vendredi 20 août 2010

Bonne fête du drapeau à tous mes compatriotes

Konpatriyot Ayisyen, frem ak sem yo, jodia fe nou 206 lane ke soufrans nou et fyete nou te uni nou et nou te bay tet nou yon drapo. konba sa a te posib paske nou te fel ansanm, nou te gen yon sel koz. Sa a se te pi gwo konba pep nwa. Jodia a se yon jounen pou nou reflechi. Nap goumen pou nou soti, nan yon lot fom restavek ke nou mete tet nou, paske nou pa gen inyon. 

Malgre tou pwoblem nou genyen nou rich nan kultu : na mess nou, na tradisyon nou et nan bagaj ke nou geyen kom moun. Pa bliye fos nou chita, nan inyon nou kom pep. Nou gen pwop kultu nou et se ave’l pou nou avanse.
Divizyon bare tout wout devlopman. Fok nou Geyen konfyans nan nou. Paske malgre tout sa nou wè nou tande, kalite nou kom pèp rete yon bagay extraordinaire. Se yon pep konba nou ye, et victwa se pou nou. Papa etenèl ede nou

Haïti a besoin d’un vrai leader



Tous les chefs d’états depuis la ″révolution ″ de 1986 qu’ils aient été élus ou pas, ont prôné la démocratie et n’ont fait que pratiquer l’autocratie.


Le Peuple manque de formation il faut le guider.

Une situation d’assujettissement qui accommode bien les chefs d’états, en constatant le peu d’effort qu’ils déploient pour la formation de la population.
L’état Haïtien a un pseudo institution. Les lobbies ravagent et enfoncent l’espoir du peuple davantage jour après jour.

Une institution forte équivaudrait à dire une société en santé. Les vraies valeurs doivent être rétablies dans tous les appareils de l’état. La culture haïtienne est en déclin.

L’éducation civique de la population est essentielle pour le salut de ce peuple et pour rebâtir la nation.

L’éducation à laquelle je fais référence ici, n’a rien à voir avec la notion du savoir lire et écrire, il fait plutôt référence aux règles démocratiques des droits et devoirs des citoyens, ainsi qu’à la responsabilité des femmes et des hommes que le peuple à mandater pour le guider.

L’exemple des élections sénatoriales, d’avril 2009, nous démontre l’absence d’éducation civique de la population haïtienne. Dans le cas ou cette dernière était en désaccord avec le pouvoir en place, c’était là, qu’il fallait qu’elle fasse entendre sa voix, par leur vote, pour redéfinir les cartes.

C’est une population qui se laisse jouer comme une toupie par manque de formation. L’abstention de jouir de leur rôle de citoyen à faciliter le renforcement et l’assise du gouvernement et à desservie la démocratie.

Le peuple haïtien a besoin d’un vrai leader

La pensée démocratique doit faire partie intégrante de la vie de la population.

L’ignorance détruit, on en a fait l’expérience.

Nyrvah Florens Bruno

ASSEZ C’EST ASSEZ !

Nous gardons le mauvais souvenir d’hommes mal intentionnés qui par leur charisme ont su gagné nos cœurs, trahir notre confiance et nous divisés encore davantage. S’ils ont pu arriver à leur fin, c’est que nous sommes conscients de notre état et que nous nous débattons pour nous en sortir.


Jamais nous n’allons baisser les bras et laisser libre cours à des opportunistes qui attendent que nous déposons les armes. Nous sommes un peuple de combat. Il arrive que nous ne sachions pas ce que nous voulons, mais nous savons avec assurance ce que nous ne voulons pas.

Vous, qui vous êtes octroyés le grand manitou du savoir, qui avez à votre guise mener comme bon vous semblais les affaires de l’état et conduit le peuple vers le gouffre jour après jour. Vous, qui vous êtes dis supérieur au peuple et l’avez gardez captif dans son ignorance pour vous enrichir à son détriment. Vous, qui prenez les caisses de l’État comme votre cash en banque en laissant la population dans la misère atroce sans espoir ainsi la privant des besoins primaires que tout être humain a droit : Se nourrir, Se vêtir et se loger. Vous, qui formez des casques pour gardez le pouvoir économique et engloutir les petites entreprises de la sorte à paralyser le développement du pays. Vous, qui ne faites que profiter de l’administration défaillant de l’état haïtien.

Haïti est un pays essentiellement agricole.

Vous qui aviez mis en route la machine destructrice ''l’importation des denrées alimentaires'' ''l’importation de déchets de tous les sortes'' sans contrôle, concurrence déloyale, ainsi vous aviez détruit la frêle économie de ce peuple, et drainer du coup tous les milliards de dollars que des décennies les haïtiens de l’étranger envoie à leur famille, vous ne laisser rien sur votre passage. Vous, qui vous êtes enrichi grotesquement par l’exploitation du peuple.

Vous êtes le mal que souffre Haïti 

De grâce ne détruisez pas Haïti !

 Depuis quelques années, nos jeunes et nos étudiants tombent comme des mouches sous les bottes de colons des temps modernes. D’autre part, nos frères sont relégués au rang d’esclaves dans des bateys en République Dominicaine. Il est vrai qu’a l’époque ou l’armée haïtienne était encore constituée, une grande fraction d’elle était corrompu, comme tout le système d’ailleurs, mais encore la, nous étions entres frères.

Ou est la fierté, le sens patriotique 


On dirige outrageusement les affaires de l’état en mettant la nation en péril. Que diraient nos aïeux, les pères de la patrie.
On a maintenant <<des sans manmans, >>‘’ des sans attaches qui sillonnent nos rues avec des attitudes de non respect sur leurs visages. Ces gens ne font que pointer leurs fusils avec une mines qui expriment un sentiment de sans pitié et d’indifférence.
Cette situation nous conduit irréfutablement à notre perte.
On n’est pas en mesure de nourrir et de protéger le peuple. Pour garantir les biens des nantis on a fait appel à des colonisateurs pour contrer la colère du peuple qui crie famine et justice.
La disparité sociale et économique s’élargie de jour en jour et le système crée de nouveaux riches à chaque nomination dans le palier administratif de l’état.
Il est temps de comprendre que nous sommes une nation, un peuple, une unité. Les déchets qui enjolivent nos rues reflètent tous les vestiges de notre société. Des enfants se prostituent, des chimères qui tuent, sont quelques exemples de conséquences de politiques menés de nos vos mains de maitres.

Nyrvah Florens Bruno

PROPOSITION DE LOI CONCERNANT LA QUESTION DE LA DOUBLE NATIONALITĒE


Présentée au: PARLEMENT DE LA RÉPUBLIQUE D’HAITI
Par: CONGRÈS DES HAITIENS POUR FORTIFIER HAITI

LA PROBLÉMATIQUE:

Les constituants de la constitution de 1987, en stipulant à l’article 15 : « la double nationalité haitienne et étrangère n’est admise en aucun cas », ne font que révéler les inquiétudes de la société haitienne. Car, bon nombre de nos compatriotes, pour avoir compris les méfaits du régime des Duvalier, pensaient qu’il fallait, à tort ou à raison, mettre des gardes fous à travers la constitution pour prévenir le pays de tout absolutisme. Dans ce souci de vouloir trop bien faire, il s’en est sorti, à notre avis, en bien des endroits de la constitution, la confusion qui pèse lourdement sur le devenir de certains citoyens qui restent et demeurent naturellement et culturellement haitiens. Dans ce contexte, la constitution de 1987, à travers ses articles 10 à 15, a mis au rancart des fils authentiques du pays en leur privant de la nationalité haitienne.

Un bref rappel historique démontre que la grande migration haitienne a véritablement commencé vers les années 1960 avec le durcissement du régime de Francois Duvalier. En effet, il n’est un secret pour personne que Duvalier était l’un des dictateurs les plus féroces d’Haiti. Ce tyran impénitent n’admettait pas l’idée contraire. Combien de citoyens, hommes, femmes et enfants, paysans et paysannes, intellectuels et professionnels se faisaient massacrer par Duvalier? Des milliers ou centaines de milliers? Combien de nos professionnels ou de petites gens avaient quitté le pays vers d’autres destinations telles que l’Amérique du Nord, l’Europe et l’Afrique pour ne pas se faire aboyer ou tuer par ce régime?

Pour survivre et au regard de la dureté des réalites des pays d’accueil, la plupart de ces expatriés haitiens étaient astreints d’adopter une nouvelle citoyenneté. Ce faisant, étaient-ils devenus moins patriotes que ceux qui restaient dans le pays? Point n’est besoin d’être un sociologue, ethnologue, économiste ou moraliste pour répondre à cette question. Car, l’instinct de conservation de vie est, en somme, naturel. De plus, les faits historiques sont palpables. Au lendemain du départ des Duvalier, la plupart de nos compatriotes de la Diaspora se ruaient vers Haiti pour se ressourcer. Depuis, ils continuent religieusement à le faire. En outre, les haitiens vivant à l’étranger sont très solidaires de leur pays. N’est-il pas reporté qu’ils contribuent annuellement à plus d’un milliard de dollars d’aide aux membres de leurs familles et amis restés en Haiti?


PAR CES CAUSES ET MOTIFS:

Vu qu’un grand nombre d’haitiens étaient forcés de quitter le pays et d’accepter une autre nationalité;

Vu que des cadres haitiens vivant à l’extérieur sont interéssés à participer dans la reconstruction d’Haiti;

Vu que de nombreux jeunes haitiens nés dans un pays étranger montrent irréfutablement un attachement particulier à Haiti;

Vu que la question de la double nationalité est une question qui soulève beaucoup d’intérêts et qui pose également des problèmes fondamentaux pour les haitiens expatriés ou encore ceux-la qui sont nés en terre étrangère;

Vu que la loi mère haitienne est en contradiction avec des accords et conventions ayant rapport avec la nationalité et signés antérieurement par Haiti;

Vu qu’il est de l’intéret d’Haiti d’intégrer tous ses enfants, qu’ils soient nés à l’intérieur ou à l’extérieur du pays, ou qu’ils aient une nationalité étrangère, dans son processus de développement;

Et, en raison de différents facteurs liés à la mobilité croissante des citoyens, la multiplication des ménages mixtes, l’extension de la diversité culturelle, il s’avère nécéssaire que le principe de la double nationalité soit admis dans notre loi mère.

De ce qui précède, les immigrants haitiens ayant adopté une nationalité étrangère ont demandé, et comme de fait, demandent aux pouvoirs détenteurs de la souveraineté d’Haiti que leur nationalité haitienne soit reconnue. Ils insistent et réclament de l’État haitien des aménagements appropriés aux lois y relatives. Ainsi, proposent-ils une revision des dispositions de la constitution de 1987 traitant de la question de la nationalité.


PROPOSITION DE LOI:

Pour ce faire, il faut la suppression des Articles 13, 14, et 18 et la réformulation des Articles 11, 15, 91, 96, 135, 157, 200-5 de notre constitution.

Article 11: Possède la nationalité haitienne, tout individu né d’un père haitien ou d’une mère haitienne, qu’importe son lieu de naissance.

Article 15: La double nationalité haitienne et étrangère est admise en Haiti. Un haitien reste et demeure haitien.

Article 15.1: Tout enfant né en Haiti de parents étrangers, à l’exception des enfants des diplomates, peut à sa majorité et sur demande jouir de la nationalité haitienne conjointement avec celle (s) de ses parents.

Article 91: Pour être membre de la Chambre des députés, il faut:

1. être haitien ou haitienne d’origine;
2. être âgé (e) de vingt-cinq ans accomplis;
3. jouir de ses droits civils et politiques et n’avoir jamais été condamné à une peine afflictive ou infamante pour un crime de droit commun;
4. avoir résidé au moins deux (2) années consécutives précédant la date des éléctions dans la circonscription électorale à représenter;
5. être propriétaire d’un immeuble au moins dans la circonscription ou y exercer une profession ou une industrie;
6. avoir reçu décharge, le cas échéant, comme gestionnaire de fonds publics.

Article 96: Pour être élu sénateur, il faut:

1. être haitien ou haitienne d’origine;
2. être âgé (e) de trente (30) ans accomplis;
3. jouir de ses droits civils et politiques et n’avoir jamais été condamné à une peine afflictive et infamante pour un crime de droit commun;
4. avoir résidé dans le département à représenter au moins quatre (4) années consécutives précédant la date des élections;
5. être propriétaire d’un immeuble au moins dans le département ou y exercer une profession ou une industrie;
6. avoir obtenu décharge, le cas échéant, comme gestionnaire de fonds publics.




Article 135: Pour être Président de la République d’Haiti, il faut:

1. être haitien ou haitienne d’origine;
2. être âgé (e) de trente-cinq (35) ans accomplis au jour des élections;
3. jouir de ses droits civils et politiques et n’avoir jamais été condamné à une peine afflictive et infamante pour crime de droit commun;
4. être propriétaire en Haiti d’un immeuble au moins et avoir dans le pays une résidence habituelle;
5. résider dans le pays depuis cinq (5) années consécutives avant la date des élections;
6. avoir reçu décharge de sa gestion si on a été comptable des deniers publics.

Article 157: Pour être nommé Premier Ministre, il faut:

1. être haitien ou haitienne d’origine;
2. être âgé (e) de trente (30) ans accomplis;
3. jouir des ses droits civils et politiques et n’avoir jamais été condamné à une peine afflictive et infamante pour crime de droit commun;
4. être propriétaire en Haiti ou y exercer une profession;
5. résider dans le pays depuis cinq (5) années consécutives;
6. avoir reçu décharge de sa gestion si on a été comptable des deniers publics.

Article 200-5: Pour être membre de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif, il faut:

1. être haitien ou haitienne d’origine;
2. être âgé (e) de trente-cinq (35) ans accomplis;
3. avoir reçu décharge de sa gestion lorsqu’on a été comptable des deniers publics;
4. être licencié en droit ou être comptable agrée ou détenteur d’un diplome d’Études Supérieures d’Administration Publique, d’Économie et de Finances publiques;
5. avoir une expérience de (5) années dans une Administration publique ou privée;
6. jouir de ses droits civils et politiques.

Sans la participation des haïtiens de l’extérieur qu’adviendrait-il d’Haïti ?

Si les haïtiens de l’étranger n’ont pas le droit de participer dans les affaires politiques du pays, il est tout à fait vain d’élaborer sur la constitution haïtienne. Des milliers de nos ressources intellectuelles n’attendent que de pouvoir participer à un renouveau en Haïti, économique et politique. En démocratie, le peuple à son mot à dire. 


Le référendum c’est la voix la plus claire d’une population, qu’on en fasse usage.

Le référendum en démocratie est essentiel dans la constitution d’un peuple.

Haïti et ses revers

L’appareil de l'État était synonyme de respect, les citoyens étaient fiers de s’identifier à cette administration. Nos députés, nos Sénateurs étaient des personnages distingués et hautement respectés par la population, c’étaient des dignitaires. Les enfants jouaient à la belle étoile, et leurs parents racontaient des frasques de la journée avec désinvolture en partageant la dernière timbale de thé.

Aux marchés, des officiers du service d’hygiène, faisaient la tournée pour contrôler les produits destinés à la vente par les petits commerçants. Les rues étaient propres les voitures y circulaient sans difficultés, les piétons déambulaient avec aisance sur les trottoirs. Les dimanches des ports-au princiers, se retrouvaient au Champs de mars, et simultanément dans les autres villes les villageois se retrouvaient sur la petite place du quartier comme pour clôturer la semaine par tradition. Quand il arrivait une coupure d’électricité, pas souvent en soirée, la société était avisée sur les ondes d’une radio de l’heure et de la durée.

Des jeunes promenant des pieds nus et mal tenus se faisaient ramassés par un camion nommé chalant vers la Centrale, (Arts et Métiers de Port-au-Prince). Les écoliers, les étudiants respectaient leurs enseignants et tous les ainés, les voisins étaient de la famille. La terre haïtienne nourrissait ses enfants. Dans le milieu hospitalier nous étions assistés, nos enfants allaient à l’école; nous n’étions pas à l’ère moderne certes, mais Il y avait un programme de société. Comme il est loin ce temps-là

Salaire minimum

Par manque de savoir nos dirigeants nos femmes et nos hommes de loi ont menés le pays avec émotion, l’absence de vision est palpable. Il est indéniable que le salaire minimum soit 40 gourdes par jour est sans équivoque pas possible : Comment nourrir nos enfants, nos déplacements, l’école etc. ... Mais arbitrairement déposé sans consultation consensus enfin agir avec discernement aurait évité les dérapages les manifestations les actes vandalistes. Cette façon de mener les affaires ne fait que creuser davantage le fossé au sein de la société. Le tournage radical de 180 % degré pour pallier l’injustice faite à la population est très mal géré. Une augmentation du salaire minimum à 300 % imposée aux employeurs pourrait être néfaste en considérant le manque de nationalisme que démontrent les gens aisés face aux multiples problèmes que confronte la population.

Quelle autre ressource détient l’État pour venir à la rescousse des hommes et des femmes qui risque de grossir encore le taux de chômage ?
En période de récession, on ne prend pas de telle décision. On va plutôt chercher à consolider les acquis et parallèlement travailler sur des politiques pour accroitre l’économie, par exemple : Ouvertures de chantiers, la construction des routes, des citées, la promotion de l’agriculture, la pêcherie etc.

A être témoin des bavures de nos représentants, nous avons un problème d’homme dans ce pays et l’incompétence est en grande partie responsable. On ne peut faire des lois sans au préalable faire des études sur leur portée et leurs retombées, c’est du crétinisme.
On aurait pu éviter ce déchirement ces manifestations ses actes de vandalismes en agissant autrement, mais malheureusement les gouvernants, les décideurs ne sont pas des visionnaires, nous sommes plus intéressés à jouer au vedettariat.

Absence ou ignorance

L'État doit être au service de la population et il dégage tout à fait le contraire face à la nonchalance des autorités à répondre d’une manière pratique aux choses les plus simples comme : logement, nourriture, santé et des services avoisinants. haïtien orchestre échec après échec, il ne semble pas savoir leur rôle et leur responsabilité. Il doit gérer les affaires de au profit de la grande majorité et c’est en ce sens la seulement, nous irons vers le progrès et la stabilité économique du pays.

Bâtir des cités dans des provinces, instaurées des bureaux de services complets, faire la promotion et valoriser l’agriculture par de petits et grands des projets. Garantir l’éducation les soins en santé. Il est aberrant qu’un patient doive se procurer sa trousse de soins avant de se rendre à l’hôpital
Haïti est devenue un centre communautaire. Nous avons un état assisté par l’international, qui lui dicte ou et comment gérer les subventions accordés selon leurs intérêts. Tout est projet et on cherche l’aval de la communauté l’internationale. Sans vergogne nous acceptons qu’on nous dicte sans égard ce qu’on en a réellement besoin. Nous sommes plus une nation on a perdu cette âme et tout ce qui le symbolisait, mais une masse de gens qui partage égoïstement un bout de terrain. Il est possible d’avancer cette thèse face au triste constat de la disparité et le mépris de la misère sous laquelle croupisse des millions de familles haïtienne.
Es-ce que leurs intérêts convergents avec les nôtres. Difficile de répondre. Tous les millions qui sonnent ne changent en rien la situation de la vie de la population. Nous avons les mains liées.

La force dans l’unité

Relancer l’économie haïtienne passe d’abord et avant tout par une vision collective sur la situation d’Haïti de tous les haïtiens indistinctement à l’intérieur comme à l’extérieure dans une même direction la volonté et dans l’unité, pour sortir le pays dans le marasme.
Les haïtiens du onzième département accompagnés par des instances peuvent participer au bien-être et le destin de leur pays, pour enfin déposer nos kwis troués.
Par un fonds collectif d’aide aux projets, si sérieux il y avait dans la gérance de l’administration de . Un simple exemple si les haïtiens de l’extérieur déposaient à chaque mois régulièrement la minime somme de 5 dollars sur un compte d’aide pour Haïti, réalisez-vous l’impact qu’il y aurait sur l’économie haïtienne, c’est chose possible dans une administration responsable. On peut encore être maitre de chez nous.
Haïti vidé de ses filles et fils à force de coup de matraque : massacrés, persécutés, des cadres sont partis, exilés ou tués.
Les terres cultivables sont abandonnées. Les provinciaux quittent leur village vers la capitale. Nos rues sont pavées de détritus et occupées par des barques de marchands de toutes sortes. Le manque d’éthique et l’absence déontologie sont devenus normaux dans plusieurs sphères, publiques ou privées nous sommes devenus des fanfarons.
Avides de richesses nous détruisons Haïti par grand coup de massues. Nous sommes libérés des colons, et nous agissons de la manière que et règne en souverain, face aux déshérités nos frères.
Nous tolérons encore en 2009, des reztavek des enfants à la servitude quel honte !

La première pierre à poser pour reconstruire Haïti, C’est de rompre avec l’héritage culturel de nos colonisateurs : nos préjugés

Se rozo nou ye nou plie, men nou pap kase

Nyrvah Florens Bruno, historienne

Haïti un pays à sauver


Aucun de nous, en agissant seul, ne peut atteindre le succès
Nelson Mandela

Notre pays reflète notre image sans aucune distinction

Nous ne devons pas avoir peur de dire les choses comme elles le sont. Nous vivons exécrablement et le plus dégoutant c’est la nonchalance de nos dirigeants à prendre des mesures arrêtées, pour freiner cette situation.

Jettez un coup d’œil sur le Centre-ville, c’est dégoutant.

Il faudrait rendre les Villes autonomes les enlever sous la tutelle … pour qu'ainsi l’argent des contribuables desserve les contribuables d’une manière directe.

La participation de la population dans les débats concernant les décisions et les mesures à prendre au sujet de leurs villes est incontournable.

La population devrait avoir un sentiment d'appartenance a leurs ville afin qu'elles en prenne bien soins.

Ce type de politique renouvellera le sentiment d’appartenance des citoyens à leur ville et ce, si seulement le grand public participe dans les décisions des villes.

Comme il est toujours question de corruption dans les administrations, il faudrait penser à créer un bureau de contrôle qui veillera sur la gestion en générale de tous les bureaux de l’États haïtiens, notamment des Villes.

Nyrvah Florens Bruno

Le chemin de la conscience qui se meurt

La conscience nationale des Haïtiens meurt chaque jour à petit feu. Le détachement des instances et des classes favorisées font écho dans leur non-dit. Le pillage, le vandalisme, les fraudes, la corruption, les crimes crapuleux nous font vivre ce déclin vertigineux, qui semble engloutir l’espoir de ceux qui ne rêvent plus.
Tous les efforts devraient se converger, pour pallier cette cruelle réalité qui hante le destin de notre Haïti.

Des enfants qui meurent de faim sous le regard de leurs parents. Un homme qui se fait tuer parce qu’il volait pour donner à manger à sa famille. Des jeunes garçons et filles qui se prostituent pour subvenir aux besoins primaires pour eux et leur famille. Des étudiants qui tombent sous des balles en prétendant leur droit à tort ou à raison.

La disparité absolue se dresse en un mur insurmontable ou un tunnel sans fin.

Le temps est venu de penser à nous, à notre identité de peuple. C’est ensemble que nous trouverons la paix, la justice, l’équilibre social, et la richesse.

< < Les aspects de notre personnalité qui nous font parfois dévier de l'amour ne sont pas nos défauts, mais nos blessures. Dieu ne veut pas nous punir, mais nous guérir. Et c'est ainsi qu'il souhaite que nous percevions les erreurs chez les autres: le reflet de leurs blessures, et non pas de leur culpabilité> >

Nous sommes un grand peuple malgré toutes nos difficultés et des dimensions incommensurables d’inégalité qui nous divise. Des gouvernements ont foulés aux pieds toutes les structures pour leurs intérêts mesquins et ceux de leurs acolytes.

Mais, nous peuple haïtien, il nous revient aujourd’hui de prendre place, notre place. Nous n’allons plus nous taire et laisser des râpasses piller tous nos avoirs.

En mémoire de nos aïeux, nous nous devons de rayer cette mentalité de supériorité face aux démunis qui nous divise et si nous n’en prenons garde, irait de répétition en répétition, sans fin.

Qu’est-ce qui trotte dans la tête de vos enfants qui mangent à leur faim en voyant des enfants pauvres et nus ? Ils sont indifférents et probablement reproduiront la même société. Bâtir une nouvelle société commence dans chaque foyer haïtien.

Ce qu’on fait aujourd’hui sauvera ou détruira notre Haïti. Le respect des autres est fondamental pour sauver Haïti. N’agissons pas comme des prédateurs ; ce geste tue des centaines d’enfants et ingurgite les soubassements de notre société. Cette culture de saisir les biens de l’État c’est voler. Haïti est un pays pauvre. Ne faites pas de la politique pour aller quérir des biens, mais pour apporter votre contribution et votre savoir faire dans l’avancement et le bien-être de la population haïtienne.



LES BIENS DE L’ÉTAT C’EST POUR L’ÉTAT ET L’ÉTAT C’EST NOUS.

Sans cette conscience nationale nous risquons de perdre notre pays. Comment peut-on vivre avec aisance et regarder un peuple, le peuple que nous faisons partie, croupir dans la misère la plus totale. Peuple Haïtien nous sommes sur un mauvais chemin ne laissez pas mourir notre conscience.

Nyrvah Florens Bruno

nyrvah@hotmail.com

LE NOUS HAITIEN



Nous sommes à un carrefour ou notre dignité de peuple est quasi inexistante et c'est ce quoi qui rend possible des formulations direct ou indirect de toutes formes d'irrespects envers nos compatriotes.


Nous sommes en train d'institutionnaliser une société de malfrat. Ne soyez pas estomaqués ce serait de l'hypocrisie. C'est trop vite dit, ce sont les autres, quand nous n'en faisons que consommer des retombées de toutes leurs bévues. Nous ne respectons rien.

Sans scrupule nous détruisons le pays, nous en faisons qu'un large marché d'où rentrent tous les détritus de toutes provenances. Nous foulons aux pieds la richesse du pays, les jeunes les seuls espoirs. Nous nous mettons à la course au dollar. Comme un puits sans fond nous engloutissons les biens du peuple.

Nous sommes bourrés de complexes et de préjuger de toutes sortes. Nous nous démolissons en dressant des boucliers, en nous sectorisant telle qu'une tablette d'opérations élémentaires.
Nous faisons la politique de l'autruche et nous nous plaisons dans notre confort. Un confort marqué de sang d'injustice de corruption, d'abus social crimes de toutes espèces. Nous n'avons rien épargnés pour arriver à une Haïti, telle qu'elle est aujourd'hui.

Dans le domaine de la mendicité nous sommes maitres.

Maitre d'une masse d'analphabètes que nous faisons bouger comme bon nous semble. OH ! Le peuple avide de tout : manger; boire; un toit; l'éducation; soins de santé; de toute façon il a la démocratie
Respect qui nous parle de respect nous sommes libre, libres de nous exprimer, de détruire ce que nous n'aimons pas ou ne voulons pas. Nous sommes les nouveaux maitres.

Nyrvah Florens Bruno 

Ayisyenn, Ayisyen, Bon ane 2010 Nou kwè, nou vle, nap rive lwen

Nou goumen nou tonbe nou leve. Depi nan kreyasyon nasyon nou, nap goumen pou nou jwenn rout nou. Rout la devan nou, men nou paka kouri sou li, paske chak rout yo pran yon chemen diferan, e sa koz ke kamion a ap kraze, ak tout pasaje yo.

Mwen kwè nan lanmou nou pou peyi a. Nou se se yon sel pep, yon sel nasyon e se ansanm, pou nou rive bati peyi nou.

Nou pa gen tan pou nou lite younn kont lot; nan divizyon, prejije, vyolans, moun an o et moun anba, moun lavil et moun andeyo, moun po klè, moun po nwa.

Pran yon moman pou nou reflechi sou nou an kolektivite, pou nou ka fè bilan nou, sosyete nou. Sosyete’a se miwa nou tout, se reflè nou tout li pwojte. An nou bay Ayiti premye plas la pou li ka bel.
Ancèt nou yo te goumen, te tonbe sou mitray san yo te koule pou te bay nou eritaj tè sa. E, jamè yo te di nou pap tonbe sou fos okipasyon.

Divizyon menen nou tou pa tou ale bati richess pou lot peyi. Nou pa respekte valè nou. Nou bay tout sa ki soti deyo valè. An nou rekomanse nap pran rezolisyon, pou fwa sa a, nap goumen pou nou, pou peyi nou, pou nasyon nou.

An nou pran rezolisyon jodi’a, pou nou gen yon panse pou Ayiti, pou frè nou ak sè nou. Panse pou sa ki nan bezwen et sa kap vini yo.

Se ou, se li, se mwen, ansanm ki pou sove peyi Ayiti.

Nyrvah Florens Bruno,

Li lè, li tan, pou nou mete men ansam tout bon vre. syspan ipokrizi

Ayisyenn Ayisyen,

Mwen konprann soufrans nou imilyasyon nou e colè nou,. nou paka aksepte anko jwe rol chal papa se trop ato. kote nou rive la, nou pa ka kite moun sevi ak do nou pou bride chal yo. jé nou clere e fok li rete klere. Nan moman sa a, se pa tan pou nou nan goumen, pou nou nan divizyon, se tan pou nou mete tèt nou ansam pou nou avanse. lannuit 11 fevrye a, la pli tombe, ti poto toyèl nou mete yo, paté ka ede nou pran frap sa.

Nou malad, pitit nou blese, nou pedi pye, bra, nou gen tout sot de andikap, si lelit peyi ya, yo te wè nou, nou tap tande lapli men nou pa tap anbal. Si te gen lanmou pou pep la, ke se dirijan, ke se sosyete sivi,l preokipasyon yo tap pep la. Se pa moman pou gen grop politik kap fome a dwat a gauch. pou vin pran woulib sou do pep la. de pi nan kreyasyon nasyon nou ya fè politik salon monte prezidan jete prezidan. Se pep la ki bay manda pou travay pou yo men yo pa jan anyen nan je yo yo toujou nan labou, nan grangou. Ase se ase.

Tout ayisyen dwe mete men, pou ede frèl, konpatriyot li. Yo di nou tan ape rantre, tant ka rantre, men popilasyon paka tan tant. Li bezwen proteksyon konye'a. Se konen lelit pep la ak gouvènman pa konen ki sa pou yo fè? Sa ki ap fè comite politik yo, pa konen, ki sa pou yo fè sou ijans sa ki devan yo wa. Tant se solisyon pou 2 ou 3 jous. Nou pa konen pou konbyen tan nou la san kay.

Men saizon la pli rive. au lie yo mete tèt yo ansam pou soti nou nou nan sitiation sa, ya monte komite politik komsi se politik selman ki ka fè yo bakay pou pep la. Pou ki sa yo pa coule yon makadam de 4 pied pou soti nou atè ya mete poto bois 4/4 plante ladan kouvril ak feil tol repetel ampil e konsa pitit nou avek nou, va chape nan epidemi ki pral blayi kol nan saison lapli ya. mwen di yo kriminel se pa moman pou yo ap fè politik se moman pou yo mete tèt yo ansam pou sove popilasyon an, ti mou yo, jen yo nou yo, blese nou yo .

Nou beswen inion pou sove pep la, divisyon pap menen nou anken kote. lè nou fini regle problèm pep la, na fè politik. konye'a ya se tet ansam nou bewen pou sove populasyon an. chaisz boure ap toujou la Pep Ayisyen pran kouraj, pa bese bra .

Nyrvah Florens Bruno

Bon fèt drapeau a tout ayisyen tou pa tou sou planèt la


Anniversaire du drapeau haïtien 18 mai 2010


Dat 18 mai ya se yon dat qui entèpele nou toutayisyen fam kou gason ti moun kou granmoun. Depi nan kreasyon drapeau nou nou ape goumen yon ak lot. gade kote li mete nou koynye la. Divisyon sa, koz ke nou pedi fiète nou devan etranje yo. Nou rive si ba, yon pèp kite si fiè, ke etranje ya ap twadwi pou nou konstitisyon nou.

Nou tounen yon ban zombi.

Koz divisyon nou pèmèt ke etranje ke nou te jire devan listwa pat tap foule sol nou kouye ya yo pran komand nou.

Patri nasyon pa di nou anyen.

Nou pa respekte popilasyon nou. Nou pa gen lanmou pou yo, se sa ki koze sa nap viv la jounen jodia.
Nou pa pran leson, pa kontinye an nou fè yon trèv chita ansam, pou nou ka soti peyi nou nan sitiasyon sa, Se pa nou li ye,

Si nou renmen, nou renmen mal, pandan nap goumen nap pedil.

Tout aysien ki ap viv lot bo dlo, konen ki sa, sa vle di viv kay moun. Defwa yo ta vle ale plante banann lakay pito, devan la pèn et angwas de diskriminasyon yo ab sibi. Men expwa ede yo viv , yo gade tet yo wo paske yo gen lagay.

Etranje ya fè tout fason pou li diw ou pa anyen, li pa vin colabore avew, li vini dirijew.
yo kouri machin yo avec plak lakay yo, san yo pa pran la pèn pou yo asire l . yo frape machin nou, yo gadew yo fè bak, yo ale. yo pale avek popikasyon an, jan yo vle.
San Dessalines nan, pa koule nan vèn Ayisyen anko, ki sa ki ape pase la?

Nou blye ki moun nou ye kote nou soti ? Se nou men, kite kampe devan pi gwo lame Francè pou nou rache endepandans nou, yo pat fè nou kadol. lame kont lame. Nan istwa pa yo, yo di yon soulèveman esklav. e nap paye radiès sa jis ka dat.

nou plen ONG lakay, ki ap depafini avek ekonomi peyi ya, nan bay sinistre medicaman perime. yap ramase lajan tou pa tou sou do pèp la. yo nan gwo kay, yo gen gwo, Jeep yo vini byen viv , anpil nan yo.

Lè nou ap kade deveni nou , nou pa hont? Lè nou ap gade gwo kay nou genyen avek dola amerkain nou pa hont? Lè tout moun konen nap touche en goud, ke salè nou pa ka ba nou richès sa yo, depi nan gran jouk nan piti, nou pa hont

Nou dechèpiye pèp la, nou pa kite anyen pou li, nou volè men charite yo fèl. e youn ap gade lot nan je.

Li pa two ta, pa kite ogèy pote nou ale an nou fè yo jèfo sou nou, pou nou rekonsilye.

Nou tout se frè ak sè, an nou pa kite etranje divise nou, tanpri.

O non de sa ki ap vini yo, o non de aye yo, an nou sove peyi ya
se sèl heritaj nou.

Nyrvah Florens Bruno
pitit tè d'Ayiti

Ou sont passés nos braves?



Posons-nous les vrais questions. Sommes-nous restés trop longtemps des témoins?

Avions nous des moyens d'imposer ce que nous voulons pour notre société Sous une dictature 

déguisée: la peur, des assassinats, des enlèvements?

<<Je ne peux comprendre qu'un chef de gang, Amaral Duclona, rechercher par les autorités haïtiennes et françaises, puisse être en contact avec mon Président et ce que mon Président a eu à dire à ce sujet je l'ai rencontré et lui ai demandé de suspendre ses activités. Dans quel monde qu'on vit. Je n'ai pas de souvenir de cette race d'hommes. Ou sont passés nos braves?>>

Le regard que porte la société haïtienne, sur le gouvernement est biaisé, on vit une dictature, coiffé par l'organisation internationale. Nous sommes sous tutelle.

Nous sommes en face d'un pouvoir central qui décide et qui gère sans se soucier des préoccupations et des attentes de la population, non plus, des acteurs légitimes, qui devaient l'accompagner pour l'équilibre social, économique, politique de la société.

Il octroie tout le pouvoir il dirige sans respect des institutions, il n'a à rendre compte à personne. Il est au-dessus de la loi, guidé par la main pesante de la communauté internationale.
Paradoxalement la communauté internationale parle de démocratie, quel lueur?

Quelle est -elle définition de la démocratie haïtienne, serait elle l'antithétique de la leur?

Nous ne sommes pas respectés, nous sommes considérés comme une bande sans cervelle et corrompue.
C'est dommage que nous n'avons pas de représentant politique à la hauteur de la situation dévastatrice qui sévit actuellement en Haïti. La quasi absence et la fragilité des institutions font croire aux requins qu'ils ont la clé d'or, de leur rêve chérit depuis des lustres

La force, la volonté, la persévérance, le courage haïtiens fait de l'être haïtien un être sans égale, en ce sens il constitue un obstacle pour des requins. C'est un peuple de combat et fier malgré sa souffrance.
Personnellement je ne suis pas étonnée de constater six mois après le séisme du 12 janvier qu'il y a encore des gens sous des bétons, qu'il n'y a pas vraiment de changement palpable malgré la saison pluvieuse et l'annonce des cyclones. Jamais on mettra dos au mur le peuple haïtien pour le contraint à accepter ce qui lui est inacceptable, l'occupation du sol haïtien.

Vive le peuple Haïtien 

Prenons le temps de nous regarder en tant que peuple



Je pense que nous vivons dans un tour d'ivoire qui nous empêche de voir la réalité de notre pays et ceci que nous soyons riches ou démunis.

Nous vivons une situation qui nécessite un mouvement de rassembleur et nous partons les pieds joints vers des divergences de toutes sortes. La réalité d'Haïti vous frappe aux yeux. Nous sommes des assistés de la communauté internationale. Nous avons une population analphabète et démunis et aucune structure administrative permettant d'encadrer cette masse qui croupisse.

Notre politique de salon est désuète il faut avoir une autre façon de penser pour sauvegarder notre légitimité nationale. Notre force est cette masse illettrée abandonnée laquelle nous n'avons ignorée de toujours.

Le temps est révolu il faut prendre conscience de nos fautes, de nos faiblesses et de laisser sortir notre sentiment patriotique enfouit dans nos entrailles la seule force qui nous donnera l'énergie pour rebâtir notre Haïti. Il est rare qu'un haïtien s'autocritique et si nous nous mettons maintenant à nous regarder face à notre miroir, le miroir de la conscience et demandés, qu'avons-nous apportés pour notre pays, notre nation, notre peuple collectivement.

Nous avons appris à nous diviser pour régner, nous avons été socialisés ainsi. Nous cherchons toujours à avoir une supériorité de l'autre, soit par de l'argent notre couleur de peau, par notre descendance familiale, la marque de notre voiture, de notre maison, le quartier que nous habitons qui n'est en réalité, que des séquelles coloniales. Si nous voulons bâtir notre Haïti il faut Bali l'idéologie colonialisme et nous réunir en un seul peuple, le peuple africain en Amérique.

Il n'est pas concevable des groupes d'individus posent main mise depuis des décennies sur une population et pour finir l'amener à sa perte pour des futilités des richesses personnels. C'est par ignorance que la population n'agit pas.

La société haïtienne est due à une guerre civile.

Sans encadrement rien, laissée pour compte, nous avons une population qui va à la dérive et au déclin au sens large du terme, la prostitution sous toutes ses formes. Voila le triste tableau de notre société. Nous sommes devenus des travestis, nous, refoulons des pieds nos valeurs et avec fierté nous épousons tout ce qui vient de l'extérieur.

Nous démolissons pour le plaisir de démolir. Notre compatriote on le voit en adversaire plutôt qu'un frère.
Ressaisissons-nous en tant que peuple d'Afrique dans l'unité et l'amour. Plaçons l'amour pour notre patrie en première place, c'est la condition Sine qua non pour sauver notre Haïti

Nyrvah Florens Bruno