jeudi 27 décembre 2012

Nous pouvons encore corriger et changer l’avenir de nos jeunes révoltés des bidonvilles. Il nous faut pour cela appliquer une politique articulée.






Le nombre des révoltés est croissant, il est lié à l’absence d’un programme de développement durable.  La faiblesse institutionnelle causée par des cadres incompétents depuis des décennaires, par rapport à la conjoncture sociale qui a toujours sévi au pays, tous les appareils administratifs doivent tenir une seule voie : le bien-être pour tous


Les agents administratifs doivent être équitable à l’endroit de chaque Haïtien indistinctement. Nous devons rejeter du revers de la main cette maudite culture de nos colonisateurs la prédominance sur les plus faibles.

Il faut voir la reconstruction de notre pays, comme la construction de notre maison de rêve en impliquant chaque citoyen du pays en élément de base. La population doit être considérée comme des poutres, des pilotes de béton. 



Il faut prendre des mesures pour diminuer la disparité sociale, qui sont essentiels pour l’harmonisation de la société. 



Il faut travailler à la recherche de l’homogénéité de la société.


Il faut aussi faire école à toutes les couches de la société, souvent on parle d’éducation civique et on l’attribue ces bienfaits aux couches de la société, qui ne sont pas nanties, erreur catastrophique. Il est plus que temps de sensibiliser les grands dons de notre société, de leur responsabilité dans la dérive de la division par des complexes et des préjugés qui font embuche à l’unité de la nation que beaucoup d’entre-deux entretient.

La construction de la nation passe par l’unité du peuple.


Le ressentiment des jeunes révoltés haïtiens est similaire aux frustrations des noirs d’Amérique qui cherchaient la justice sociale. Il est impossible de construire l’unité du pays aussi longtemps que nous Haïtiens, nous nourrissons des préjugés qui sont des séquelles coloniales, notre salut de peuple réside dans l’unité. 



Nous avons besoin de retrouver nos valeurs collectives et taire la violence muette qui bat son plein et qui mine notre société. 



L’absence de la conscience de nos citoyens, était et reste encore le plus grand handicap de l’avancer de notre pays, Haiti



Patriotiquement Nyrvah Florens  BRUNO

Soldat Haiti, Haiti Solda

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