vendredi 16 septembre 2011

L'ONU veut enqueter sur des accusations de viols qui pesent sur des casques bleus en Hait






Le chef de l'ONU, Ban Ki-moon, a depeché en Haiti ,trois hauts responsables des Nations Unies afin d.enqueter sur les cas de viols qui auraient ete commis par des casques bleus uruguyens sur un jeune garcon haitien dans la commune de Port- Salut. L'annonce a ete faite par l'organisation mondiale dans un communiqué rendu public le 14 septembre dernier à New York. Selon ce communiqué les emissaires de l'ONU doit rencontrer le commandement de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH) et renforcer la politique de « tolérance zéro » qui doit prévaloir au sein de l'ONU. L'équipe est menée par le Sous-Secrétaire général des Nations Unies à l'appui aux missions, Anthony Banbury, et comprend également le Conseiller militaire de Ban Ki-moon, le général Babacar Gaye, et la Conseillère du Secrétaire général en matière de police, Ann-Marie Older, a précisé mercredi le porte-parole du Secrétaire général, Martin Nesirky. Elle rencontrera aussi les autorités haïtiennes. Le 27 août 2011, la MINUSTAH a été saisie d'allégations de violations graves du Code de conduite des Nations Unies par plusieurs membres de son personnel. Le Commandant de la Force a immédiatement instruit la police militaire de recueillir toutes informations concernant l'identité des victimes, témoins et suspects. Il a également ordonné au Commandant du contingent uruguayen de conduire une enquête préliminaire sur l'incident. Le Représentant spécial du Secrétaire général pour Haïti, Mariano Fernandez, a pour sa part immédiatement ordonné le confinement des soldats accusés d'être impliqués dans cet incident pour s'assurer qu'ils ne puissent exercer aucune influence sur le déroulement de l'enquête. Dans une lettre ouverte rendue publique mercredi, M. Fernandez s'est dit « profondément choqué et attristé d'avoir appris, il y a une dizaine de jours, que des soldats de la MINUSTAH auraient eu un comportement abusif et dégradant envers un jeune Haïtien ».« Aux Nations Unies, il s'agit de ''Tolérance Zéro'', en ce qui concerne tout manquement de son personnel à ses obligations de respecter les standards de conduite attendus d`un fonctionnaire international. Le respect absolu de la dignité et de la souveraineté du peuple et du pays hôtes, de ses traditions et de sa culture figure parmi ces obligations », a-t-il indiqué. Il a assuré que l'ONU effectue « le suivi avec le pays d'origine des suspects pour s`assurer, le cas échéant, qu'ils soient traduits en justice et que les sanctions appropriées soient appliquées. Les Nations Unies ont également une stratégie d'appui aux victimes d'exploitation et abus sexuels et nous comptons la mettre en pratique ».« Nous sommes profondément scandalisés. De tels actes sont inexcusables, et ils ont terni l`image de la MINUSTAH. Mais les actes de quelques uns ne devraient pas ternir aussi celle de milliers de personnels, militaires, policiers et civils qui servent la MINUSTAH et Haïti de façon irréprochable depuis 2004 », a-t-il conclu. EJ/Radio Métropole Haiti

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire