lundi 24 octobre 2011

Haïti - Politique : Daniel Supplice prêt a relever tous les défis


Haïti - Politique : Daniel Supplice prêt a relever tous les défis...
Le nouveau Ministre à la Présidence chargé des Haïtiens vivant à l’étranger, le sociologue Daniel Supplice dans son allocution prononcée lors de son investiture, s’est clairement dit conscient d’hériter d’un Ministère à reconstruire où tout est à faire, se montrant combatif, prêt à relever tous les défis, sans peur de l’échec, sans craindre de dire la vérité et a en assumer les conséquences...

«... on a toujours tendance à croire que le fait d'être Ministre, le choix que fait le Président de la République d'un citoyen haïtien pour être Ministre, est un choix qui se base sur sa compétence, son savoir, son savoir-faire, sa morale... c'est évidement qu'on recherche ces qualités. Mais je sais, monsieur le Président [...] que le choix d'être Ministre est un choix politique. C'est un choix politique et c'est un privilège pour moi en un quart de siècle d'avoir été choisi en deux occasions pour occuper le poste de Ministre dans ce pays, je l'ai déjà été il y a 25 ans et je le suis encore aujourd'hui.

Ce privilège, Monsieur le Président je le dois à vous d'abord, à vous Monsieur le Premier Ministre d'avoir accepté que je fasse parti du cabinet ministériel. Au cours de la journée, il y a un mot qui est revenu en cinq occasions « soldat »... Je dois vous dire que nous en sommes à notre onzième installations maintenant, c'est un marathon, ils sont 10 ans plus jeune que moi, je peux comprendre qu'ils tiennent [rire] moi aussi j'arrive encore à tenir... Monsieur le Président, Monsieur le Premier Ministre, le soldat, ce n’est pas celui qui porte l'uniforme, le soldat, c'est celui qui dit la vérité et qui assume les conséquences d’avoir dit la vérité, le soldat, c'est celui qui sait que la guerre, qu'elle soit politique, économique ou militaire, se gagne après le décompte des victoires de batailles.

Monsieur le Président, je sais me battre, je me suis déjà battu, j'ai perdu, j'ai gagné aussi. Quand vous me donner un ministère pareil : 54 millions de gourdes comme budget, 11 véhicules dont un seul qui marche, pas de loi organique, 4 directions mitigées, des services éparpillés contenant des sections qui ne peuvent pas être justifiées... c'est évidement qu'on a l'impression qu'on me jette quelque part dans une gaguerre « jete comme un kòk sans Sapatonn » [rire]

[...] Je suis sociologue de formation, les sociologues ont l'habitude de rester calme d'entendre, de regarder, parfois de ne rien dire et même de passer pour ce qu'il ne sont pas. Je sais que vous attendez des résultats, si vous nous donner des moyens Monsieur le Président, vous aurez des résultats. Je vous promet ça, je vous dois ça, parce que lorsque j'ai rejoins la campagne Martelly à l'époque, vous n'étiez pas, permettez moi l'expression, « fréquentable ». Si j'avais peur de perdre, je ne me serais pas engagé, je n'ai pas peur de perdre, je n'ai pas peur de me battre, on s'est battu et on a gagné Monsieur le Président... »

HL/ HaïtiLibre

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