samedi 29 janvier 2011

Il impute au président Préval la responsabilité de la crise politique pour avoir obstinément refusé de dialoguer avec l’opposition

Haïti-Élections
Le sénateur Anacacis s’insurge contre la plateforme officielle INITE après la décision de celle-ci de faire retrait de la candidature à la présidence de Jude Célestin
Il impute au président Préval la responsabilité de la crise politique pour avoir obstinément refusé de dialoguer avec l’opposition
samedi 29 janvier 2011,

Le sénateur de l’Ouest, Jean Hector Anacacis, candidat à la présidence du Mouvement de la Jeunesse Haïtienne (MODEJHA), est sorti vendredi du profond mutisme dans lequel il s’était confiné depuis les élections du 28 novembre 2010 pour fustiger les dirigeants de la plateforme officielle INITE (Unité) à qui il reproche d’avoir lâché leur candidat à la présidence, Jude Célestin.
Connu comme un proche à la fois du président René Préval, de son poulain Jude Célestin et de la plateforme officielle INITE, le parlementaire qui, a maintes reprises, a entretenu la presse de faits et réalités intimes du pouvoir, assimile à des « mafieux » les dirigeants de la plateforme qui, dans un communiqué, ont annoncé le retrait de la candidature de M. Célestin. Les signataires du communiqué en question sont le sénateur Joseph Lambert, l’ancien ministre de l’Intérieur Jean Joseph Molière, le président du Sénat, Kély Bastien et l’ancien président de la Chambre basse, Louisjeune Levaillant.
Anacacis appelle Célestin à ne signer aucun document de désistement sous peine de « mort politique », par le fait qu’il aurait ainsi reconnu son implication dans les fraudes électorales. Il rappelle en ce sens que, selon la Loi électorale, seul le candidat peut faire retrait de sa candidature et non le parti sous la bannière duquel il brigue le poste électif.
Il présente Célestin comme un novice en politique qu’il avait mis en garde contre l’entreprise d’ « embauchage électoral » qu’avait constitué la formation de INITE. Il le crédite aussi d’un caractère fort qui expliquerait qu’au cours de la campagne électorale les « grands manœuvriers » aient résolu de le « liquider », certains de ne pouvoir le manipuler.
Pour Anacacis, c’est le bilan du travail effectué au Centre National des Equipements (CNE) par Célestin qui a permis au président Préval de réaliser ses deux mandats. A ce dernier, il reproche d’avoir obstinément refusé de dialoguer avec l’opposition, « ce qui a eu pour conséquence de plonger le pays dans la crise ». [jmd/Radio Kiskeya]

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