Le CEP claque la porte au nez des avocats de Martelly
Les avocats de Michel J. Martelly (Repons peyizan) n'ont pas été reçus au Bureau du Contentieux Electoral Départemental (BCED)
Le groupe des 12 réitère son appel à l'annulation des élections du 28 novembre et propose la formation d'un gouvernement de consensus
Mardi 21 décembre 2010,
Radio Kiskeya
Les avocats du candidat à la présidence de la plateforme politique « Repons peyizan », Michel Joseph Martelly, ont protesté lundi contre le fait de n'avoir pas été reçus au Bureau du Contentieux Electoral Départemental (BCED) du Conseil Electoral Provisoire (CEP) alors qu'ils y étaient invités pour défendre le dossier de la contestation des élections du 28 novembre par leur client.
Me Roudy Aly, l'un des avocats du chanteur-candidat a fustigé le BCED du fait de n'avoir reçu aucune notification de sa part que l'audience était annulée. « Cela démontre le peu de respect des juges électoraux envers les citoyens », a-t-il déclaré.
Me Aly assure qu'il était tout à fait disposé à défendre comme il se doit le dossier de contestation introduit par Martelly contre les résultats préliminaires des élections publiés le 7 décembre dernier.
Outre le candidat à la présidence de « Repons peyizan », les candidats à la présidence de « RESPE », Charles Henry Baker, et de INITE, Jude Célestin, ont formellement contesté ces résultats. Le groupe des 12 candidats à la présidence qui avait pour sa part réclamé l'annulation des élections le jour même du scrutin, continue à défendre sa position. L'un de ses porte-parole, le notaire Jean Henry Céant (Renmen Ayiti) a fait savoir lundi que leur exigence constitue encore la meilleure option pour la relance d'un processus électoral véritablement démocratique.
Me Céant préconise de plus la formation d'un gouvernement de consensus appelé à préparer le départ du chef de l'Etat René Préval le 7 février 2011 et à planifier, entre autres, l'organisation d'élections crédibles. [jmd/Radio Kiskeya]
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