samedi 11 décembre 2010

Le CEP n'a pas demandé le recomptage des voix et La communauté internationale peut encore sauver la situation

  • Le CEP n'a pas demandé le recomptage des voix et La communauté internationale peut encore sauver la situation

Le conseil électoral s'est engagé à mettre en place une commission mixte pour la vérification des procès-verbaux au Centre de Tabulation des Résultats. 
 
Il n'a exprimé aucun désire de procéder à un recomptage des bulletins en les comparant avec les PV comptabilisés.
 
De plus, la proposition du CEP ne prend en considération ni la demande d'annulation des élections ni  les nombreuses irrégularités dénoncées dans les législatives.
 
Ce qu'il faudrait avant toute vérification de procès-verbaux ou recomptage de bulletins, c'est une évaluation indépendante complète du processsus électoral et de la journée du 28 novembre 2010.
 
Plusieurs citoyens concernés par l'avenir démocratique d'Haïti croient que toute évaluation indépendante des actes posés par le CEP dans le cadre de ce processus électoral pourrait aboutir comme solution de sortie de crise :
 
A. au renvoi de tous les membres du CEP
 
B. a la nomination d'un autre directeur général
 
C. a la réévaluation des rapports de pouvoir et des responsabilites à l'interieur du CEP

 D. a l'application des sanctions prévues dans la loi électorale contre les membres du CEP, les fonctionnaires électoraux, les partis politiques et toutes les personnes impliquées dans la mascarade électorale du 28 novembre 2010
 
E. le renvoi du premier ministre co-responsable de cette débâcle électorale
 
Pour ma part, je crois que la communauté internationale, dont la passivité lors des fraudes de 2009 a certainement encouragé le CEP et le Pouvoir en place à reprendre la même formule frauduleuse (truquer le premier tour afin de faciliter l'élection ou la participation des candidats du pouvoir au second tour et s'engager à apporter des corrections lors du 2eme tour) pour ces élections générales, a l'obligation morale de ne pas laisser s'enliser la situation, de sauver la face en gardant le Président de la République dans ses fonctions jusqu'au 7 février 2011 et d'appuyer de tous leurs poids les recommandations ci-dessus.
 
Le CEP ne jouit plus d'aucune crédibilité et je doute fort que les citoyens, les candidats et partis politiques soient prêts à reprendre le chemin des urnes sans un changement en profondeur dans l'appareil électoral et la réalisation de tous les changements nécessaires pour garantir l'intégrité des votes.
 
Les décideurs doivent prendre dans les plus brefs délais les décisions appropriées pour éviter que la farce électorale du 28 novembre ne perdure et que l'absence de crédibilité du processus et des acteurs ne provoquent un vide de légitimité populaire à la têtre de l'Etat après le 7 février 2011.

Salutatations patriotiques

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