samedi 9 octobre 2010

Haiti d'hier et d'aujourd'hui




Quoiqu'on martèle nos cris, nos voix résonnent dans un désert qui ne fait que retourner l'écho de nos éclats.
Pour comprendre la dynastie de cet héritage aux facettes multidimensionnelles, Il faut prendre en considération le niveau de conscience de la société.

Le plus grand handicap de notre société c'est l'insouciance et individualisme. Irréfutablement de telle attitude révoque conscient ou inconscient la dimension collective qui est la condition sine qua non pour bâtir une société saine pour le bien-être de tous.

Les luttes de classes, des préjugés systémiques ont été et encore aujourd'hui des outils de destructions. Ce modèle de société en casque est l'héritage de nos colonisateurs, soutenu par leurs fils<< sang mêlé,>>.

Il a eu une trêve à la bataille de notre indépendance, une fois faite ils se sont repliés sur eux. De cette belle bataille qui fut d'exemple d'unité ils ont brandit ce slogan <<UNION FAIT LA FORCE >> Cette union n'a eu que l'espace du combat.

Nous sommes vidés du savoir de notre passé, c'est un grand handicap. Un peuple doit savoir qui il est, d'où il sort et ou, il y veut aller.

L'image projetée reflète davantage celle d'une cohabitation, plutôt d'une nation.

Être une nation : Avoir une vision commune, le bien-être collectif, sans exclusion.

L'exode des intellectuelles et de la classe moyenne ont été le commencement de la dérive de la société et ces absences ont conduit à la suprématie du dollar qui prend place de moralité: corruption, fraude, pillage, éthique, déontologie, viol, prostitution, des pourritures des plus abjectes l'une après l'autre, sans gêne sans scrupule etc.

La grande population ne sert qu'un vaste marché pour des femmes et hommes d'affaires. On ne compte plus leurs investissements et leurs banques d'épargnes en terres étrangères.

En absence de projets de société il mandate à leur direction des dirigeants incompétents sans visions, livré à lui-même et s'engouffre jour après jour dans la misère la plus abjecte, pour arriver aujourd'hui à une guérilla enfantine.

Relevé le défi d'Haïti aujourd'hui, requiert une main de fer pour déraciner les maux, une volonté sans équivoque et fait face aux forces qui résistent aux changements, avoir le leadership pour rassembler toutes les couches de la société ensemble et construire Haïti.

Il est impératif de sortir du cycle de cohabitation a celle de collectivité

Vive Haïti à tout jamais notre
Nyrvah Florens Bruno

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