Haiti/Diaspora/Exclusion
Le Sénateur de l'opposition Steven Benoît demande aux Haïtiens de la diaspora de ne plus se mêler aux affaires d'Haïti
« Nou pap kite yo soti kote yo soti a pou vinn fè tankou Laurent Lamothe ak Garry Conille, ... fè yo nonmen yo nan pòs enpòtan". Quelle légèreté de langage de la part d'un Sénateur de la République ! Quel discours d'exclusion ! Est-ce que le législateur avait en tête de détruire le rêve de tous les Haïtiens de la diaspora comme le veut faire savoir le Sénateur Benoît ? Et pis encore, comment un Sénateur peut-il commettre une telle bêtise en voulant ôter la nationalité haïtienne à tous Haïtiens professionnels évoluant à l'extérieur de ce pays ?
Lorsque Steven Benoît pète les plombs, ce n'est pas à demi mesure. Il le fait comme il parle, comme il bouge. Bavard et la plupart des fois en contradiction avec lui-même dans ses pensées et dans ses prises de position, M. Benoît, le rossignol par excellence, décise aujourd'hui, faute de chants et de bois, de détruire le rêve de la grande et importante diaspora haïtienne qui travaille au jour le jour à offrir leur participation à la cause de leur mère-patrie.
Depuis ses premières tentatives en vue de s'attaquer aux membres de la diaspora contre lesquels il nourrit une haine sans pareil, le Sénateur Benoît avait déjà buté sur un Président Martelly avisé sur l'importance de la diaspora haïtienne au développement de son pays. Il a préféré au lieu de ménager ses manières anti-démocratiques et anti-diaspora, laisser en février 2012 la commission sénatoriale chargée de travailler sur la double nationalité de tous ceux, Haïtiens natifs, Haïtiens d'origine, qui vivent ou vivaient à l'extérieur du pays et ayant un quelconque programme de développement pour leur pays.
Sa vaste campagne de banalisation de la relation d'Haïti avec sa diaspora n'a pas empêché au gouvernement actuel de poursuivre ses nombreuses démarches en vue de l'intégration pleine et entière des Haïtiens à la cause de leur nation. Depuis le gouvernement de Lamothe qui a mis au devant de la scène tout citoyen de la diaspora solidaire, compétente et soucieuse de l'avenir d'Haïti jusqu'à ce nouveau gouvernement conduit par M. Evans Paul, la contribution des compatriotes aux efforts de développement de ce pays, à l'économie, au financement de l'éducation, a toujours été valorisée.
En effet, si le premier ministre Evans Paul parle d'une contribution de la diaspora haïtienne à plus de 25% du produit intérieur brut(PIB); évaluée à plus de 3 milliards de dollars par an, plusieurs études montrent l'importance des transferts de fonds de la diaspora haïtienne constituant en espèce un filet de sécurité pour bon nombre de ménages. Ces transferts, confirment les études, constituent le poste le plus important dans le compte courant de la balance des paiements haïtienne. Et par rapport au PIB d’Haïti, il représente le ratio (34,5%) le plus élevé de la Caraïbe et de l’Amérique centrale, confirment encore les études.
Comment donc un Sénateur puisse-t-il se laisser guider par une médiocrité d'une telle envergure jusqu'à vouloir barrer la route à des Haïtiens de la diaspora ? Lui qui a été lui-même membre de cette diaspora à un certain moment de la durée bien avant se se faire élire au Sénat. Rien que sur la base d'une forme de protectionnisme en faveur de sa candidature aux prochaines élections.
La bassesse, l'arrogance et les haïtianneries de Steven Benoît ont enfoncé le clou dans la blessure des Haïtiens de la diaspora qui, après plusieurs décennies d'exclusion alors que leurs contributions à l'économie sont sans conteste considérables, avaient pourtant vu leur rêve s'offrir à eux : leur droit à part entière au développement de leur pays.
Alors, quel poids politique a une telle démarche de la part d'un Sénateur de la République, en la personne de Steven Benoît ? Sinon anéantir le rêve des Haïtiens. Quand est-ce que ces modèles de politiciens donneront-ils une chance à ce pays ?
D'ailleurs, avec quelle audace peut-on laisser à une diaspora déjà aux abois de continuer à contribuer à notre économie tout en l'empêchant de participer aux affaires politiques de son pays ? Comment peut-elle tout aussi continuer à payer des taxes, sans pouvoir participer au processus de représentation politique dans son pays ?
Les petits dirigeants s'érigent maintenant en néodictateurs. Ils puent la dictature et la malversation politique. Alors que dans les moments les plus conviviaux du sénateur, lorsqu'il était seul maître à bord, il avait décrété la déroute en incitant à la violence des milliers de gens. Lorsque le 8 mars 2012, il a tiré la sonnette d'alarme, sur les ondes des stations de radio de la capitale, livrant ainsi la ville de Port-au-Prince au déchoucage et au pillage, a-t-il songé à favoriser le remboursement des pauvres femmes qui ont perdu leurs marchandises lorsqu'elles ont déjà investi tous leurs avoirs ?
Le Sénateur Benoît est atteint de la maladie de la rage depuis qu'il ait raté l'occasion de devenir un candidat à la Présidence suffisamment populaire pour devenir Chef d'Etat. Il pue la maladie de nuisance. Ses petits copains ayant mal digéré ses dérives malhonnêtes, il est tombé dans une facilité étonnante. Comment le libérer de cette maladie avant que sa schizophrénie n'atteigne pas le pays tout entier ?
Anne-Rose Doirin
– avec Yolita Paul, Pòt Pawòl Pèp La, Eleksyon Ayiti, Sabrina Archile Tet Kale et Solda Ayiti Ayiti Solda.Le Sénateur de l'opposition Steven Benoît demande aux Haïtiens de la diaspora de ne plus se mêler aux affaires d'Haïti
« Nou pap kite yo soti kote yo soti a pou vinn fè tankou Laurent Lamothe ak Garry Conille, ... fè yo nonmen yo nan pòs enpòtan". Quelle légèreté de langage de la part d'un Sénateur de la République ! Quel discours d'exclusion ! Est-ce que le législateur avait en tête de détruire le rêve de tous les Haïtiens de la diaspora comme le veut faire savoir le Sénateur Benoît ? Et pis encore, comment un Sénateur peut-il commettre une telle bêtise en voulant ôter la nationalité haïtienne à tous Haïtiens professionnels évoluant à l'extérieur de ce pays ?
Lorsque Steven Benoît pète les plombs, ce n'est pas à demi mesure. Il le fait comme il parle, comme il bouge. Bavard et la plupart des fois en contradiction avec lui-même dans ses pensées et dans ses prises de position, M. Benoît, le rossignol par excellence, décise aujourd'hui, faute de chants et de bois, de détruire le rêve de la grande et importante diaspora haïtienne qui travaille au jour le jour à offrir leur participation à la cause de leur mère-patrie.
Depuis ses premières tentatives en vue de s'attaquer aux membres de la diaspora contre lesquels il nourrit une haine sans pareil, le Sénateur Benoît avait déjà buté sur un Président Martelly avisé sur l'importance de la diaspora haïtienne au développement de son pays. Il a préféré au lieu de ménager ses manières anti-démocratiques et anti-diaspora, laisser en février 2012 la commission sénatoriale chargée de travailler sur la double nationalité de tous ceux, Haïtiens natifs, Haïtiens d'origine, qui vivent ou vivaient à l'extérieur du pays et ayant un quelconque programme de développement pour leur pays.
Sa vaste campagne de banalisation de la relation d'Haïti avec sa diaspora n'a pas empêché au gouvernement actuel de poursuivre ses nombreuses démarches en vue de l'intégration pleine et entière des Haïtiens à la cause de leur nation. Depuis le gouvernement de Lamothe qui a mis au devant de la scène tout citoyen de la diaspora solidaire, compétente et soucieuse de l'avenir d'Haïti jusqu'à ce nouveau gouvernement conduit par M. Evans Paul, la contribution des compatriotes aux efforts de développement de ce pays, à l'économie, au financement de l'éducation, a toujours été valorisée.
En effet, si le premier ministre Evans Paul parle d'une contribution de la diaspora haïtienne à plus de 25% du produit intérieur brut(PIB); évaluée à plus de 3 milliards de dollars par an, plusieurs études montrent l'importance des transferts de fonds de la diaspora haïtienne constituant en espèce un filet de sécurité pour bon nombre de ménages. Ces transferts, confirment les études, constituent le poste le plus important dans le compte courant de la balance des paiements haïtienne. Et par rapport au PIB d’Haïti, il représente le ratio (34,5%) le plus élevé de la Caraïbe et de l’Amérique centrale, confirment encore les études.
Comment donc un Sénateur puisse-t-il se laisser guider par une médiocrité d'une telle envergure jusqu'à vouloir barrer la route à des Haïtiens de la diaspora ? Lui qui a été lui-même membre de cette diaspora à un certain moment de la durée bien avant se se faire élire au Sénat. Rien que sur la base d'une forme de protectionnisme en faveur de sa candidature aux prochaines élections.
La bassesse, l'arrogance et les haïtianneries de Steven Benoît ont enfoncé le clou dans la blessure des Haïtiens de la diaspora qui, après plusieurs décennies d'exclusion alors que leurs contributions à l'économie sont sans conteste considérables, avaient pourtant vu leur rêve s'offrir à eux : leur droit à part entière au développement de leur pays.
Alors, quel poids politique a une telle démarche de la part d'un Sénateur de la République, en la personne de Steven Benoît ? Sinon anéantir le rêve des Haïtiens. Quand est-ce que ces modèles de politiciens donneront-ils une chance à ce pays ?
D'ailleurs, avec quelle audace peut-on laisser à une diaspora déjà aux abois de continuer à contribuer à notre économie tout en l'empêchant de participer aux affaires politiques de son pays ? Comment peut-elle tout aussi continuer à payer des taxes, sans pouvoir participer au processus de représentation politique dans son pays ?
Les petits dirigeants s'érigent maintenant en néodictateurs. Ils puent la dictature et la malversation politique. Alors que dans les moments les plus conviviaux du sénateur, lorsqu'il était seul maître à bord, il avait décrété la déroute en incitant à la violence des milliers de gens. Lorsque le 8 mars 2012, il a tiré la sonnette d'alarme, sur les ondes des stations de radio de la capitale, livrant ainsi la ville de Port-au-Prince au déchoucage et au pillage, a-t-il songé à favoriser le remboursement des pauvres femmes qui ont perdu leurs marchandises lorsqu'elles ont déjà investi tous leurs avoirs ?
Le Sénateur Benoît est atteint de la maladie de la rage depuis qu'il ait raté l'occasion de devenir un candidat à la Présidence suffisamment populaire pour devenir Chef d'Etat. Il pue la maladie de nuisance. Ses petits copains ayant mal digéré ses dérives malhonnêtes, il est tombé dans une facilité étonnante. Comment le libérer de cette maladie avant que sa schizophrénie n'atteigne pas le pays tout entier ?
Anne-Rose Doirin
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