En lisant et en relisant, en écoutant et en réécoutant toutes les élucubrations du diplomate Edmond Mulet sur le cholera, j’en arrive á la certitude que le représentant des Nations Unies en Haïti appartient á la lignée des criminels nazis les plus notoires et comme tels il est passible de jugement devant le Tribunal Pénal International et de peines criminelles allant jusqu’a neuf cent cinquante ans de prison. Certes , on m’objectera que Mr Mulet, affublé de l’autorité supra nationale de Ban KI Moon qui l’empêche de juger et de jauger rationnellement le cholera en Haïti ne vivra qu’un ou deux ans encore, parce qu’il ne pourra pas supporter chaque soir le poids du remords du crime qu’il a perpétré sur la personne de la vaillante population haïtienne en permettant que le vibrion détruise chaque jour un minimum de cinquante personnes. Non, aucun être humain responsable de ce crime odieux ne peut avoir pour le reste de ces jours la conscience tranquille et ne peut plus dormir aucune nouvelle nuit de sa vie sans affronter le spectre hideux de la mort de ces milliers d’ haïtiens qui crient justice !justice !Oui , á ceux la qui me diront effectivement que neuf cent cinquante années de prison représente une parodie verbale de justice, j’opposerai cette opinion que la sentence millénaire de prison est essentiellement un symbole laissé á la mémoire des Nations Unies pour que dans le choix des ses futures représentations dans les pays en difficulté comme Haïti, elles soient plus responsables et ne sélectionnent plus á l’avenir des rebus de l’humanité qui n’aspirent qu’á faire de l’argent á la manière de Al Capone, d’Idiamin Dada, d’Amaral Duclona et de Mulet en se laissant mener par leur aveuglement, leur surdité, leur soif du pouvoir et leur soif de l’argent.
Après avoir suivi les agissements de Mulet dans la gestion du cholera et ses prises de position publique sur les différents catastrophes qui ont frappé le pays en cette année terrible de 2010, séisme et puis 28 novembre, j’en arrive á la conviction que même si Mr Mulet devrait vivre un seul jour de plus , je n’hésiterais pas á le recondamner encore á cette peine millénaire, pour éviter que d’autres déchets de l’humanité de la trempe de Mulet ne réussissent á infiltrer une organisation politique de la dimension de l’Organisme mondial et n’exposent plus les populations sans défense á des fins aussi funestes
Je m’imagine que depuis maintenant , Mr Mulet, pour dormir chaque soir commence déjà, á se doper de sa petite dose inséparable de cocaïne pour repousser chaque jour les affres du remords. Désormais Mr Mulet ne pourra plus dormir du sommeil des justes , car dans les géhennes de l’enfer ou l’histoire l’enfermera, il vivra pour l’éternité ses peines que Dieu dans sa miséricorde lui aura infligées en signe du salaire de son crime. Voyons le crime du cholera qu’il a commis
Mr Mulet gère une meute de 10.000 casques bleus et un nombre inconnu d’étrangers qui sont venus en Haïti, les uns á la suite de difficultés politiques du pays créés par les leaders haitiens dans la lutte pour le pouvoir en ignorant magistralement les règles du jeu démocratique (Ricardo Seitenfus), les autres á la suite des dommages causés par le séisme qui y voient l’occasion d’amasser une fortune phénoménale en se positionnant dans la reconstruction du pays (Laenec Hurbon, La tentative de la tutelle). Certes , deux á trois jours après le 12 janvier , le monde entier est accouru au secours d’Haïti et ses avions ont débarqué des tonnes de médicaments étiquetées de deux mois de leur période d’expiration. Ses avions nous ont aussi débarqué des tonnes de nourriture toute préparée et de matériels immédiatement utilisables qui ont aidé á sauver des vies humaines. Le monde entier venait de manifester á l’endroit d’Haïti une solidarité on ne peut plus visible
Mais les premiers moments de stupeur passés , le peuple haïtien a découvert que cette solidarité était empreinte d’un mercantilisme ignoble et que derrière la manifestation de l’expression de bonne fois, se cachaient les desseins macabres de la mondialisation qui ont ruiné une bonne partie des agriculteurs haïtiens , des médecins haïtiens et des commerçants haïtiens qui vivaient en marge de leur profession ou du commerce des importations. La république dominicaine a été une fois de plus le grand gagnant des catastrophes naturelles et humanitaires qui ont frappé Haïti, car les golpistas dominicains ,Trujillo et Balaguer, ont toujours su organiser leur pays pour profiter des maux d’Haïti et pour renforcer leur économie. Dans ce sens , Leonel Fernandez n’a rien inventé. Sa politique économique s’inscrit dans la ligne droite de celle de ses prédécesseurs. Mais… gare au cholera !
Dans la foulée du séisme des philanthropes, des journalistes étrangers, des ONG internationales avides de faire fortune, des brokers qui débarquement des produits commerciaux venant de toute part et surtout des mouvements de troupes de la MINUSTHA arrivent en Haïti. Ils y débarquent leur cortège d’équipement et de matériels qui charrient d’un point á un autre du globe terrestre les insectes (fourmis folles), les microbes (V cholerae) , les virus H5N2 de l’Influenza aviaire , les virus H1N1 de la grippe porcine et éventuellement le retour de la peste porcine Africaine présente aujourd’hui en Russie et dans les anciens pays de l’Est. Ce mouvement spontané de solidarité internationale comporte aussi les risques d’importations de maladies exotiques .Ces risques sont d’autant plus réels que dans ces sortes d’événements spontanés les structures de quarantaine du pays qui ne fonctionnaient pas très bien déjà sont comme sautées. Les contrebandiers haïtiens et étrangers en seraient de la partie et aussi les dealers de drogue
Dans cette analyse á visière levée de l’éventail des agents propagateurs du vibrion cholerae, il ressort que le microbe pouvait venir de n’importe quel agent physique humain ou commercial arrivé en Haïti. Le fait est que la souche de cholera identifiée dans les eaux de l’Artibonite et dans les selles des malades n’était pas une germe présente en Haïti , ni dans les Caraïbes et encore moins en Amérique latine ou sévissait, il y a dix ans , un prototype du cholera. Il est donc bien documenté que cette souche est d’origine étrangère
Dans la recherche de l’origine du cholera qui est primordial pour en établir les responsabilités, il est avéré que la souche en question, documentée par le CDC, par Paris, et par Haïti, provient de l’Asie du Sud Est. L’ épidémiologie a dit que la souche est d’origine de l’Asie du Sud Est
Nous référant á l’étiologie du cholera, il est aussi documenté que les conditions d’insalubrité, qu’un mauvais réseau du système d’adduction d’eau potable, que la crasse, les mares d’eau stagnantes, les eaux saumâtres des lagons , la malpropreté , la bidonvilisation, les fosses a fond perdues, la pauvreté et la misère qui sont les lots de 80% des dix millions habitants vivant dans le chômage , représentent des conditions très favorables á la multiplication rapide du vibrion cholerae
D’un point de vue épidémiologique, nous avons appris que le cholera est une maladie des voyageurs, des touristes ,des commerçants et aussi une maladie des mains sales. Cette souche venant de l’Asie du Sud Est pouvait bien provenir des soldats , de coopérants civiles ou d’hommes d’affaire qui avaient antérieurement séjourné en Asie du sud Est ou ailleurs et qui étaient devenus des porteurs sains avant d’arriver en Haïti. De ces premières considérations, il ressort que la souche est importée ,per fas et ne fas, et que ce sont les Nations Unies , comme forces d’occupation et comme gouvernement d’occupation qui, dans la gestion des destinées économiques, politiques et sanitaires des hommes ,des biens et des services débarqués en Haïti auraient facilité l’entrée du microbe en Haïti. De fait, les Nations Unies demeurent le premier responsable de l’entrée du cholera en Haïti
Si les Nations Unies en sont les premiers responsables , la question á se poser est de savoir comment expliquer la présence de 1990 á 2010 en Haïti de cet organisme qui n’a rien fait pour améliorer les conditions d’insalubrité de vie de la population haïtienne?
Les Nations Unies sont installées en Haïti depuis 1990 et sont á leur huitième mission .Elles ne sont pas mandatées pour réaliser les grands travaux d’infrastructures physiques et légales pour faciliter les investissements privés dans l’augmentation de la production nationale et dans la création de travail . Elles sont venues pour stabiliser la paix dans un pays qui n’est pas en guerre ni avec lui même ni aves ses voisins ( Ricardo Seitenfus). Haïti placée sous l’obédience du chapitre 7 du conseil de sécurité devient un pays sous tutelle , á souveraineté surveillée, disait l’ancien Président Alexandre Boniface, qui devient politiquement et économiquement parlant , une entité non viable dans ses rapports avec les autres pays du monde. Haïti est transformée en une colonie des Nations Unies á la tête de laquelle siège un gouverneur , en l’occurrence , le gouverneur Edmond Mulet. Le gouverneur est responsable de toutes les dérives politiques économiques, humanitaires et sanitaires que connaît Haïti
En situation méchante de tutelle, l’humanitaire devient prioritaire et la charité devient la règle. Les Nations Unies, dit Ricardo Seitenfus, ont déresponsabilisé les leaders haïtiens . Ceux-ci ont trouvé dans la présence des forces Onusiennes de la MINUSTHA un élément de protection de leur pouvoir de facto. Il s’établit entre les Nations Unies et les gouvernements de facto d’Haïti ( Aristide, Latortue, Préval) une relation symbiotique qui donne á ceux-ci la jouissance des privilèges marginaux attachés au pouvoir et á celles-là la gestion réelle du pouvoir d’Etat
Les investigations locales et les enquêtes journalistiques menées dans la base du campement des forces de la MINUSTHA au niveau de la ville du Mirebalais ont révélé avec des images á l’appui, que des vidanges légères ont été déversées dans la rivière Mielle , un affluent de la rivière la Thème qui jette ses eaux dans le fleuve Artibonite. Il a été aussi rapporté par les paysans habitant le voisinage des bassins d’accumulation des vidanges que la compagnie responsable de la gestion de matières fécales de ce campement se contente seulement de fouiller de vastes trous , pour déverser les vidanges qui deviennent le lieu d’alimentation des poules et des cochons de la localité. Très probablement ,ces porcs de la trempe de certains coopérants et diplomates sud américains ou caribéens , peuvent chaque jour, après un premier bain de trempage dans les eaux infectées de ces mares, chercher á se rafraîchir encore le corps en allant se baigner dans les eaux plus fraiches de la rivière Miele qui aurait contaminé la rivière La Thème et immédiatement le fleuve Artibonite. Il a été aussi investigué la nature du sol de ces mares qui aurait á la faveur du phénomène physique bien connu de la solifluxion ( du latin sol solis : sol ; fluxere : couler ) aurait facilité l’arrivée sous forme de solutions diluées du vibrion dans les eaux de Miele
L’apparition des premiers cas de contamination du cholera, juste dans la région voisine de Miele et des mares de matières fécales du campement de Mirebalais de la MINUSTHA, suivie du grand nombre de patients atteints de cholera dans la vallée de l’Artibonite ,plaide en faveur de la présence de cette vidange comme la source de contamination de l’eau du fleuve Artibonite. Il n’y a pas a sortir delà
Comment expliquer la vitesse supersonique de propagation du vibrion cholerae en Haïti et en République dominicaine d’une part, et la contamination massive de toute une population en un temps record, d’autre part?
Le ministère de la Santé Publique et de la population vient d’informer á la date du 23 décembre 2010 la mort de plus de 2.540 personnes du choléra, la contamination de plus de 114.000 personnes dont environ 62 mille sont encore hospitalisées. Le MSPP compte bientôt porter à 102 les 60 CTC disponibles à travers le pays. Ce petit chiffre « Zwit » de morts et de contaminés communiqué par le MSPP est pour cacher l’étendue de la catastrophe. En réalité les dégâts en vies humaines sont beaucoup plus énormes , si l’on s’en tient á l’étiologie et á l’épidémiologie de la maladie dans la vallée de l’Artibonite qui reste le plus grand centre de production, de commercialisation et d’achat des produits agricoles du pays
Pour comprendre la vitesse vertigineuse á laquelle le cholera progresse dans le pays , il est important de faire le rappel de l’étiologie et de l’épidémiologie de la maladie, ainsi que les prévisions faites par les meilleurs épidémiologistes haïtiens et étrangers qui ont étudié le cas d’espèce en Haïti
Le cholera est une maladie diarrhéique qui entraine une déshydratation profonde et la mort rapidement si le patient n’est pas très vite réhydraté. L’ingestion d’eau contaminée par des matières fécales est le mode de contamination par le Vibrio cholerae,
La diarrhée est due á une toxine élaborée par le micro-organisme V. Cholera après avoir colonisé l’intestin. Après une incubation de 24 á 48 heures , on observe une diarrhée aqueuse (comme de l’eau de riz) sans douleur suivie de vomissements
L’épidémiologie du cholera veut que la maladie est une maladie des voyageurs, des commerçants et des personnes pauvres vivant dans des conditions de vulnérabilité répugnante et que sur chaque 100 personnes infectées, 20% sont tombées malades et 80% sont des porteurs sains qui propagent la maladie partout sur leur passage
La vallée de l’Artibonite couvre sept communes : Dessalines, Saint Marc, Desdunes L’Estère, Verettes , Grandes Salines , La chapelle qui hébergent environ 200 a 300.000 habitants. Justement, le vibrion cholerae en contaminant les eaux du fleuve Artibonite qui irriguent 32.000 has de la vallée et qui servent d’eau de boisson, d’eau de toilette, aux habitants qui arpentent jour et nuit la Vallée de l’Artibonite dans les activités de production et de commercialisation des produits agricoles, avait déjà contaminé avant la découverte du premier cas de cholera, plus de 200.000 personnes. 80% ou 160.000 des personnes infectées sont des porteurs sains qui propagent sans le savoir la maladie partout où les emmènent les activités de loisirs ou de commercialisation. Si chacun de ces propagateurs potentiels contamine un minimum d’une seule personne par jour, rien qu’au contact des mains sales et de la restauration populaire comme elle se pratique jusqu'à présent dans toutes les rues d’Haïti, cela ferait une contamination de quatre millions huit cents mille personnes en un mois , Imaginez un seul instant que cinq millions d’haïtiens sont infectés et se déplacent comme á l’ordinaire dans tous les coins du pays , particulièrement á Port-au-Prince d’où ils viennent tous acheter les produits d’importation de grande consommation et les rapportent dans leurs localités d’origine , avec le germe du cholera comme nouvel article de commercialisation gratuite et insoupçonnée!
Mon analyse et ma compréhension de la catastrophe du cholera est que aucun cadre avancé du MSPPP, pas même le Dr Jocelyne Louis, chef de la direction de la DPSPE dont je respecte les connaissances et la compétence n’est arrivé á se faire une idée de la dimension du fléau
Si l’on retient que la population des mornes frappée de cette maladie met ,á la vitesse du piéton , six heures de temps pour atteindre le premier centre hospitalier communautaire non équipé pour faire face au fléau et que bon nombre d’entr’eux croyant encore au merveilleux s’en remet a la pharmacopée locale et aux hougans pour leur traitement , on s’imagine le nombre de cadavres déjà fait par le cholera en milieu rural !
Il faudrait souhaiter que mon calcul exponentiel de la contamination par le cholera soit faux sur toute la ligne et que ce nombre apocalyptique ne soit jamais atteint .Il faut plutôt espérer que les messages du MSPP aidant et qu’avec le concours empressé de toutes les stations de radio communautaires doublé de la participation des casecs des religieux du haut de leur églises , des maitres d’école , tous les moyens de communication soient mis en œuvre pour intensifier la diffusion des messages d’éducation dans tous les coins du pays pour éviter la plus grande hécatombe de toute l’histoire des fléaux du monde
Je crois de tout mon cœur que ce nombre ne sera pas atteint pratiquement parce que la campagne d’éducation sanitaire massive déclenchée par les officiels du pays aura permis l’observation des règlements d’hygiène par les personnes les moins lotis du pays
Toutefois il reste que les personnes les plus vulnérables confrontées á des situations économiques d’urgence désastreuses qui ne les donnent pas de choix, se résignent malgré les mises en garde á ignorer les conséquences de comportement suicidaire, pour s’adonner á des pratiques proscrites qui facilitent la contamination
Exemple : Languichat est un boss mâcon , qui entre midi et une heure de la journée observe une pause dans le travail et achète un pâté de 25 gourdes qu’il mange . Après, il fait acheter pour cinq gourdes trois sachets d’eau pour se désaltérer. Ayant attendu pendant dix minutes l’arrivée des sachets d’eau qui ne viennent pas , il a dit « « sal fel fe, map bwe dlo pi a, bondye a pwoteje’m »
Un autre exemple est celui des enfants qui se baignent journellement dans les eaux polluées de la rivière grise. Je les vois dans la rivière se baigner comme á l’ordinaire, se plonger sous l’eau, éclabousser l’eau aux visages des autres comme si de rien n’était. Probablement ils doivent être des porteurs sains qui propagent la maladie sans le savoir
Opinion des épidémiologistes
L'épidémie de choléra en Haïti durera des années avant d'être éradiquée, a averti à Washington un responsable de l'Organisation panaméricaine de la santé (OPS), émanation régionale de l'Organisation mondiale de la santé (OMS
Le directeur adjoint de l'OPS, Jon Andrus, a déclaré á la presse »"A partir du moment où le choléra s'est solidement établi en Haïti, il est clair pour nous qu'il ne disparaîtra pas avant plusieurs années “Et, le docteur William Pape de renchérir : </span> »</span>
Haïti : Tout est dans l'eau. Il va nous falloir changer toute notre politique de l'accès à l'eau. Il va falloir changer nos habitudes d'hygiène aussi, car le choléra quand il entre dans un pays, il n'en sort pas de sitôt. Il va falloir que les règles de vie de la population changent drastiquement. Il nous faudra aussi apprendre à neutraliser les matières fécales avec du chlore, par exemple, pour tuer le microbe et l'empêcher de se propager. Il est urgent que soit définie toute une politique d'évacuation des selles qui sont les principaux vecteurs de maladie », Mr Pape continue pour dire et je cite « Les toilettes ne sont pas en nombre suffisant à travers le pays et, plus grave encore, la majorité des fosses sont à fond perdu et les fosses septiques rarement étanches. Cet état de fait les met en position de contaminer la nappe phréatique où l'eau de boisson est puisée dans de nombreuses régions du pays. Si l'on y ajoute la mobilité de la population des régions atteintes par le choléra qui, par peur ou par besoin, va se réfugier dans des zones saines, on peut craindre le pire. »
Oui le mot apocalyptique est tombé « on devra craindre le pire « .Il y a une endémicité qui fera suite á l’épidémie. Ici , en Haïti, vu la quantité des agents causaux de son hébergement et vu le nombre incommensurable de porteurs sains qui propageront le vibrion, le fléau ne progressera pas par flambées épizootiques, comme pour les zoonoses du charbon et de la rage. IL tuera en permanence en Haïti et en République dominicaine oú il fait maintenant rage. Le cholera est assimilé de nos jours á la présence de l’ange exterminateur qui n’épargne personne sur son chemin aussi longtemps que les travaux de drainage et d’assainissement des réseaux d’adduction d’eau potable resteront dans l’état malsain où ils sont aujourd’hui en Haïti. Il n’est pas question que les Nations Unies qui sont les responsables directs de ce mal fassent des chantages aux micros des journalistes en menaçant de se retirer d’Haïti, si les conditions de sécurité de travail des professionnels de la MINUSTHA de l’OMS ou des ONG internationales ne le permettent pas. Les Nations Unies doivent être investies d’un nouveau mandat de développement d’Haïti différent du mandat de stabilisation de la paix dans un pays où la paix n’est pas le problème
A l’analyse des faits relatés á la lumière de la contamination de fait des eaux du fleuve Artibonite par la souche d’origine du Sud-Est asiatique du vibrion cholerae et á l’analyse des possibilités d’introduction du microbe en Haïti, ou par un agent de la Minustha, ou par un travailleur d’ONG , ou par un homme d’affaire á la recherche de l’El dorado de la reconstruction, il reste que c’est Edmond Mulet , le chef des opérations de stabilisation de la paix en Haïti, en l’occurrence le gouverneur de la colonie d’Haïti en Haïti, qui a le monopole de la gestion pleine et entière de l’aide á Haïti . C’est lui qui décide des demains d’Haïti , qui surveille le terrorisme , qui contrôle les entrées et sorties de tous les ressortissants étrangers parce que c’est lui qui détient et l’argent et la force militaire d’occupation pour imposer la volonté des Nations Unies contre la notre., Dans la gestion du cholera meurtrier, la phrase usuelle d’un vieux dicton anglais concernant , the Pottery Barn Rule , est d’usage « if you break it, you own it. » la traduction créole serait « depi’w kase’l wap peye » Les Nations Unies pendant qu’elles gèrent les opérations d’urgence de traitement du Cholera doivent entreprendre á travers le pays les travaux d’assainissement des réseaux d’adduction d’eau potable, le drainage des zones marécageuses, gérer les fosses á fonds perdus des zones urbaines du pays, contrôler la prolifération des rats et gérer les zones de décharge du pays
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