vendredi 20 août 2010

Ou sont passés nos braves?



Posons-nous les vrais questions. Sommes-nous restés trop longtemps des témoins?

Avions nous des moyens d'imposer ce que nous voulons pour notre société Sous une dictature 

déguisée: la peur, des assassinats, des enlèvements?

<<Je ne peux comprendre qu'un chef de gang, Amaral Duclona, rechercher par les autorités haïtiennes et françaises, puisse être en contact avec mon Président et ce que mon Président a eu à dire à ce sujet je l'ai rencontré et lui ai demandé de suspendre ses activités. Dans quel monde qu'on vit. Je n'ai pas de souvenir de cette race d'hommes. Ou sont passés nos braves?>>

Le regard que porte la société haïtienne, sur le gouvernement est biaisé, on vit une dictature, coiffé par l'organisation internationale. Nous sommes sous tutelle.

Nous sommes en face d'un pouvoir central qui décide et qui gère sans se soucier des préoccupations et des attentes de la population, non plus, des acteurs légitimes, qui devaient l'accompagner pour l'équilibre social, économique, politique de la société.

Il octroie tout le pouvoir il dirige sans respect des institutions, il n'a à rendre compte à personne. Il est au-dessus de la loi, guidé par la main pesante de la communauté internationale.
Paradoxalement la communauté internationale parle de démocratie, quel lueur?

Quelle est -elle définition de la démocratie haïtienne, serait elle l'antithétique de la leur?

Nous ne sommes pas respectés, nous sommes considérés comme une bande sans cervelle et corrompue.
C'est dommage que nous n'avons pas de représentant politique à la hauteur de la situation dévastatrice qui sévit actuellement en Haïti. La quasi absence et la fragilité des institutions font croire aux requins qu'ils ont la clé d'or, de leur rêve chérit depuis des lustres

La force, la volonté, la persévérance, le courage haïtiens fait de l'être haïtien un être sans égale, en ce sens il constitue un obstacle pour des requins. C'est un peuple de combat et fier malgré sa souffrance.
Personnellement je ne suis pas étonnée de constater six mois après le séisme du 12 janvier qu'il y a encore des gens sous des bétons, qu'il n'y a pas vraiment de changement palpable malgré la saison pluvieuse et l'annonce des cyclones. Jamais on mettra dos au mur le peuple haïtien pour le contraint à accepter ce qui lui est inacceptable, l'occupation du sol haïtien.

Vive le peuple Haïtien 

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