De Vertières à aujourd’hui : un moment clé de la trajectoire historique qui a mené Haïti à la destruction
De 18 novanm 1803 à 18 novanm 2025
Le 18 novembre 1803, la Bataille de Vertières marque le soulèvement final contre l’esclavage et la colonisation.
Mais dès ce jour, la trajectoire d’Haïti était déjà tracée : les grandes puissances coloniales avaient décidé de ne jamais permettre qu’une nation d’anciens esclaves, affranchie par elle-même, devienne un modèle pour le monde.
Depuis l’indépendance jusqu’à aujourd’hui, la destruction d’Haïti n’a jamais été un accident.
C’est une trajectoire planifiée, rendue possible grâce à la complicité :
des élites complaisantes,
des « nègres de salon »,
des politiciens sans vision,
toujours en quête de reconnaissance auprès de leurs maîtres étrangers.
Aujourd’hui, célébrer Vertières entouré de représentants coloniaux : la preuve d’une soumission mentale
Célébrer Vertières aujourd’hui entouré des mêmes « ambassadeurs » du système colonial,
ce n’est pas un honneur,
ce n’est pas un respect,
c’est un acte de résignation et de soumission.
Cela révèle que ceux qui dirigent Haïti sont devenus des esclaves mentaux, soumis à la volonté des puissances étrangères.
Le colon n’a plus besoin de fouet.
Ce sont les nègres de salon, les politiciens à genoux, obsédés par la validation internationale,
qui ouvrent les portes à la dévoration d’Haïti.
Aucun hasard dans l’effondrement d’Haïti
Tout ce qui arrive :
la destruction de l’État,
la prise de contrôle par les gangs,
la misère organisée,
la dépendance,
la perte de souveraineté,
la disparition des institutions,
l’effondrement social,
rien de cela n’est spontané.
C’est un plan colonial destiné à :
engloutir l’économie haïtienne,
briser l’identité du peuple,
maintenir Haïti comme un marché dépendant.
Et les politiciens locaux répondent :
oui, oui, oui,
car dans leur esprit, la « science » politique coloniale est supérieure à l’intérêt national.
L’élimination du cochon créole : premier coup de couteau dans l’économie paysanne
L’État a détruit le cochon créole —
le pilier de l’économie rurale et de la sécurité alimentaire paysanne —
sans jamais le remplacer.
Depuis lors, l’économie paysanne agonise.
Les dirigeants ont ouvert les portes :
au riz étranger,
à l’invasion commerciale dominicaine,
au siphonnage systématique de la richesse haïtienne par le pays voisin.
Haïti a perdu tout moyen de reconstruire une économie endogène.
Le peuple haïtien est résilient : malgré toutes les secousses, il continue de travailler la terre, sans encadrement.
Il a fallu le président Jovenel Moïse pour que, pour la première fois depuis longtemps, les paysans retrouvent une voix.
Un effort que les grands mangeurs et les alliés du système prédateur ont fait taire en l’assassinant avec brutalité.
Une politique sans vision = destruction nationale + invasion économique
Des politiciens sans morale, sans identité nationale, ont offert toutes les permissions pour :
que les marchandises étrangères détruisent la production locale,
que les grandes puissances fassent de la société haïtienne un laboratoire,
que les ONG remplacent l’État,
que le territoire devienne une savane ouverte.
Pendant que tout cela se produisait,
la République Dominicaine, pourtant née de la même douleur historique,
a accaparé le marché haïtien,
contrôlé nos échanges,
ramassé nos richesses
et affaibli nos paysans.
L’histoire déformée par des intellectuels sans patrie
Depuis longtemps, une catégorie d’« intellectuels bout-marmite » —
sans racines, sans vision, sans amour du pays —
récite les dogmes du colon :
« L’étranger est le partenaire du développement. »
« Le blanc est l’ami d’Haïti. »
« Il faut suivre leurs modèles. »
Ils ont fait croire au peuple que la science du colon était supérieure à la réalité haïtienne.
Ils ont donné crédit à un système qui préparait la destruction du pays.
Aujourd’hui le résultat est clair :
Une démocratie imposée sur une société sortie de dictature,
sans structure,
sans économie,
ne peut produire que :
anarchie,
immoralité,
opportunisme,
et une course éperdue vers le pouvoir.
Un peuple appauvri, désespéré, dépossédé de sa culture et de son identité
Pour une grande partie du peuple :
tout ce qui est étranger est supérieur,
parler une langue étrangère devient une promotion sociale.
Le système colonial moderne — qu'il soit diplomatique, économique ou médiatique —
détruit :
les structures de l’État,
les principes,
la culture,
la mémoire historique,
l’identité collective,
et le respect de soi.
Le peuple vit dans la misère,
sans protection,
sans institutions,
sans véritable horizon.
Les puissances étrangères attendent l’effondrement final — prêtes à entrer en “sauveurs”
Les colons modernes cachent leurs mains, croisent les jambes et attendent.
Ils attendent l’effondrement total pour entrer comme « sauveurs ».
Ils préparent l’opinion mondiale pour légitimer leur intervention.
Les seuls qui ne comprennent pas sont :
les politiciens haïtiens en quête de pouvoir,
sans éthique,
qui appellent « la communauté internationale » comme des mendiants en vitrine.
Ils envoient un message clair :
« Si vous nous donnez le pouvoir, nous continuerons à collaborer avec vous. »
Ce sont des vendus,
des accapareurs de pouvoir,
des marchands du pays.
Quand Haïti aura-t-elle des dirigeants honnêtes, patriotes et nationalistes ?
C’est la grande question.
Car seuls des dirigeants :
honnêtes,
moralement solides,
patriotes et nationalistes,
pourront briser les chaînes de l’esclavage moderne.
Le peuple a besoin de dirigeants qui n’ont pas de maître,
qui ne vendent pas le pays,
qui ne s’agenouillent pas devant l’étranger.
La plus grande bataille n’est pas militaire — c’est une bataille mentale et identitaire
Haïti se désintègre physiquement :
violence, destruction, insécurité.
Mais une autre guerre, plus dangereuse encore, est menée contre nous :
guerre mentale,
guerre identitaire,
guerre pour conserver la nation,
guerre pour l’avenir de nos enfants.
Sans réveil mental,
il n’y aura jamais de réveil politique.
🇭🇹 Reconstruire le pays : la seule voie possible
Le seul chemin qui reste :
Reconstruire Haïti par nous-mêmes et pour nous-mêmes.
Nous sommes plus de six millions d’Haïtiens vivant hors du pays :
un réservoir de savoir, d’économie et de stratégie.
Unissons-nous pour reconstruire la nation.
Toutes les constitutions qui mettent les fils de la terre dehors participent à un même complot :
celui de maintenir Haïti sous domination.
Il n’y a aucun maître pour venir nous sauver.
Il n’y a pas d’autre chemin que de nous prendre en main.
Nous n’avons pas besoin de force —
d'ailleurs nous n’en avons pas.
Mais avec la stratégie, nous pouvons réussir :
vite, proprement, et dans le respect.
Seuls les enfants du pays doivent se lever.
Seule la culture haïtienne peut guérir la nation.
Revenons à l’Haïti véritable, celle de l’âme des ancêtres
C’est là que réside la force.
C’est là que renaîtra la volonté.
C’est là que le pays pourra se reconstruire.
Haïti ne peut pas disparaître,
car ses racines sont profondes
et puissantes.
Nyrvah Florens BrunoHaiti un pays piégé
Président du mouvement
Pitit Tè Dayiti
SOLDA AYITI — AYITI SOLDA
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