jeudi 6 juillet 2023

NOUS SOMMES TOUS COUPABLES !


LORSQUE VOUS NÉGLIGEZ VOTRE PART DE RESPONSABILITÉ VOUS NE FAITES RIEN POUR ARRÊTER OU CHANGER LE DENOUMENT D’UNE SITUATION, VOUS DEVENEZ TOUT AUSSI COUPABLE, QUE LE COUPABLE Lui-même.
S'il n'y avait pas de tolérance, il n'y aurait pas de voleurs
Par : Nyrvah Florence Bruno
6 juillet 2023
Nous sommes tous d'accord que tous les Haïtiens ont une responsabilité envers Haïti, à des niveaux respectifs.
Nous sommes tous d'accord que les dirigeants d’Haïti ont le plus de responsabilité dans la dérivation d'Haïti en plus que les autres secteurs, puisqu’ils sont à la barre de commande sur les secteurs de: l’économie, de l'élite intellectuelle, la classe moyenne et ainsi de suite.
Si nous sommes tous d'accord que nous avons tous un manque de responsabilité, nous devons convenir que nous sommes tous coupables parce que nous négligeons tous de prendre notre responsabilité en tant que droit envers Haïti.
Dans toutes les sociétés c'est l'État qui joue le rôle de catalyseur, mais avec l'arrivée du régime démocratique, l'État a perdu toutes ses plumes, car le besoin fondamental pour l'instauration du système démocratique est absent.
Tous les citoyens ont un confins du pouvoir et l'État a perdu le contrôle de la société, aujourd'hui, le système démocratique haïtien, s'est transformé en un système anarchique. Les citoyens ont des devoirs et des droits, l'État a le pouvoir.
Le système anarchique haïtien, n'est pas seulement sur le concret, c'est devenu un mode de vie, où même les institutions étatiques ne sont pas épargnées. Les conséquences de ces dérives brisent le respect des institutions du pays, mais là où cela fait le plus de dégâts, c'est dans le secteur judiciaire.
Lorsque toute une société entre en rébellion contre la loi, la justice échoue et le pays tombe naturellement dans le désarroi.
Notez la loi est le bras fort qui tient une société.
La société a commencé à rejoindre le modèle du non-respect des institutions, peu à peu, après la mort du président François Duvalier. L'Occident avait haussé le ton sur la gouvernance du président Jean-Claude Duvalier sur l'ouverture plus libérale du pouvoir. Une vive tension portant sur la revendication populaire portant sur des mesures sociales, pour améliorer ainsi les conditions de vie de la population, qui finira par déloger le locataire du Palais national pouvoir le 7 février 1986...
Le soulèvement de la population ne s'est jamais arrêté depuis et le nouveau système démocratique ne tiendra pas.
À l'arrivée du président Aristide, à la tête du pouvoir, le peuple s’attendait à un miracle. Malgré tous les efforts déployés pour améliorer le sort de la population, il est resté un malentendu, nombreux de ses supporteurs se sont transformés en justiciers, une situation, qui repulse la société, même ses adhérents.
Il y a une confusion totale du nouveau système démocratique.
<<Le pouvoir du peuple est de l’anarchie, la démocratie se veut le pouvoir par le peuple et cela se fait dans les urnes par un billet de vote>>
Le pouvoir du peuple a conduit la nation vers ce qu’on l’on vit aujourd’hui et un pas de plus, une autre occupation de l’étranger.
L'instabilité politique détruit les gens, déconstruit les pays et enrichit les apatrides.
Le secteur économique non patriote et nationaliste, gagne beaucoup dans l’instabilité politique. Souvent meneur de jeu. Il force des dirigeants à les allouer des privilèges au détriment du pays. Le secteur économique, a un fort outil, le soulèvement de la population, contre les chefs de l’État. ‘’’Le pouvoir de l’ignorance””.
Nos intellectuels, en général, ne dénoncent pas ces dérives, beaucoup d'entre eux, restent des témoins neutres et développe d’accointances très superficiel avec le secteur économique.
L'outil de déstabilisation d'Haïti, c'est la majorité des gens qui vivent mal aux mains des politiciens et du secteur économique.
La déstabilisation politique, est une machine de destruction, qui vole la vie de la population et qui hypothèque l'avenir de la génération à venir.
La constitution du pays établit le rôle de chaque secteur, qui a la responsabilité de mener le pays. L'immoralité des institutions qui mène le pays soit: l’exécutif, la justice et le législatif, pousse Haïti, vers la voie d’une autre occupation.
Aujourd'hui, Haïti est vue comme un délinquant, qui cause des problèmes dans la région, la dignité du pays, est au point mort.
Changer notre comportement, c'est changer Haïti.
OUI NOUS SOMMES TOUS RESPONSABLES
Nyrvah Florens Bruno
Présidente
Mouvement Solda Ayiti Ayiti Solda
Soldayiti@gmail.com
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