compris, elle a compris que seule la démocratie vécue peut apporter la stabilité, cette condition préalable et indispensable à toute politique de développement.

Monsieur le Président,
Qu'il me soit permis du haut de cette tribune de réitérer solennellement l'urgente nécessité qui nous incombe à tous de cesser de nous battre et d'œuvrer plutôt pour protéger ce bien commun qu'est notre planète, de travailler ensemble à la réduction et la gestion des risques et catastrophes qui endeuillent le monde, ruinent les économies et entravent le développement.

A vous mes pairs, leaders du monde, je veux rappeler que nos populations respectives nous ont choisis et nous ont mandatés pour que nous leurs construisions un monde meilleur, un monde où personne ne sera laissé pour compte, un monde où nos enfants pourront enfin grandir en paix... Et me viennent à l'idée ces mots de Victor Hugo prononcés au Congrès de la Paix en 1847: «Un jour viendra où il n'y aura plus d'autres champs de bataille que les marchés s'ouvrant au commerce et les esprits s'ouvrant aux idées... "

Tels sont les vœux que je formule pour l'Assemblée des Nations.

Puisse "Bon Dieu, Grand Mèt la'', nous bénir et nous éclairer, bénir cette ville de New York qui nous accueille si chaleureusement et nous fournir sagesse et discernement pour un monde plus beau, un monde ... plus juste.
Merci.

mercredi 5 septembre 2012

It is with great honor that 5 Continents Annual Academy Awards Ceremony cordially invites you to attend its 16th edition Awards Ceremony, as a recipient and award winner for your impact on the world and its people for the year 2011-2012.

[2012-09-01 22:17:47] Nyrvah F Bruno, Candidate mairie Croix-des-Bouquets: 5 CONTINENTS ANNUAL ACADEMY AWARDS
New York, August 15th, 2012
To: Mrs NYRVAH F. BRUNO
It is with great honor that 5 Continents Annual Academy Awards Ceremony cordially invites you to attend its 16th edition Awards Ceremony, as a recipient and award winner for your impact on the world and its people for the year 2011-2012. Please join us on December 24th& 25th, 2012 for the 1st Edition International Black Tie Awards Ceremony of 5 Continents. As we will pay homage to the industry's brightest and most admired talent. Other nominees and recipients can be found by joining our FaceBook page, add serge napoleon as a friend.
As an Organization, we have already honored more than 500 hard working individuals in our community and all over the world. These Honorees are: Artists, Musicians, Actors, Comedians, Dancers, Doctors, Lawyers, Engineers, Teachers, Politicians, Entrepreneurs, Journalists Humanitarians and Religious Figures. We make our duty to make sure that, their accomplishments are acknowledged.
This year, for our 16th Anniversary of 5 Continents Annual Academy Awards Ceremony of distinction. We are proud to honor you as Monumental Figure of our generation. Your presence will be greatly appreciated. Please reply as soon as possible to this invitation so we can add you to our confirmed list.
THE MOST ANTICIPATED EVENT OF THE YEAR, AT THE GARDEN: PALAIS MUNICIPAL MAIRIE DE DELMAS " DELMAS HAITI " DECEMBER 24TH, 2012 THE PRE-AWARDS PARTY AND DECEMBER 25TH, 2012 THE AWARDS CEREMONY
ALSO:
DECEMBER 31ST, 2012 THE PRE- AWARDS PARTY AND JANUARY 1ST, 2013 THE AWARDS CEREMONY WILL TAKE PLACE IN " THE CITY OF INDEPENDENCE OF HAITI " GONAIVES (LE DOMAINE)
For more information, please call our info hot line at: (718) 749-6512. Find us on FACEBOOK.COM/ Search for SERGE NAPOLEON & E- mail your comments and suggestions to: Sergenapoleon@yahoo.com or write us at: P.O. Box 280816 Queens Village NY
11428-0816.
Serge D.M. Napoleon (Founder)
Best Regards

dimanche 2 septembre 2012

Le karma sur Haiti


Jamais nous ne connaitrions la paix sur la terre de nos aïeux, aussi longtemps que l’esprit de l’Empereur Jean Jacques Dessalines est en colère,  

Je propose à la nation haïtienne de mettre les pendules à l’heure avec les forces de l’esprit. Nos guerriers, qui ont luttés pour nous laissé cet héritage, HAITI. Il est impératif de nous débarrasser du karma, qui nous ronge et qui finira par nous détruire. Peuple haïtien nous devons offrir  les funérailles en bonne et du forme, à notre Empereur Jean Jacques Dessalines, pour qu’enfin règne la paix sur le sol d’Haïti.

Patriotiquement 
Nyrvah Florens Bruno
 ___________________-

Jean-Jacques DESSALINES, général de l’armée haïtienne, fondateur de l’Indépendance, empereur d’Haïti, tombe dans une embuscade organisée au Pont-Rouge, à l’entrée nord de Port-au-Prince, le 17 octobre 1806.
Le proverbe que nous avons cité, au début de cet article, montre la complexité de la vie politique de la jeune République haïtienne et les luttes pour le pouvoir ; le dicton populaire plein de malice révèle bien l’idée que le peuple n’est pas dupe quant aux récits officiels sur la mort de Dessalines, récits provenant des organisateurs même de l’attentat, les généraux Pétion et Gérin.
Dessalines reste un personnage qui a suscité beaucoup d’interrogations et même de passion dans l’histoire d’Haïti. C’est lui qui a poursuivi la guerre d’Indépendance, après l’arrestation de Toussaint Louverture, et qui fonde le nouvel Etat le 1er janvier 1804 ; mais il meurt de façon tragique, deux ans après l’Indépendance, enterré de façon presque clandestine, et ce n’est qu’à la fin du XIXe siècle qu’on lui construit une tombe digne du premier Président d’Haïti.
Dessalines est né en 1758, dans le Nord d’Haïti. Il grandit sur une habitation dans l’Artibonite. C’est un nègre esclave, charpentier de métier, affranchi au début des années 1790, lorsque la révolution éclate.
On le présente comme un esclave rebelle, souvent marron, et au moment de la grande insurrection des esclaves en 1791, il combat dans les premières bandes d’insurgés conduites par Boukman. On le retrouve ensuite dans les bandes de Jeannot, Jean-François, Biassou, avant qu’il n’incorpore l’armée de Toussaint Louverture. Il suit Toussaint au service de l’Espagne, puis de la France, au moment où la République vient d’émanciper les esclaves.

Dessalines se fait remarquer par son courage mais aussi sa férocité implacable contre les Mulâtres dans la Guerre du Sud (février 1799-août 1800). Dessalines est conscient que toute forme de sécession est une manière de suicide pour la future nation haïtienne. Nommé général, il devient le bras droit de Toussaint Louverture et applique avec une extrême sévérité les règlements de culture mis en place sous le régime louverturien afin d’assurer la reprise de la production de sucre et de café après dix ans de guerre civile.Lors de l’expédition française du général Leclerc, en janvier 1802, Dessalines s’illustre par la résistance héroïque de l’armée haïtienne face aux troupes françaises au Fort de la Crête à Pierrot (mars 1802).

Après la déportation de Toussaint Louverture, Dessalines apparaît comme l’un des principaux généraux de l’armée haïtienne en guerre contre le corps expéditionnaire français venu rétablir l’esclavage. Mais Dessalines doit aussi se positionner face aux chefs de bandes rebelles, dont de nombreux Africains, qui mènent la guérilla dans les montagnes et opposent une résistance farouche aussi bien à l’armée haïtienne qu’à l’armée française. Au nom de l’unité nationale, Dessalines entreprend de soumettre à son autorité tous les chefs de bandes autonomes ou de les éliminer purement et simplement de l’échiquier militaire et politique. En poursuivant une politique de liquidation plutôt que de ralliement des chefs africains, Dessalines s’impose comme le véritable commandant en chef de l’armée indigène unifiée et le successeur de Toussaint Louverture; mais il s’est déjà coupé d’une base populaire et paysanne, ce qui explique peut-être sa fin tragique.
L’année 1803 marque l’ascension incontestable de Dessalines. Au Congrès de l’Arcahaie (mai 1803), il crée le drapeau national haïtien en arrachant la couleur blanche du drapeau français. En novembre 1803, il remporte la dernière grande bataille qui marque la capitulation des Français, à Vertières.Le 1er janvier 1804, Dessalines proclame l’Indépendance d’Haïti, aux Gonaïves :
«Citoyens,Ce n’est pas assez d’avoir expulsé de votre pays les barbares qui l’ont ensanglanté depuis deux siècles ; ce n’est pas assez d’avoir mis un frein aux factions toujours renaissantes qui se jouaient tour à tour du fantôme de liberté que la France exposait à vos yeux ; il faut, par un dernier acte d’autorité nationale, assurer à jamais l’empire de la liberté dans le pays qui nous a vus naître ; il faut ravir au gouvernement inhumain, qui tient depuis longtemps nos esprits dans la torpeur la plus humiliante, tout espoir de nous ré asservir ; il faut enfin vivre indépendant ou mourir…
Jurons à l’univers entier, à la postérité, à nous-mêmes, de renoncer à jamais à la France, et de mourir plutôt que de vivre sous sa domination. De combattre jusqu’au dernier soupir pour l’indépendance de notre pays !»
Devenu Gouverneur général à vie, Dessalines entreprend de consolider l’indépendance d’Haïti. La question de la terre, des cultures, du commerce extérieur se pose avec acuité. Les généraux du régime, également propriétaires, s’opposent à Dessalines lorsque ce dernier décide de procéder à la vérification générale des titres de propriétés. Complots et conspirations se succèdent, notamment dans le Sud, fief traditionnel des Mulâtres. La population paysanne, de son côté, vit les règlements de culture comme une sorte de servage organisé militairement. L’Ouest et le Sud du pays sont pratiquement en état de sécession.
Le 17 octobre 1806, Dessalines, qui s’était entre temps proclamé empereur sous le nom de Jacques 1er, est assassiné. La foule s’est acharnée sur le cadavre dont les restes méconnaissables furent rassemblés dans un sac par une vieille folle nommée Défilée qui les transporta de nuit au cimetière de l’intérieur où l’on fit ériger un modeste tombeau portant l’épitaphe : «Ci-gît Dessalines, mort à 48 ans».
En 1892, le Président Hypollite fit édifier au même endroit un mausolée portant l’inscription : «Jean-Jacques Dessalines, fondateur de l’Indépendance d’Haïti. Mort en 1806, à l’âge de 48 ans. En témoignage d’admiration et de reconnaissance pour l’acte mémorable du 1er janvier 1804».
La vie et la mort de Jean-Jacques Dessalines, premier chef d’Etat haïtien, fondateur de l’Indépendance, annoncent l’histoire agitée qu’a connue Haïti pendant tout le XIXe siècle