La présence de Wyclef Jean sur la scène politique est très significative, elle traduit des carences institutionnelles de l'état Haïtien. Ce dernier a fortement contribué à détruire toutes références historiques.
Nous sommes devenus un peuple sans appartenance nous détruisons pour effacer la trace de l'autre. Nous acquérons des valeurs de l'extérieur et nous les gratifions. L'aéroport de Docteur François Duvalier cet édifice porte une histoire pourquoi cette est-elle passée à l'oubliette, les citées : militaires, cadet, Simone Ovide Duvalier et j'en passe. Il y a toujours à refaire.
Trop longtemps témoins, ils sont révoltés et viennent faire ce que vous n'avez pas été en mesure de délivrer : une société équitable.
Si aujourd'hui c'est possible de voir rentrer sur la scène politique Michel Martelly, Wyclef Jean, il faut simplement se rendre à l'évidence, le peuple haïtien cherche à s'identifier à quelqu'un qu'il peut faire confiance pas un nègre blanc. Il en a marre de cette classe d'hommes et de femmes, qui arrive pauvre comme de sous et deux jours plus tard s'enrichisse des biens de l'état déjà trop maigre.
Allez à l'arrière pays et posez vous la question qu'à-t-on fait de ces ans de notre indépendance. Traversez chez le voisin posez vous la question pourquoi lui pas nous. Le voisin à une nation il aime ses citoyens il ne va pas drainer son économie au profit de l'ami d'à côté il aime son pays, voilà la différence.
Vous martelez l'un contre l'autre, vous vous disputez du bien et du mal de cette nouvelle émergence qui boule au point vous ne pouvez freiner. Mais dites-vous bien, vous êtes le concepteur et vous l'avez tissé fil après fil, en abandonnant le peuple à son triste sort.
Les élocutions d'un chef de gouvernement à son peuple, qui crie famine <<mwen pa ka fè san sotinan roch>>
Que pensiez-vous ?
Vous avez morceler la société pour satisfaire vos états d'âmes. Vous avez pris plaisir à trouver des qualificatifs pour bien dimensionner votre appartenance social: nèg en haut, neg en ba, nèg Pot-o-Prens, nèg nan provens,nèg nan morn, nèg eklere , nèg nan morn.
Alors, c'est nèg inferyè ont marre, ils ont assez, ils ne veulent plus de vos discours à la noix.
Si vous avez un problème de concevoir un autre courant arrivé qui ne reflète pas l'image que vous vous faites des Seigneurs qui dirigent, il est trop tard, vous avez royalement échoués.
Le pouvoir au plus <<capable>> Votre savoir qu'à t-il apporté à la nation depuis, la mort de Dessalines ? Il n'a servi qu'a facilité des nègres blancs de remplacer les Colomb français auprès de vos frère.
Il est tant que cela change.
Pour diriger un peuple il faut l'aimer le mot amour n'est pas dans votre vocable. Chaque regard jeté sur la population se traduit ainsi corruption, méchanceté, l'injustice.
Un bon dirigeant c'est celui, qui sait s'entourer de gens valables.
Quel honte ! Quelle tragédie pour la première nation libre, pour un peuple jadis si fier.
Les plus <<capables>> ont gardés captifs une population dans l'ignorance. Ils ont accepté l'esclavage des enfants. Ils ont pillés assassinés le rêve d'un peuple et fais éclabousser notre drapeau par des bottes des soldats étrangers. Ils ont vendu nos biens ils ont permis aux étrangers de venir nous giflés sur notre Haïti.
Il faut qu'on commence par respecter nos valeurs, nos biens et notre l'histoire.
Il nous faut du sang neuf. La population haïtienne est jeune, forte et courageuse et elle est déterminée à changer le court de son histoire.
On revient souvent sur nos aïeux, nos bâtisseurs puiser des forces pour le combat de notre existence, car nos entrailles réfutent le Colomb qui sévit dans chaque geste des nègres blancs.
Je fais confiance à la nation haïtienne pour élire novembre prochain leur Président. La société haïtienne a besoin de rompre avec le système colonialisme et embrassé une ère nouvelle. Il faut combattre l'injustice sur tous les plans: la discrimination le préjuge, l'injustice, la forte disparité sociale et économique.
Pour mener à bien le changement il faut un leader. Il vous faut votre leader.
Vive la Nation haïtienne, Vive Haïti
Nyrvah Florens Bruno
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