jeudi 18 août 2016

IL EST TEMPS D'ADMINISTRER LE PAYS !!!


                                      Par Nyrvah Florens Bruno.

                           Coordonnateur national Solda Ayiti Ayiti Solda.
««La construction de notre état de droit passe par la construction de l’homme haïtien.»»

Aussi longtemps que nous n’arriverons pas à faire la différence entre le politicien et le citoyen, on aura toujours cette barrière dialectique, qui fera obstacle à l’avancement de la vie politique du pays.
Il n’y a pas matière de réjouissance quand des Yankees s’ingèrent dans les affaires politiques de notre pays et nous donne des directives arbitraires. Verrons-nous un jour l’ OEA, en France donné des dictats, NON. Pourquoi cela est-il possible pour nous ?

Parce que les couloirs de la vie politique haïtienne sont remplis d’hommes et de femmes de second ordre comme ils le disent. On n’est pas très loin de l’idéologie du précurseur de notre indépendance Toussaint Louverture, quand il réclama la présence du général Napoléon Bonaparte, du premier des noirs au premier des blancs.

Ne vous êtes-vous, jamais posé la question pourquoi le mot Vertièresne figure pas, dans aucun manuel français. ? Est-ce que l’âme de l’empereur Jean-Jacques Dessalines dans son voyage vers l’Eau de-là a emporté avec lui, l’âme d’Haïti.

Incompréhensiblement, l'haïtien rayonne en terres étrangères, sur le sol d’Haïti, on a comme l’impression que nous croupissons.

L’étranger n’a pas de leçon à nous faire, nous avons notre culture propre à nous et nous sommes distinctes par notre culture. Nous sommes une nation, la population est pauvre, nous avons un sol riche en minerai divers, mendiant parce que nous manquons de personnalité d’État pour relever ce pays à sa hauteur. Nous sommes riches de ce fait, nous sommes en droit de réclamer un autre regard.
Si, dans cet état, nous sommes rendus, c'est en grande partie de leur politique à notre égard.
Si, dans cet état, nous sommes rendus, c'est en grande partie de leur politique à notre égard. Nous avons permis qu'ils foulent notre sol et d'écraser sous leurs bottes la tête de soldats, la première institution du pays, celui-là, à qui nous devons notre indépendance, comment osons-nous parler de fierté haïtienne ; comment osons nous parler de nation ; comment osons nous parler de peuple ; car il caractérise l'unité et nous, nous avons peine et misère de considérer comme des frères. Nous Marquons encore la différence entre nous comme dans le temps de la colonisation, faisons pitié. Une société rongée par l'ignorance et morcelé de différences basées sur des préjugés et de la discrimination. Oui il est un fait indéniable Franklin Delano Roosevelt à bien prescrit sur l'agenda des institutions américaines comment nous gardés en peuple enchaîné, mais il faut reconnaître qu'il a bien réussi par la force de l'institution de son pays à contrôle notre avenir de peuple et par la cupidité de nos cervelles vides qui ne cherchent qu'à singer l'Occident.

Nous avons tout ce qu'il faut pour bien mener à bien le pays, il ne nous manque que de bons dirigeants.
Il est aussi incontestable que nos politiciens depuis un certain nombre d'années ne font que réduire le pays à une simple expression République de banane et avilit la nation, il préfère passer le bol au lieu d'administrer le pays, par incapacité. Leur principal objectif est de garder le pouvoir et loin de trouver des alliés pour construire le pouvoir et ainsi faire face à de redoutables adversaires, qui ne font que faire obstacle à sa politique et ainsi fait embûche a tout atterrissage, pour le bien-être de la société, c'est ainsi un cercle vicieux, l'un pousse, l'autre au dos et Prône la division et la différence.  
Certains de nos dirigeants dans le passé a utilisé le peuple en lieu et place de la communication avec les différentes couches de la société pour construire l'unité nationale. Ils ont priorisé la violence et ont fait choix d'instrumentaliser certains secteurs de la vie sociale afin de contrecarrer des soi-disant ennemis du pouvoir

Aujourd’hui, les secteurs instrumentalisés ont compris les sens de l’outil qu’il constitue et marchande leur silence. Socialisé en force répressive, le pouvoir de la répression change de main.

Difficile de mettre bon ordre aussi longtemps qu'on ne donnera la priorité à Haiti
 
1er Une conférence de nationale 
2e L'élaboration de pacte de bonne gouvernance 
3e Un programme national qui répond à notre identité de peuple,   pour un développement durable pour les 40 années à venir.   

Les forces du béton se croient capable d'imposer par la violence leurs revendications. Absurdité, ils se font manipuler à des fins pécuniaires, au profit des bandits légaux, qui instrumentalise les institutions du pays au détriment de la collectivité.>>

Il n'y que l'État, qui a le pouvoir de tenir une force répressive, dans le cas contraire, on fait face à l'anarchie.
On n'est pas au-devant d'un constat tangible, cette force répressive a changé de main. << Force béton.>> Ce changement suit une trajectoire, qui conduit à une déchéance capitale de la vie sociale, l'anarchie. Cette force est au service de l’offre et de la demande.

Ce n'est pas hier que nos politiciens se servent de la population comme outils de pression, ce fut le cas pour fignoler, avec le Roulo compresseur. Pour Papa Doc, lui à chaque 22 avril faisait arriver de partout des citoyens de l'arrière-pays pour l'acclamer, de Titid qui tolérait des dérapages de cette force béton et encore eux se sont retournés contre lui, trop de proximité nuit. Ti René n'a pas eu grand effort, il a bénéficié de la machine de Titid, sauf lui témoin et victime de la force béton, a travaillé dans l'ombre sans grande déclaration bouillante. La force du béton lui avait montré le chemin du départ, mais le séisme du 12 janvier 2010, a détourné la force du béton de ses objectifs : la déstabiliser de son pouvoir. Futé, il laisse dans le langage haïtien NAJE POU SOTI;. Sweet-Miky a suivi ses prédécesseurs en solidifiant des alliés de la force béton, toutefois, il a gardé un certain contrôle sur la machine humaine, il ne s’en n’est pas servi comme instrument de terreur 
Ses comportements ou ses choix politiques ont des réelles conséquences sur la construction de l'État nation. Ce serait pratique de blâmer la manière de diriger des chefs d'État d'Haïti, sans toutefois tenir compte de l'aspect socio-politique et des intérêts non avoués, des hommes et des femmes aux abords du pouvoir, qui sont les véritables bandits légaux. 

Ils puisent toute auréole dans la turbulence politique. Il y a un mot qui revient toujours sur le tapis politique, Négocier. Les synonymes du mot négocié, ne prêtent pas à la confusion : commercer ; trafiquer ; vendre ; marchander ; monnayer ; rétrocéder ; revendre ; fournir L'application de la constitution mettrait bon ordre à cette pratique. 
Pourquoi cette volonté de ne pas suivre les lignes tracées de notre loi mère. ? Tout l'enjeu y réside.
C'est pour cette raison, nous martelons tant, nous avons un problème d'hommes dans ce pays.
Il est temps d’administrer le pays.

Nyrvah Florens Bruno
Coordonnateur national
Solda Ayiti Ayiti Solda

soldayiti@gmail.com    

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