15 Février 2011
Les deux candidats à la présidence répondant à la presse
Les deux candidats encore en lice pour la présidence d'Haïti ont exigé mardi des résultats rapides et un engagement à long terme de la CIRH, la commission internationale chargée de la reconstruction du pays après le séisme du 12 janvier 2010.
"Il faut organiser un plan de travail pour obtenir des résultats dans un bref délai", a déclaré Michel Martelly, l'un des deux candidats pour succéder au président René Préval lors du scrutin du 20 mars.
"Je propose, avec un gouvernement Martelly, de travailler avec la CIRH, mais j'exigerai des résultats rapides pour renforcer l'Etat de droit et soulager la misère en Haïti", a promis le candidat lors d'une réunion à Port-au-Prince avec les deux co-présidents de la Commission internationale pour la reconstruction d'Haïti, le Premier ministre haïtien Jean-Max Bellerive et l'ex-président américain Bill Clinton.
Mirlande Manigat, l'autre candidate en lice, a souhaité que "l'engagement de la communauté internationale en faveur de la reconstruction d'Haïti soit un engagement à long terme et pas seulement une générosité qui se serait manifestée sous le coup de l'émotion".
La reconstruction du pays dévasté par un tremblement de terre qui a tué au moins 220 000 personnes brille par sa lenteur. Treize mois après la catastrophe, la quasi-totalité des décombres recouvrent encore les rues de Port-au-Prince et des centaines de milliers de sinistrés vivent toujours sous des tentes.
S'adressant aux deux candidats, M. Bellerive a insisté sur la nécessité de préserver le travail déjà fait avec les partenaires de la communauté internationale. "Le prochain président pourra bien sûr réviser le plan de reconstruction", a-t-il souligné.
Les anciens Premiers ministres français Lionel Jospin et espagnol Felipe Gonzalez assistaient à la rencontre, en tant que membres du Club de Madrid, un organisme qui cherche à consolider les institutions démocratiques.
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