L’ouverture
politique de l’exécutif de mettre dans
des postes de hautes directions des
personnalités d’autres Partis au service du pays était un calcul tout à fait
correct, dans la mesure que ces représentants avaient le souci de mettre Haïti,
à la première place.
Malheureusement
la culture et la mentalité de nos politiciens
n’entrent pas dans cette logique. Ils
ont cédé toute la place à leur nature égoïste <<Ôte-toi de là, que je m’y mette> au lieu de répondre à la hauteur
de la dimension de leur responsabilité d’hommes et femmes d’État. Ils ont utilisé leurs positions de hauts cadres
de détenteurs de sceaux de la République,
au renforcement de leurs Partis politique au détriment des affaires du pays.
Ainsi
nous avons constaté l’absence de la politique de l’exécutif par une
panoplie de personnalités combattant le pouvoir de l’intérieur, bien
entendu une telle facture de l’administration
de l’état, provoque beaucoup de frustrations dans la population et plus encore
des partisans du pouvoir.
Difficile
de voir la politique de l’exécutif répondre à la population désireuse de
changement et tout évidemment toute erreur est imputable à l’exécutif.
La
population crie l’absence du pouvoir et elle a raison :
1. détournement
en grande partie des contingents d’aide de la population pour nourrir les partisans de l’opposition;
2. dilapidation
des fonds de l’état par des distributions systématiques aux groupes
armés qui soutiennent l’opposition.
L’éveil
tardif de l’exécutif n’est pas sans gravité. Les personnalités de l’opposition
qui détenaient les rênes du pouvoir, avaient déjà mis des bases solides de
manière à mater le pouvoir. La situation du pouvoir n’est pas aisée il doit
dorénavant mener plusieurs luttes
1. combattre
le plan macabre de l’opposition;
2. assouplir
vite la misère de la population;
3. rendre
l’état productif;
Tous
ceux qui manipulent les biens de l’État doivent répondre de chaque gourde par des
pièces justificatives.
Nous sommes fatigués de voir de nouveaux riches à chaque
gouvernement et la caisse de l’état toujours vide.
Le chef de l’exécutif n’a
nullement le temps de se pencher sur ses détails, pour cela un comité de
contrôle à pleinement sa place.
Patriotiquement Nyrvah
Florens Bruno
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